Appel Ă mobilisation – Soutien au Landy Sauvage et manifestation nationale contre le mal-logement
Vous ĂȘtes nombreux Ă nous proposer de lâaide dans notre mobilisation. Nous vous proposons deux modes dâaction selon vos disponibilitĂ©s :
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MANIFESTATION EN PRĂSENTIEL devant la Mairie de St Denis samedi Ă 13h
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MANIFESTATION TELEPHONIQUE aujourdâhui et demain en appelant le Maire et le PrĂ©fet
Manifestation en présentiel
A lâappel de lâassociation Droit Au Logement (DAL) et de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques, participons massivement Ă la manifestation europĂ©enne et nationale ce samedi. RDV Ă 13h devant la Mairie de Saint Denis, qui rejoindra le rassemblement parisien de 15h place du ChĂątelet.
Plus d’info sur la manifestation nationale ici.
Manifestation téléphonique
Appelez le standard de la Maire de Saint-Denis et le Préfet pour leur demander de respecter le jugement du Landy Sauvage qui a prononcé une expulsion le 28 juillet 2021, délai qui permettra de trouver une solution de relogement à tou·tes les habitant-es précaires :
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Standard de la mairie de Saint-Denis : 01 49 33 66 66
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Standard de la préfecture du 93 : 01 41 60 60 60
Exemple de conversation :
âMairie de Saint-Denis/ PrĂ©fecture de Seine-Saint-Denis bonjour !
– Bonjour, pouvez-vous me passer le cabinet du Maire/PrĂ©fet ? Merci
(…)
Bonjour, je suis un.e habitant.e de Saint-Denis/un·e ancien·e usager·e du Landy Sauvage/un·e citoyen·ne concerné·e. Je souhaite que le jugement du tribunal de Bobigny du 4 août 2020 soit respecté et que le Landy Sauvage de Saint-Denis ne soit pas expulsé.
Expulsion imminente du Landy Sauvage ?
Quarante personnes et des associations humanitaires jetées à la rue du jour au lendemain par le maire de Saint-Denis ?
En plein confinement et alors que la trĂȘve hivernale a Ă©tĂ© prolongĂ©e jusqu’au 31 mai, la mairie de Saint-Denis a Ă©mis aujourd’hui, le mardi 23 mars 2021, un arrĂȘtĂ© de fermeture immĂ©diate du Landy Sauvage, un lieu d’accueil et de soutien aux plus dĂ©muni ·es de 7000 mÂČ. Elle ordonne l’arrĂȘt des activitĂ©s publiques et l’Ă©vacuation de tou·tes les habitant·es du bĂątiment, et ce, immĂ©diatement.
Une dĂ©cision judiciaire a statuĂ© en juillet dernier que l’occupation Ă©tait lĂ©gale jusqu’au 28 juillet 2021. La mairie et le propriĂ©taire ont Ă©tĂ© informĂ©s de la volontĂ© du collectif du Landy Sauvage de respecter cette dĂ©cision. La mairie de Saint-Denis ne peut pas se substituer Ă la justice rendue. Cette dĂ©cision, brusque et unilatĂ©rale, qui intervient en pleine crise sanitaire mondiale et alors que la trĂȘve hivernale est prolongĂ©e, apparaĂźt comme particuliĂšrement injuste.
Une quarantaine de personnes habitent le lieu au quotidien : familles, enfants, Ă©tudiant · es, prĂ©caires, travailleurs·ses et engagé·es de toute part. L’expulsion immĂ©diate du Landy Sauvage engendrerait une mise Ă la rue pure et simple de nombreuses personnes prĂ©caires n’ayant actuellement aucune autre solution d’hĂ©bergement. En revanche, le respect des dĂ©lais accordĂ©s par le juge d’exĂ©cution des peines permettrait de poursuivre la recherche de solutions dĂ©centes, afin de permettre Ă une quarantaine de Francilien·nes de survivre.
Cet arrĂȘtĂ© est motivĂ© par un rapport de la Commission communale de sĂ©curitĂ© et d’accessibilitĂ© ayant « émis un avis dĂ©favorable Ă l’accueil du public dans l’ensemble de l’Ă©tablissement prĂ©citĂ© et prĂ©cise l’urgence Ă faire cesser toute activitĂ© dans les plus brefs dĂ©lais ». Les motifs Ă©tablis par la municipalitĂ© mettent en cause la sĂ©curitĂ© du lieu en tant qu’espace recevant du public. Or, suite Ă la crise sanitaire, le Landy Sauvage n’accueille dĂ©jĂ plus de public dans ses locaux. Ainsi, certaines normes mentionnĂ©es comme non respectĂ©es par le procĂšs-verbal ne correspondent en rien Ă la rĂ©alitĂ©. Il n’y a donc aucune urgence Ă mettre Ă la rue immĂ©diatement les habitants et les habitantes ; ni Ă fermer les espaces de soutiens aux rĂ©fugié · es et aux sans-abris.
Quelle urgence y-a-t-il Ă expulser avant le 28 juillet ?
Le collectif du Landy Sauvage
ĂlĂ©ments d’information
Dans sa volontĂ© de mettre Ă la rue les habitant-es et les associations humanitaires du Landy Sauvage, le maire socialiste de Saint-Denis fait preuve dâune grave mĂ©connaissance du dossier et ne rĂ©siste pas Ă utiliser la manipulation.
CommandĂ©e par le Maire, une Commission communale de sĂ©curitĂ©, comprenant une Ă©lue de sa majoritĂ©, a effectuĂ© le 23 mars une visite du bĂątiment et a conclu que le Landy Sauvage ne satisfaisait pas aux normes rĂ©gissant les Ă©tablissements recevant du public (ERP). M. Hanotin utilisait le jour-mĂȘme cette non-conformitĂ© Ă recevoir du public pour demander une fermeture immĂ©diate de lâensemble du bĂątiment, habitations comprises, en feignant la surprise de dĂ©couvrir que le lieu abritait des logements.
Or, le Landy Sauvage nâa jamais prĂ©tendu ĂȘtre un ERP et la vocation dâhabitat est connue depuis 3 ans, puisquâelle motive mĂȘme la procĂ©dure judiciaire dâexpulsion. Le collectif avait par ailleurs entamĂ© avec la municipalitĂ© prĂ©cĂ©dente un processus de mise aux normes du bĂątiment, qui avait donnĂ© lieu Ă de nombreuses rĂ©unions et visites de la totalitĂ© du site, en prĂ©sence des Ă©lus et services de la Mairie, Plaine Commune, ou encore du propriĂ©taire lâEPFIF. Un audit, commandĂ© Ă un bureau dâĂ©tude pour proposer des scĂ©narios chiffrĂ©s de mise aux normes, a Ă©tĂ© remis Ă la mairie avant les Ă©lections de juin 2020. Une fois Ă©lue, la nouvelle majoritĂ© socialiste de M. Hanotin a enterrĂ© le rapport qui, malgrĂ© les demandes du collectif, nâa jamais Ă©tĂ© transmis pour poursuivre les efforts de sĂ©curisation du bĂątiment.
En conseil municipal et dans la presse, le Maire crĂ©e la confusion en liant lâenjeu de lâaccueil du public Ă un incendie ayant eu lieu le 8 mars. Celui-ci avait touchĂ© un petit bĂątiment annexe et dâhabitation. Les dispositifs dâalarme et d’extinction incendie ont permis dâĂ©viter tout blessĂ© et de retarder lâexpansion du feu dans lâattente des secours. Suite Ă lâincendie, la sĂ©curisation immĂ©diate du lieu a Ă©tĂ© saluĂ©e par les pompiers et lâarchitecte de sĂ©curitĂ© et des sinistres de la Mairie de Saint-Denis qui a conclu, quelques jours aprĂšs lâincendie, Ă lâabsence totale de pĂ©ril sur les autres bĂątiments. Par ailleurs, le Landy nâaccueille plus de public depuis 1 an en raison de la crise sanitaire, et Ă lâexception de lâAMAP et quelques rĂ©unions.
Lâaccueil du public subsistant a cessĂ© immĂ©diatement en conformitĂ© avec les conclusions de la commission de sĂ©curitĂ© et les habitants sont protĂ©gĂ©s de toute expulsion par dĂ©cision de justice (juge dâexĂ©cution du Tribunal de Grande Instance de Bobigny du 4 aoĂ»t 2020) jusquâau 28 juillet 2021.
Bilan chiffrĂ© du Landy Sauvage – mars 2020
Le Landy Sauvage est un lieu squattĂ© et autogĂ©rĂ© de 7000 mÂČ. C’est :
- des espaces d’habitations accueillant une quarantaine d’habitant·es, dont trois familles et huit enfants
- un des principaux lieux d’Ăle-de-France de soutien logistique aux rĂ©fugié·es et aux sans-abris
- des ateliers de travail : bois, mĂ©tal, arts plastiques…
- avant la crise sanitaire, de nombreux événements et ateliers ouverts au public, ainsi que pléthore de réunions associatives et résidences artistiques
Les confinements successifs puis le rĂ©cent arrĂȘtĂ© de fermeture de la Mairie de Saint-Denis nous a obligĂ© Ă arrĂȘter complĂštement toute activitĂ© Ă destination du public, mais voici quelques chiffres pour prendre conscience de tout ce qui s’y passait avant.
Entre mai 2018 et le premier confinement, soit en un peu moins de deux ans dâexistence, le Landy Sauvage a accueilli une vingtaine de festivals et 432 activitĂ©s uniques :
- 133 ateliers uniques
- 121 concerts et djsets
- 106 spectacles (thĂ©Ăątre, danse, cirque…)
- 51 discussions et débats
- 42 distributions dâAMAP
- 37 repas de quartier
- 20 projections
- 16 trucs inclassables
- 11 portes ouvertes
- 5 scĂšnes ouvertes
- 9 expositions collectives
- 2 Bike Wars
A cela sâajoute prĂšs de 500 sessions dâateliers rĂ©currents : auto-rĂ©paration vĂ©los, cours de français langue Ă©trangĂšre, thĂ©Ăątre, cirque, handball, yoga, jongle, boxe, danse contact queer, jeux, arts martiaux, pilate, pole dance, effeuillage, capoeira, mĂ©ditation, BassFit, dessin de corps nus non normĂ©s, club de lecture fĂ©ministeâŠ
Le Landy Sauvage accueille aussi sept collectifs venant en soutien aux exilé·es et aux sans-abris. Rien que durant lâhiver 2018-2019, les maraudes quotidiennes d’une seule de ces associations ont permis de distribuer :
- 2 500 tentes
- 25 000 couvertures et duvets
- 42 000 piĂšces de vĂȘtements chauds et sous-vĂȘtements
- 2 000 kits dâhygiĂšne
- 12 000 repas
A cela sâajoute les nombreux collectifs accueillis en rĂ©unions, une ribambelle de compagnie en rĂ©sidence (une soixantaine rien quâau printemps 2019), beaucoup dâhĂ©bergements dâurgence, plein de joie et de bonne humeur et mĂȘme trois naissances.
Vous pouvez voir la liste complĂšte des Ă©vĂ©nements sur cette page, mais vu qu’il y en a beaucoup, voici certains Ă©vĂ©nements marquants et reprĂ©sentatifs : :
- 2020-02-29 – Concerts, ateliers, cantineâŠÂ La fin de la trĂȘve approche, on se prĂ©pare ensemble ?
- 2020-02-21 – LĂ©movĂšzes Rencontres, journĂ©es de rencontre par et pour les personnes queer racisĂ©es
- 2020-02-01 –Â 5 ans du MĂ©nilmontant Football Club 1871
- 2020-01-25 – Festival â La rĂ©forme Ă POINGS dans ta gueule
- 2020-01-19 –Â Cantine festive ! Soutien aux femmes de chambre de lâhĂŽtel Ibis Clichy-Batignolles
- 2020-01-18 – JournĂ©e anticarcĂ©rale du Genepi
- 2019-12-21 – SoirĂ©e de soutien DĂ©ter pour tou·tes les prĂ©caires du 93
- 2019-12-15 – La Miraculeuse JournĂ©e du Landy Sauvage
- 2019-12-07 – Les 343 racisĂ©.e.s â Pas Le Temps Pour Hiberner !
- 2019-11-16 –Â Bike Wars 2019
- 2019-11-09 –Â 10 ans de lâAG Interpro de Saint-Denis
- 2019-10-31 –Â Yâa pas moyen, on reste â Occupation populaire
- 2019-09-12 – Comme Nous BrĂ»lons #3, festival fĂ©ministe incandescent
- 2019-06-22 –Â CroisiĂšre sur la Plaine â Lâarmada pirate
- 2019-06-15 – Les TranspĂ©dĂ©Gouines font leur (A)cabaret
- 2019-06-08 – Entre les Murs, une journĂ©e de punchlines sur les institutions rĂ©pressives
- 2019-05-25 – LudicitĂ© 2019, Festival indĂ©pendant du jeu
- 2019-04-14 – Festival Pico y Pala â On dĂ©range ? On dĂ©genre ! JournĂ©e dĂ©diĂ©e aux luttes LGBT+
- 2019-03-23 –Â Rap de meufs
- 2019-03-17 –Â Le Carnaval du Labyrinthe Sauvage
- 2019-03-03 – La fabuleuse journĂ©e du Landy Sauvage
- 2018-11-16 – Poussons les murs ! Festival dâĂ©ducation populaire
- 2018-09-22 – Coordination des salariĂ©.e.s en lutte du travail social
Inscriptions hiver-printemps 2020 – Cours et ateliers au Landy Sauvage
Toutes les activitĂ©s sont Ă prix libre. L’inscription se fait directement auprĂšs des personnes qui partagent leur passion avec vous. Les activitĂ©s ne sont pas destinĂ©es aux enfants, ce sont des entraĂźnements collectifs d’adultes.
Tai-Chi
đ DĂ©butant-es, mixte
â°Â Tous les matins 9h-12h
đ CĂ©dric : cedricetcheverry@outlook.fr
Yoga – Hatha
đ Tous niveaux, mixte
â°Â Lundi 19h30-21h
đ Prisca : prisca.compas@gmail.com ou 06 10 86 74 84
Yoga – Hatha & Vinyasa
đ DĂ©butant-es, mixte
â°Â Mardi 18h45-20h
đ Philippe : philippe.legrand@toma.fr ou 06 86 88 86 80
Danse – Hip hop, afro, dansehall
đ Tous niveaux, mixitĂ© choisie
â°Â Mardi 19h30-21h – une semaine sur deux
đ Christelle : afro.wo97@gmail.com
Non-club de Handball
đ Toux niveaux, mixte
â°Â Mardi 20h-21h30
đ Pierre : 06 03 91 24 27
Gratuit
Pole dance
đ DĂ©butant, mixte
â°Â Mercredi 19h-20h30
đ Fanny : rochereaufanny@gmail.com ou 07 77 70 00 71
Cirque
đ Tous niveaux, mixte
â°Â Mercredi 19h-21h
đ Ouvert sans inscription. Plus d’info : sauvage@lestendhal.net
Effeuillage
đ Tous niveaux, mixitĂ© choisie
â°Â Jeudi 18h30-20h
đ Fleure des DĂ©esses de la Fesse : fleuredevanssay@hotmail.com ou 06 07 02 49 40
Auto-réparation vélo
 đ Tous niveaux, mixte
â°Â Jeudi 18h30-21h
đ Pas d’inscription, entrĂ©e libre
PiÚces détachées à prix libre
Yoga pré-natal
đ Femmes enceintes
â°Â Samedi 10h-11h
đ Virginie : svirginie81@gmail.com ou 06 60 52 42 47
Boxe
đ Tous niveaux, mixte
â°Â Dimanche 12h30-14h30
đ Ulysse : 06 52 35 48 14
Gratuit
Club de lecture féministe
â°Â Une fois par mois
đ SalomĂ© : clubdelecturefeministe@gmail.com ou 06 23 07 51 51
Dessin de modĂšles vivants – corps hors-normes
đ Tous niveaux, mixte (sauf choix contraire du modĂšle)
â°Â Une fois par mois le dimanche aprĂšs-midi
đ Nilo : corps_normes@riseup.net ou 0626589192.
AMAP
Distribution hebdomadaire de paniers de légumes bio
â°Â Mercredi 18h30-21h
đ¶Â Paniers Ă 8 et 16âŹ
đ Renseignements sur place ou via amap.du.landy@gmail.com
Le Landy Sauvage est un lieu de vie, ainsi qu’un espace dâactivitĂ©s autogĂ©rĂ©, militant, ouvert, familial et dĂ©jantĂ©, situĂ© Ă Saint-Denis dans le quartier Pleyel. Ici, chacun et chacune contribue Ă la vie du lieu et du quartier, dans un esprit d’entraide et de partage. Le collectif, entiĂšrement bĂ©nĂ©vole, accueille de nombreuses initiatives : il y a certainement quelque chose pour vous !
DĂ©posez ou prenez dans le magasin gratuit de vĂȘtements, d’objets et de livres, ouvert lors de chaque Ă©vĂ©nement.
Un toit et des papiers pour tout·es !
Alors que le Premier ministre est ce jeudi matin en Seine-Saint-Denis, de nombreuses familles dorment à la rue dans le département, notamment avenue du Président Wilson à Saint-Denis.
LâEtat ne remplit pas son devoir de protection. Les collectifs et associations qui pallient quotidiennement ces manquements se retrouvent en trop faibles effectifs par rapport Ă lâampleur du travail.
Ces collectifs et associations bénéficient de lieux fonctionnant en autogestion, comme le Landy Sauvage à Saint-Denis, pour préparer des repas, stocker des biens de premiÚre nécessité (tentes, couvertures, sacs de couchage, etc.) et coordonner les distributions. Une soixantaine de personnes sont également hébergées dans ce squat. 2,8 millions de logements sont vides en France [1]. Nous exprimons notre solidarité avec tous les habitants sans droit ni titre.
Alors que nous fournissons un service public sans ressources de la collectivitĂ©, nous demandons que cesse le harcĂšlement judiciaire que nous subissons. Aucun projet nâest prĂ©vu sur la parcelle du Landy Sauvage avant 2024. Sâil est Ă©vacuĂ©, il restera vacant et sans but. LâEtat, non content de ne pas solutionner les problĂšmes sociaux locaux, les aggrave.
Alors que la mairie de Saint-Denis nous assure de son soutien, nous ne pouvons pas nous empĂȘcher de faire le lien avec la situation du foyer Bara Ă Montreuil [2]. Nous constatons un traitement diffĂ©renciĂ© par la prĂ©fecture de Seine Saint Denis entre notre cas et le leur, et plus encore entre ceux qui ont des papiers et ceux qui nâen ont pas. Câest une logique que nous refusons.
Nous demandons un moratoire sur lâensemble des expulsions en Seine-Saint-Denis, pour rĂ©tablir lâĂ©galitĂ© [3].
Les habitants du Landy Sauvage
Bilan chiffrĂ© du Landy Sauvage – octobre 2019
Entre mai 2018 et octobre 2019, soit en un an et demi, le Landy Sauvage a accueilli une quinzaine de festival et trois cent activitĂ©s uniques (296 pour ĂȘtre prĂ©cis) :
- 96 spectacles
- 79 concerts et djsets
- 66 ateliers
- 28 discussions et débats
- 25 repas de quartier
- 25 distributions d’AMAP
- 18 projections
- 14 trucs inclassables
- 11 portes ouvertes
- 8 expositions collectives
- 4 scĂšnes ouvertes
- 1 Bike War
282 ateliers rĂ©currents s’y sont tenus :
- 57 ateliers vélos
- 46 cours de français langue étrangÚre
- 46 ateliers cirque
- 36 non-club de handball
- 32 ateliers yoga
- 22 ateliers jongle
- 18 ateliers boxe
- 13 ateliers danse contact queer
- 8 dimanche jeux
- 4 ateliers BassFit
De nombreux autres sont programmĂ©s Ă partir de dĂ©but novembre. Ce ne sont ainsi pas moins de 20 nouveaux ateliers hebdomadaire qui vont commencĂ© dĂ©but novembre. Ils sont dĂ©jĂ tous complets et certains devraient ĂȘtre dĂ©doublĂ© pour rĂ©pondre Ă la demande. Plus d’info ici.
L’ensemble des ateliers de thĂ©Ăątre et de danse de l’association Mains d’Oeuvres – rĂ©cemment expulsĂ©e – sont dĂ©sormais donnĂ© au Landy Sauvage.
Toutes les activités accueillies au Landy Sauvage sont gratuites ou à prix libre.
Le Landy Sauvage accueille aussi sept collectifs venant en soutien aux exilé·es et aux sans-abris. Durant l’hiver 2018-2019, les maraudes quotidiennes ont permis de distribuer :
- 2 500 tentes
- 25 000 couvertures et duvets
- 42 000 piĂšces de vĂȘtements chauds et sous-vĂȘtements
- 2 000 kits dâhygiĂšne
- 12 000 repas
A cela s’ajoute les nombreux collectifs accueillis rĂ©unions, une ribambelle de compagnie en rĂ©sidence (une soixantaine rien qu’au printemps 2019), beaucoup d’hĂ©bergements d’urgence, plein de joie et de bonne humeur et mĂȘme trois naissances.
Le Landy Sauvage menacĂ© dâexpulsion trois jours avant la trĂȘve hivernale !
VENEZ SOUTENIR Ă PARTIR DU 28 OCTOBRE 2019 AU SOIR
Depuis son installation en mai 2018 le Landy Sauvage est un espace autogĂ©rĂ© et non marchand, qui Ă trouvĂ© sa place Ă Saint-Denis : espace Ă disposition de tou·tes les habitant·es, associations et collectifs locaux et dâailleurs, lieu de crĂ©ation, de pratique et de reprĂ©sentation artistique et sportive, soutien matĂ©riel et alimentaire dâurgence aux personnes sans abri et en exil en Ăle-de-France, jardin recrĂ©Ă© sur une friche bĂ©tonnĂ©e… Il abrite Ă©galement 60 personnes dâhorizons divers, dont des enfants.
Sur cette parcelle, aucun projet nâest programmĂ© avant cinq ans (âhorizon 2024â). NĂ©anmoins son propriĂ©taire, lâĂtablissement Public Foncier d’Ile-de-France, a lancĂ© une procĂ©dure judiciaire et ordonnĂ© notre expulsion pour le 29 octobre… câest-Ă -dire trois jours avant le dĂ©but de la trĂȘve hivernale, que notre jugement nous accorde pourtant. Pour que ce lieu vibrant de vie, de solidaritĂ© et de partage continue Ă vivre : mobilisons-nous !
Vous ĂȘtes dĂ©jĂ nombreux·ses Ă nous faire part de votre soutien et Ă demander comment prĂȘter main forte : MERCI ! Faites nous signe sur landysauvage@riseup.net et confiez-nous votre tĂ©lĂ©phone et vos disponibilitĂ©s.
RĂ©union dâorganisation ouverte le dimanche 27 octobre au Landy sauvage :
- 16h – assemblĂ©e ouverte pour organiser ensemble les mobilisations;
- 18h – cantine de quartier et point dâinfo (Ă prix libre en soutien Ă lâAttieke pour honorer les frais de justice engendrĂ©s par l’occupation du Centre Social AutogĂ©rĂ© de la Poterie)
OCCUPATION POPULAIRE DĂS LE LUNDI 28 OCTOBRE AU SOIR
Lâobjectif est dâĂȘtre le plus nombreux possible, du lundi 28 au vendredi 1er novembre, jour de dĂ©marrage de la trĂȘve hivernale qui nous protĂšge de lâexpulsion. Venez avec votre duvet, votre matelas gonflable, votre bonne humeur et votre dĂ©termination !
Au programme : des dortoirs douillets, des cantines dĂ©licieuses, des animations surprises, des formations Ă lâaction non violente, de la musique, des belles rencontres, etc. Toutes les participations comptent, rejoignez-nous !
LE LANDY SAUVAGE DOIT RESTER !
De nouveaux cours et ateliers au Landy Sauvage !
Toutes les activités sont à prix libre ou gratuites.
Elles ont lieu au Landy Sauvage Ă Saint-Denis.
Suivez ce lien pour vous inscrire.
Théùtre
Théùtre engagé
Explorer sa voix et son corps autour des luttes féministes et LGBTQI+
đ Femmes et personnes LGBTQI+
â°Â Dimanche 14h-18h
Théùtre libre
Autogéré, avec la Compagnie du Chien Soleil
đ Mixte, tous niveaux
â°Â Samedi 14h-17h
Sport
Sport adaptĂ© – Initiation aux arts martiaux (dont ninjustu)
đ PrioritĂ© aux personnes mal voyantes
â°Â Jeudi 19h30-20h30 OU mercredi 10h30-11h30
đ Jour Ă dĂ©terminer selon prĂ©-inscriptions
Pilates
đ Tous niveaux, mixte
â°Â Mardi 15h30-17h
Pole dance
đ DĂ©butant, mixte
â°Â Lundi 18h-20h
Capoeira Angola
đ Tous niveaux, mixte
â°Â Lundi ou mercredi 19h-21h
đ Jour Ă dĂ©terminer selon prĂ©-inscriptions
Cirque
đ Tous niveaux, mixte
đJour et horaire Ă dĂ©terminer
Bien ĂȘtre
Yoga – Hatha
đ Tous niveaux, mixte
â°Â Mardi 10h30-12h
Yoga – Hatha & Vinyasa
đ DĂ©butant-es, mixte
â°Â Lundi OU mardi 18h45-20h
đ Jour Ă dĂ©terminer selon prĂ©-inscriptions
MĂ©ditation
đ Tous niveaux, mixte
â°Â Vendredi 18h30-20h OU Samedi 15h-16h30
đ Jour Ă dĂ©terminer selon prĂ©-inscriptions
Divers
Club de lecture féministe
â°Une fois par mois
đ L’organisatrice vous tiendra informĂ©e de la premiĂšre date
Dessin de nus – corps hors normes
đ Tous niveaux, mixte (sauf choix contraire du modĂšle)
â°Â Une fois par mois le dimanche 15h-17h30
đ L’organisatrice vous contactera pour convenir de la premiĂšre date
Jeux de rĂŽle
â°Â Soir ou week-end selon l’Ă©volution du jeu
đ L’organisateur vous contactera pour convenir de la premiĂšre date
Couture
â°Â Un samedi par mois 15h-17
đ L’organisatrice vous contactera pour convenir de la premiĂšre date
Rejoignez les rendez-vous existants
Atelier auto-réparation vélo
â°Â Jeudi 18h30-21h
Pas d’inscription, entrĂ©e libre
PiĂšces Ă prix libre
Non-club de Handball
đ Toux niveaux, mixte
â°Â Mardi 20h-21h30
Pas d’inscription, entrĂ©e libre
GRATUIT
Boxe
đ Tous niveaux, mixte
â°Â Dimanche 13h-15h
Pas d’inscription, entrĂ©e libre
GRATUIT
Yoga
â°Â Mardi 22 & 29 octobre, 5 & 12 novembre 19h30-21h
đ Tanya 06 19 45 70 35
Prix libre
AMAP
Distribution hebdomadaire de paniers de légumes bio
â°Â Mercredi 18h30-21h
đ¶Â Paniers Ă 8 et 16⏠– renseignements sur place ou via amap.du.landy@gmail.com
Le Bol d’Air ouvre sa salle
Le Bol d’air est un lieu autogĂ©rĂ© ouvert depuis juin 2019, ancienne MJC Ă porte de Choisy il y a une trĂ©s belle salle polyvalente, nous sommes en train de monter la programmation des activitĂ©s pour que les artistes et intervenants ainsi que le public et les voisins du quartiers puissent en profiter. on attend vos propositions vous pouvez nous contacter au 0638033125 et envoyer vos propositions sur ce mail : boldair13@gmail.com
Ă trĂšs vite !!
L’ex-Transfo Ă nouveau occupĂ©
Cet appel a été lancé le 2 juin sur squat!net.
Depuis 6h30 ce dimanche 2 juin, la police bloque lâentrĂ©e dâun nouveau squat occupĂ© par un collectif de jeunes tchadiens, au 57 avenue de la RĂ©publique, Ă Bagnolet. Ce bĂątiment est vide depuis lâautomne 2014, prĂ©cisĂ©ment depuis le 23 octobre 2014, jour de lâexpulsion du squat dâhabitation et dâactivitĂ©s le Transfo. Ă lâĂ©poque, il avait donc Ă©tĂ© occupĂ© pendant deux ans, ce qui montre que les propriĂ©taires nâen avaient aucune utilitĂ© (autre que la spĂ©culation).
Pendant la journĂ©e du 2 juin, la police a menacĂ© dâexpulser les lieux, mais une partie des nouveaux occupants sont montĂ©s sur le toit, calmant les vellĂ©itĂ©s rĂ©pressives de la police.
Mais malgrĂ© les preuves dâoccupation depuis plus de 48 heures, il se pourrait que la police passe Ă lâoffensive dans la matinĂ©e du lundi 3 juin. Le risque dâexpulsion Ă©tant prĂ©sent, rendez-vous ce lundi 3 juin Ă 6h du matin devant le 57 avenue de la RĂ©publique, Ă Bagnolet (mĂ©tro Gallieni ou Robespierre), pour empĂȘcher toute tentative dâexpulsion.
Un logement pour tou·te·s !
Soyons nombreux·euses en solidarité !
Risque d’expulsion – La Seine
Le squat « La Seine » de travailleurs prĂ©caires sans-papiers est menacĂ© d’expulsion avec recours de la force publique par la mairie de Paris dĂšs demain 27 avril (passage huissier avec commandement de quitter les lieux sans dĂ©lai).
Tout collectif, association ou personne est la bienvenue pour les soutenir. Ils habitent tout au bout de la rue Claude Bernard, tout au bord du canal Ă Aubervilliers.
Un rassemblement du collectif est prĂ©vu demain matin sur la place de la mairie d’Aubervilliers, samedi 27 avril, pour alerter sur sa situation, sur le dĂ©sordre qu’engendrerait la mise Ă la rue des habitant.es et demander le soutien de la mairie pour trouver des solutions.
Voici un tract du collectif Schaeffer, qui occupe aussi un squat faute de solutions dignes de logement sur Aubervilliers. Il y figure un texte sur le collectif  »La Seine » ainsi que des contacts des collectifs.
Le collectif Schaeffer vient aussi d’avoir son avis d’expulsion effective dans 2 mois. Ils n’auront aussi plus de logement dĂšs juillet, aprĂšs avoir dormis sur un square pendant 3 mois (AoĂ»t, septembre, octobre 2018) et ensuite squatter un bĂątiment pendant prĂšs de 8 mois maintenant.
Non à la déshumanisation et à la maltraitance
des travailleurs et travailleuses précaires sans-papiers.
Non Ă l’expulsion de leur habitation.
Alerte : nouvelle proposition de loi antisquat
Un nouvelle proposition de loi d’un dĂ©putĂ© LR (Les RĂ©publicains) Julien Aubert – vise une fois de plus Ă pĂ©naliser les « occupants sans droit ni titre »
La premiĂšre Ă©tape (loi ELAN) consistait Ă les empĂȘcher d’occuper un « domicile »… sachant que dans la trĂšs grande majoritĂ© des cas, ce sont des habitations laissĂ©s Ă l’abandon pendant de trĂšs nombreuses annĂ©es, les cas les plus marginaux ayant Ă©tĂ© mĂ©diatisĂ©s plus que de raison.
Cette proposition vise maintenant Ă empĂȘcher les « occupants sans droit ni titre » de squatter des immeubles, locaux commerciaux et tout ce qui ne serait pas vouĂ© initialement Ă l’habitation. En gros : ADIEU les squats.
La France prendrait-elle le mĂȘme chemin que la Belgique ?
Le thĂšme sera abordĂ© dans la prochaine Ă©mission de Squat’heure d’antenne, diffusĂ© chaque mois sur Radio Libertaire – 89.4.
Contre les expulsions, les coupures, le logement cher
Le 30 mars est une date hĂ©las bien connue de toutes les personnes prĂ©caires : le dernier jour de la trĂȘve hivernale. Pour se mobiliser et s’entraider contre toutes les expulsions, rendez-vous ce mĂȘme 30 mars entre 12h et 14h au Palais Royal Ă Paris.
Programme :
- 12h : RASSEMBLEMENT PIQUE-NIQUE
- 14h : MANIFESTATION : Place du ChĂątelet, Quai de la MĂ©gisserie, Quai Mitterrand, Pont du Carrousel, Rue des Saints-PĂšres, Rue du Four, Rue de SĂšvres, Av de Saxe, Av Lowendal, Av de Suffren, Quai Branly, Pont d’IĂ©na, TrocadĂ©ro
CONTRE LES EXPULSIONS, LES COUPURES D’ENERGIE, LE LOGEMENT CHER !
Les demandes :
- ArrĂȘt des expulsions et des coupures d’Ă©nergie
- Baisse immĂ©diate des loyers de 50% des charges et de l’Ă©nergie
- Hausse de lâAPL
- Apurement des dettes des accédants
- ZĂRO SDF! Respect du droit au logement dĂ©cent et accessible pour toutes et tous (sans abris, mal logĂ©s, victimes de sinistres, menacĂ©s dâexpulsionâŠ)
- Application des lois DALO, hĂ©bergement jusquâau relogement, rĂ©quisition
- Construction massive de logements trĂšs sociaux, taxation des profits immobiliers
- Abrogation de la loi ELANâŠ
Plus d’info ici.
Rassemblement contre la loi ELAN, mercredi 19 septembre devant le SĂ©nat
Cet appel est paru le 13 septembre sur le site de squat!net.
Dans son ELAN, la RĂ©publique (en) marche sur la gueule des pauvres.
Le projet de loi ELAN (Ăvolution du logement et amĂ©nagement numĂ©rique) vise Ă rĂ©former le droit immobilier. Il a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au Conseil des ministres en avril 2018, discutĂ© Ă lâAssemblĂ©e nationale et au SĂ©nat depuis.
Il prĂ©sente plusieurs mesures anti-pauvres, dont une est particuliĂšrement horrible: lâarticle 58 ter.
Cet amendement a Ă©tĂ© ajoutĂ© par la droite LR (Les RĂ©publicains), il est spĂ©cifiquement anti-squat et vise, en termes juridiques, Ă mettre au mĂȘme niveau lâoccupation de logements vides (laissĂ©s Ă lâabandon depuis plusieurs mois, parfois depuis des annĂ©es) et la violation de domicile (câest-Ă -dire lâintroduction dans un logement oĂč des personnes habitent), celle-ci Ă©tant rĂ©primĂ©e aujourdâhui par une expulsion immĂ©diate sans jugement et une condamnation allant jusquâĂ un an de prison et 15 000 euros dâamende.
Pour lâinstant, les juges doivent dĂ©cider des Ă©ventuels dĂ©lais avant expulsion pour les squatteur-euse-s entrĂ©-e-s dans des lieux laissĂ©s vides par leurs propriĂ©taires, mais pas dâillusion, la loi est trĂšs claire: le droit de propriĂ©tĂ© passe avant le droit au logement. Lâexpulsion est systĂ©matiquement dĂ©cidĂ©e par les juges.
JusquâĂ maintenant, le squat nâest pas pĂ©nalisĂ©. Il nâest pas supposĂ© mener en prison, et constitue une solution de secours pour des gens qui sans ça seraient Ă la rue (faut-il rappeler que selon la Fondation AbbĂ© Pierre il y a en France plus de quatre millions de personnes mal-logĂ©es ?).
En mettant au mĂȘme niveau lâoccupation de bĂątiments vides et abandonnĂ©s et la violation de domicile, ce projet de loi chercher Ă punir celles et ceux qui sont dans une impasse Ă©conomique et sociale. Et en ne faisant plus la part des choses entre des pratiques dâoccupation qui nâont pas grand-chose Ă voir entre elles, on peut se demander si les parlementaires veulent inciter Ă ce que les squatteur-euse-s ne fassent pas la part des choses non plus⊠Effectivement, si sâinstaller dans un domicile meublĂ© avec tout le confort, contrats dâeau et dâĂ©lecâ en cours, nâest pas moins risquĂ© pĂ©nalement que dâoccuper un bĂątiment vide et laissĂ© Ă lâabandon, alors quoi ?⊠Messieurs-dames les dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs, sĂ©natrices, on va occuper vos domiciles principaux ! Câest ça que vous voulez ?
Cette proposition de loi est insensĂ©e. Ce quâelle provoquerait si elle Ă©tait appliquĂ©e, câest encore plus de logements vides, et encore plus de gens Ă la rue. Sachant que dans ce pays il y a dĂ©jĂ plus de logements vides que de gens Ă la rue, qui nous expliquera le bon sens de cette proposition de loi ?
Si on suit bien leur logique, cette loi devrait mener beaucoup plus de gens en prison, alors que les taules sont déjà surpeuplées. Mais on tentera sûrement de nous rassurer en nous disant que des projets de construction de nouvelles prisons arrivent tout bientÎt⊠Intéressant projet que celui de mettre des pauvres à la rue, puis en prison simplement pour avoir essayé de dormir sous un toit.
Le 19 septembre, une commission mixte paritaire (composĂ©e de sept sĂ©nateurs et sept dĂ©putĂ©s) se rĂ©unira au SĂ©nat, Ă Paris, dans le but dâĂ©viter un nouveau passage du texte devant lâAssemblĂ©e et donc dâaccĂ©lĂ©rer la mise en application de la loi ELAN, et potentiellement de lâarticle 58 ter.
La RĂ©publique En Marche et Les RĂ©publicains semblent avoir en commun la haine des pauvres et lâamour des inĂ©galitĂ©s sociales. Les politicien-ne-s en gĂ©nĂ©ral, dĂ©putĂ©s, sĂ©nateurs et autres, ne font pas partie de celles et ceux qui galĂšrent pour se loger. La plupart dâentre eux partagent le privilĂšge de possĂ©der chacun-e plusieurs logements, tandis que nous autres nâen possĂ©dons aucun. Si nous ne squattons pas, nous devons nous ruiner pour nous loger, et remplir un peu plus les poches de gens qui ont dĂ©jĂ beaucoup plus dâargent que nous. Câest la logique du capitalisme, y compris dans un « Ătat social » comme la France. Alors que les politicien-ne-s, bourgeois-es de leur Ă©tat, protĂšgent leurs privilĂšges, ce nâest guĂšre Ă©tonnant.
Mais quand mĂȘme⊠La majoritĂ© LREM (La RĂ©publique En Marche) va-t-elle se soumettre aux desiderata de lâopposition de droite LR en faisant appliquer leur article 58 ter ? La suite, au prochain Ă©pisodeâŠ
La loi ELAN est une raison supplémentaire de se révolter et de vouloir en finir avec ce systÚme capitaliste qui détruit la planÚte et bousille nos vies.
Non Ă lâarticle 58 ter, non Ă la loi ELAN dans sa totalitĂ©, non Ă la justice de classe !
RASSEMBLEMENT CONTRE LA LOI ELAN
MERCREDI 19 SEPTEMBRE 2018, Ă 12H30
DEVANT LE SENAT, EN HAUT DE LA RUE DE TOURNON, PARIS VIe
MĂTRO ODĂON OU RER LUXEMBOURG
(On restera jusquâĂ la fin de la « commission mixte paritaire », qui peut durer plusieurs heuresâŠ)
Septembre 2018
Des squatteur-euse-s et des galérien-ne-s du logement de Paris-banlieue
Contact:Â personne@@@squat.net
Post-scriptum: ce texte est focalisĂ© sur lâaspect anti-squat du projet de loi ELAN, mais la loi ELAN dans son ensemble prĂ©sente dâautres points critiquables et problĂ©matiques, notamment lâarticle 40 bis qui permet la rĂ©siliation du bail de plein droit, et donc possiblement lâexpulsion de toute une famille locataire, lorsque lâun-e des habitant-e-s dâun logement a Ă©tĂ© condamnĂ©-e pour usage ou trafic de stupĂ©fiants. Pour plus dâinfos, voir le texte du DAL38.
Enfin, dâautres mobilisations auront lieu ces prochains jours contre la loi ELAN :
15/19 :Â Angers
18/09 : Lille, Grenoble, Montpellier, Rodez, Toulouse, Bordeaux, Limoges, Nantes, Rennes
[Télécharger le tract en PDF pour recto-verso A5.]
Loi anti pauvres, anti squat et anti logement : STOP Ă la loi ELAN !
Pour manifester contre la loi ELANÂ et la criminalisation des squats,
RDV le samedi 1er septembre à 15h à la sortie du métro Saint Jacques !
Dans le cadre de la loi logement ELAN, qui contient de nombreuses mesures « anti-pauvres » le SĂ©nat a votĂ© la criminalisation des occupants sans titre des « locaux Ă usage dâhabitation » (squatters, locataires et sous locataires non dĂ©clarĂ©s, victimes de marchands de sommeil…)
Le sĂ©nat a surfĂ© sur un mythe dĂ©magogique : celui qui veut faire croire Ă une armĂ©e de squatteurs qui menacerait les propriĂ©taires vacanciers ou hospitalisĂ©s. Dans ces hypothĂšses, la loi permet dĂ©jĂ , et depuis longtemps, lâĂ©viction quasi immĂ©diate du domicile dâautrui.
Les nouvelles facultĂ©s dâexpulsion sâattaqueront Ă dâautres : celles et ceux qui, pour se mettre Ă lâabri, vivre sous un toit et maintenir leur dignitĂ©, sâinstallent dans des locaux vacants, parfois vides depuis plusieurs annĂ©es. Ces immeubles vides ne sont le « logement » de personne, pas mĂȘme du propriĂ©taire en titre, mais ils deviendraient plus protĂ©gĂ©s que le droit de chacun de ne pas ĂȘtre Ă la rue. Expulsables sans jugement, ni dĂ©lai, les occupants seraient aussi passibles dâun an de prison et de 15 000 euros dâamende.
Dâautres prĂ©caires seront emportĂ©s au passage : les personnes logĂ©es ou hĂ©bergĂ©es par des propriĂ©taire sans scrupule ou des marchands de sommeil qui, sans contrat, ne pourront jamais prouver leur bonne foi.
La France compte 3 millions de logements vacants et la loi de rĂ©quisition reste inappliquĂ©e. Le nombre de sans abri, dâexpulsions sans relogement ou de demandeurs HLM atteint des records historiques. Alors que les loyers continuent Ă augmenter, les APL sont rĂ©duites et les aides Ă la construction de HLM sont supprimĂ©es.
De plus en lâĂ©tat des dĂ©bats, la loi ELAN prĂ©carise durement les locataires du privĂ©, aggrave lâaccĂšs au logement des personnes en situation de handicap, rĂ©tablit les sanctions financiĂšres contre les locataires, autorise la destruction sans jugement des maisons dans les quartiers informels en Guyane et Ă Mayotte. Elle permet d’expulser plus rapidement les familles endettĂ©es les moins riches ou lorsque l’un de ses membres consomme des stupĂ©fiants, elle marchandise le logement social et vient servir la vĂ©nalitĂ© des spĂ©culateurs et les intĂ©rĂȘts des investisseurs et des grands propriĂ©taires …
La loi ELAN pourrait ĂȘtre dĂ©finitivement adoptĂ©e dĂšs septembre, il y a urgence !
Nous demandons le retrait, dans la loi ELANÂ :
- de lâarticles 58 ter (anti squat) qui piĂ©tine le combat centenaire des mal logĂ©s, des associations, de lâAbbĂ© Pierre et de nombreuses personnalitĂ©s,
- de toutes les mesures anti-pauvres ou qui aggravent la crise du logement âŠ
Premiers signataires : DAL, Sortir du Silence, Syndicat de la Magistrature, United Migrants, Union Syndicale Solidaires…
Criminalisation des squats : la loi Ălan nous trompe Ă©normĂ©ment
Quelques éléments pour mieux comprendre pourquoi les discussions en cours sur la loi Elan concernent de prÚs les squatteuses et les squatteurs.
Article publié le 11 juillet 2018 sur Paris-Luttes.Info
Le projet de loi sur lâĂ©volution du logement, de lâamĂ©nagement et du numĂ©rique, dite « Loi Elan », est en discussion au SĂ©nat ce mois de juillet. Ce savoureux texte contient de nombreuses Ă©volutions contre lesquelles il serait utile et nĂ©cessaire de se mobiliser. Parmi elles, un Ă©lĂ©ment passĂ© inaperçu devrait faire bondir tous les squatteurs et squatteuses.
La Fondation AbbĂ© Pierre a menĂ© lâenquĂȘte et rĂ©digĂ© en juin 2018 une note instructive qui retrace la galerie des horreurs des diffĂ©rentes tentatives de criminaliser le squat ces derniĂšres annĂ©es. Extrait de lâintroduction :
Les rĂ©cents dĂ©bats parlementaires, dans le cadre du projet de loi ELAN, autour de onze amendements proposĂ©s par divers dĂ©putĂ©s, visant Ă modifier la lĂ©gislation relative Ă lâoccupation sans titre de la propriĂ©tĂ© dâautrui, tĂ©moignent dâune volontĂ© de mettre Ă mal des avancĂ©es obtenues en matiĂšre de lutte contre le mal-logement.Â
Ces amendements [âŠ] qui sâinscrivent dans la lignĂ©e de plusieurs propositions de loi sur le mĂȘme sujet, proposent, entre autre, dâĂ©largir la notion de violation de domicile, dĂ©jĂ lourdement sanctionnĂ©e, pour aller vers une pĂ©nalisation de lâoccupation de la propriĂ©tĂ© immobiliĂšre dâautrui.Â
Alors quâun arsenal juridique complet est dĂ©jĂ Ă disposition des propriĂ©taires souhaitant rĂ©cupĂ©rer la jouissance de leur bien, certains dĂ©putĂ©s nâhĂ©sitent pas Ă instrumentaliser des faits divers marginaux pour proposer des textes qui contreviendraient dangereusement aux droits et libertĂ©s constitutionnellement garantis.
Regardons maintenant de plus prĂšs, dans le texte actuellement dĂ©battu au SĂ©nat, lâamendement n°567 dit « amendement Daubresse » – du nom de ce charmant dĂ©putĂ© qui mĂšne depuis plusieurs annĂ©es une guerre personnelle contre les squats.Â
Il propose de remplacer en toute discrĂ©tion dans un article du Code PĂ©nal et dans un autre de la loi DALO le mot « domicile » par « local dâhabitation » [dĂ©tail ici].
Un changement anodin ? Certainement pas ! Un ami fĂ©ru de droit nous aide Ă y voir plus clair.Â
Un « domicile » est une notion juridique relativement prĂ©cise. Il sâagit soit dâune rĂ©sidence, quâelle soit principale ou occasionnelle, soit de locaux dâentreprise sâils sont encore occupĂ©s, mĂȘme ponctuellement [*]. En revanche, un « local », cela dĂ©crit Ă peu prĂšs tout et nâimporte quoi, et mĂȘme un lieu non couvert comme un terrain.
GrĂące Ă ce subtil tour de passe-passe linguistico-juridique, squatter une friche ou un bĂątiment laissĂ© vacant depuis des annĂ©es Ă des fins de spĂ©culation immobiliĂšre pourrait ĂȘtre sanctionnĂ© pĂ©nalement de la mĂȘme maniĂšre que sâintroduire dans lâappartement dâun.e de vos potes : un an dâemprisonnement, et 15 000 euros dâamende.
Alors à vos pieds de biche !
[*] Et oui, contrairement Ă ce que lâon pense souvent, la violation de domicile concerne aussi les locaux dâentreprise encore en activitĂ©. Pour ne donner quâun exemple mĂ©diatique, 9 militant.es de Greenpeace avaient ainsi Ă©tĂ© mis en examen pour violation de domicile aprĂšs avoir pĂ©nĂ©trĂ© au sein dâune centrale nuclĂ©aire… https://www.greenpeace.fr/nucleaire-merci/
Occuper un bùtiment vacant ne doit pas devenir un délit pénal
A l’heure ou sous le prĂ©texte d’une remise a plat des lois relatives aux logements, une partie des parlementaires et le gouvernement veulent lĂ©gifĂ©rer sur le « problĂšme des squats », il nous apparaĂźt important de mettre les choses au clair tant sur la rĂ©glementation existante que sur les avantages pour la sociĂ©tĂ© de ce mode d’habitation.
Cette tribune a été publiée le 9 juillet 2018 sur Mediapart.
Il existe des milliers de mĂštres carrĂ©s de logements vacants, et pourtant des personnes, au moins 140 000, nâont dâautres choix que de vivre dans les rues. Certaines sâintroduisent dans des bĂątiments vacants ou des terrains inoccupĂ©s pour se mettre Ă lâabri.
Dans le cadre du vote de la loi Elan, diffĂ©rents amendements et propositions de loi proposent, entre autres, dâĂ©largir la notion de violation de domicile, dĂ©jĂ lourdement sanctionnĂ©e, pour aller vers une pĂ©nalisation de lâoccupation de la propriĂ©tĂ© immobiliĂšre dâautrui. Alors quâun arsenal juridique complet est dĂ©jĂ Ă disposition des propriĂ©taires souhaitant rĂ©cupĂ©rer la jouissance de leur bien, certains parlementaires nâhĂ©sitent pas Ă instrumentaliser des faits divers marginaux pour proposer des textes qui contreviendraient dangereusement aux droits et libertĂ©s constitutionnellement garantis, en particulier le droit au logement. Soyons clairs, certains veulent faire croire quâun squatteur peut faire irruption dans votre salon, vous voler la tĂ©lĂ©commande et sâinstaller chez vous. Câest totalement faux. Le droit actuel se trouve ĂȘtre trĂšs protecteur face Ă la violation de domicile. Cette fake news vise uniquement Ă pĂ©naliser la majoritĂ© des occupations qui se font dans des bĂątiments ou terrains dĂ©sespĂ©rĂ©ment vacants, souvent pour de tristes raisons spĂ©culatives.
Se mettre Ă lâabri, mettre Ă lâabri les siens, sa famille, ses enfants, dans un bĂątiment vacant, un terrain inoccupĂ©, ne doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un dĂ©lit pĂ©nal. Il en va du respect de la dignitĂ© humain.
Le rĂ©seau Intersquat de Paris Ăle-de-France rassemble 23 lieux, squat ou ancien squat ayant obtenu une convention dâoccupation prĂ©caire, et bien dâautres existent Ă©galement en-dehors de ce rĂ©seau. Ces lieux rĂ©pondent avant tout Ă lâurgence et permettent Ă de nombreuses personnes prĂ©caires de disposer dâun toit. Selon une Ă©tude rĂ©alisĂ©e dans 30 squats par MĂ©decins du Monde, l’hĂ©bergement dans ces lieux reprĂ©sentent plus de 200 000 nuitĂ©es par an. Et il nâest pas rare que les services sociaux, devant la saturation des dispositifs dâhĂ©bergement, orientent des personnes vers nos lieux de façon informelle.
Au-delĂ de lâhĂ©bergement dâurgence, il est utile de rappeler ici dâautres impacts positifs que ces espaces amĂšnent dans les quartiers oĂč ils se situent : soutien au secteur de la crĂ©ation, Ă©vĂ©nements culturels accessibles Ă tous, actions locales (ateliers de rĂ©paration de vĂ©lo, coiffeur Ă prix libre, shiatsu, Ă©crivain public, accĂšs au droit, distributions alimentaires dâinvendus et AMAP, jardinageâŠ), pratique sportive populaire (boxe, danseâŠ) ou encore sensibilisation aux enjeux environnementaux (jardinage, agriculture urbaine, rĂ©emploiâŠ). Ă cette liste, il faut rajouter la richesse des Ă©changes tissĂ©s, que ce soit de maniĂšre informelle ou dans le cadre de projets, par la diversitĂ© des personnes qui les frĂ©quentent. Enfin, ces lieux peuvent ĂȘtre crĂ©ateurs dâemplois : ainsi, la Petite Rockette, ancien squat devenu ressourcerie, emploie dĂ©sormais plus de 20 personnes.
PlutĂŽt que de pĂ©naliser des personnes qui tentent simplement de sâen sortir face Ă la violence de la sociĂ©tĂ© française actuelle, il serait judicieux de trouver les moyens de mettre un terme au vrai scandale : celui de bĂątiments laissĂ©s volontairement vides alors que des personnes meurent dans la rue. Pour cela, le rĂ©seau Intersquat Paris vous interpelle aujourdâhui : attention Ă ne pas lĂ©gifĂ©rer Ă la hĂąte par effet dâaubaine politique, car cela aura des consĂ©quences humaines et sociales dramatiques.
Dans tous les cas nous le disons haut et fort : les squats ne sont pas ce que vous croyez. Et pour vous en rendre compte par vous-mĂȘme, venez visiter un de nos lieux. Vous risquez dâĂȘtre surpris !
Lâarticle 226-4 du code pĂ©nal punit lâintroduction dans le domicile dâautrui Ă lâaide de manĆuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, ainsi que le maintien dans le domicile qui peut suivre. Lorsque ces faits sont constatĂ©s de maniĂšre flagrante au sens de lâarticle 53 du code de procĂ©dure pĂ©nale, lâĂ©vacuation forcĂ©e est possible, permettant lâarrestation des auteurs de lâinfraction ; lâoccupant lĂ©gitime peut ainsi rĂ©cupĂ©rer lâusage de son domicile.
Le programme du 14Ăšme F.O.U
Les 10 ans du Festival des Ouvertures Utiles auront lieu du 4 au 10 juin.
Vous pouvez trouver le programme ici.
Merci à Maéva Challine pour la super vidéo !
L’Appel du FOU !
Afin de célébrer le dixiÚme anniversaire du Festival des Ouvertures Utiles, le FOU, le réseau Intersquat Paris vous invite pour un rassemblement international du 4 au 10 juin. Une opportunité de se retrouver entre squatteureuses du monde entier pour un grand festival autogéré.
Le FOU est habituellement un Ă©vĂ©nement assez artistique, durant lequel la plupart des squats du rĂ©seau ouvrent leurs portes et organisent tour Ă tour des Ă©vĂ©nements. Pour les dix ans, nous nous organisons diffĂ©remment. En raison de lâĂ©tat actuel du monde, nous aimerions axer la convergence de cette annĂ©e sur la lutte anti-capitalisme et la lutte contre les mĂ©canismes dâoppressions. Nous souhaitons Ă©galement mettre en lumiĂšre diffĂ©rents actes de rĂ©sistance, et mettre en pratique les changements que nous dĂ©fendons afin de lutter contre un systĂšme dĂ©passĂ© et toxique.
Le festival durera une semaine et incluera un programme dâexpositions, des tables rondes, des discussions et des prĂ©sentations, ainsi que des projections, concerts, performances.
Ceci est un appel Ă nous rejoindre et Ă prendre une part active dans lâorganisation du FOU et dans la mise en place dâun rĂ©seau international. Nous dĂ©sirons ouvrir un espace libre oĂč lâĂ©change, la parole, lâapprentissage, seraient possibles dans le plus grand respect. Afin dâen apprendre plus sur les squats, en France, en Europe, dans le monde, de partager nos expĂ©riences, nos luttes, nos problĂ©matiques, nos mĂ©thodes de rĂ©sistance⊠Bref, lâintelligence collective au service du combat pour un monde meilleur.
Vous ĂȘtes chaleureusement invitĂ©s Ă nous contacter par email Ă progfou18@riseup.net. Nous sommes ouvert-e-s Ă toutes vos propositions, suggestions, envies, que vous voudriez inclure au programme du FOU. Durant la semaine du festival, des espaces libres seront Ă©galement prĂ©vus, pour des temps dâimprovisations spontanĂ©es.
Camarades et ami-e-s sont bienvenu-e-s, afin de venir nous aider Ă prĂ©parer le festival, sâinstaller en amont, cĂ©lĂ©brer ensemble cette semaine de partage et de lutte, et pourquoi pas demeurer avec nous pour continuer le combat. Il est tout Ă fait possible de sâorganiser afin de permettre Ă des participants venus de loin de rester sur place. Et rappelez vous⊠Plus il y a de FOU, plus on rit !
Merci Ă Eloise Girard pour la magnifique affiche !
Soutien Ă la ZAD !
L’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a commencĂ© ce lundi 9 avril.
LâaprĂšs-midi se finit dans un bocage asphyxiĂ© par les gaz lacrymogĂšnes aprĂšs dĂ©jĂ de longues heures de rĂ©sistance face Ă la destruction dâhabitats et fermes de la zad. Au moins 9 lieux de vie collectifs ont pĂ©ri, avec leurs divers habitats particuliers brisĂ©s, leurs ateliers en miettes, leurs jardins piĂ©tinĂ©s : planchettes, planchouette, lama fĂąchĂ©, noue non plu, youpiyoupi, jessie james, phare ouest, chĂšvrerie, 100 noms…
Lâoffensive du gouvernement contre la Zad vise Ă dĂ©truire la possibilitĂ© de vies alternatives.
Des manifestations sont prévus en région parisienne.
Tenez-vous informé sur Paris-Luttes.info.
Ne nous laissons pas faire ! La ZAD vivra !
Plus d’info :
- Bilan dâune journĂ©e dâexpulsion sur la zad et appel gĂ©nĂ©ral Ă se rendre sur place pour stopper lâopĂ©ration – Rennes Info
- La Zad et la guerre civile mondiale – Reporterre
En avril, protégeons la ZAD de NDDL !
Invitation sur la Zad dĂ©but avril – Ils ne nous dĂ©couvriront pas dâun fil !
Le gouvernement a annoncĂ© aprĂšs lâabandon du projet dâaĂ©roport quâil lancerait des opĂ©rations dâĂ©vacuation des lieux de vie de la zad de notre-dame-des landes Ă partir du 31 mars. Petit poisson dâavril ? Pas dit : la prĂ©fecture a confirmĂ© encore rĂ©cemment ces intentions belliqueuses. Le dĂ©but du mois prochain pourrait donc ĂȘtre agitĂ© et dâemblĂ©e, nous entendons dans ces menaces un appel Ă nous rassembler.
Lâensemble du mouvement a affirmĂ© quâil sâopposerait Ă toute expulsion de celles et ceux qui ont su protĂ©ger ce bocage et souhaitent continuer Ă y vivre. Les appels Ă sâorganiser pour des rĂ©actions immĂ©diates dans la rĂ©gion et partout ailleurs sont plus que jamais dâactualitĂ©. Sur la zad, au moment oĂč lâEtat cherche Ă tout casser, nous allons continuer Ă construire les structures collectives et habitats de ce territoire dâexpĂ©rimentation et de luttes.
Nous invitons en ce sens Ă un premier temps fort fin mars dĂ©but avril afin dâĂȘtre nombreux.ses sur place et prĂȘt.e.s Ă se mobiliser. Ce sera aussi lâoccasion de prendre le temps de renouer des liens entre nous, avec les comitĂ©s, avec dâautres luttes et de penser lâavenir.
Plus d’informations dans l’appel publiĂ© sur zad.nadir.org.
Le CSA dâIvry menacĂ© dâexpulsion
Depuis fin mai 2017, une cinquantaine de personnes habitent au Vaydom, centre social autogĂ©rĂ© Ă Ivry. La rĂ©quisition de ce bĂątiment appartenant au CrĂ©dit Mutuel a permis de mettre Ă l’abri des familles, des prĂ©caires, des sans-papiers, tout en accueillant de multiples activitĂ©s : cours de français, boxe collective, capoeira, rĂ©cup-distrib, cinĂ©ma, rĂ©unions et dĂ©bats politiques, info-kiosque militant, cantines populaires tous les dimanches…
Le 31 octobre dernier, le tribunal d’instance d’Ivry avait accordĂ© aux habitants un dĂ©lai d’un an, ce qui leur permettait de rester dans les lieux jusqu’Ă mars 2019. Ce dĂ©lai permettait d’apporter une certaine stabilitĂ© pour tou·te·s les habitant·e·s en grande prĂ©caritĂ© et de les laisser souffler. Malheureusement, le propriĂ©taire a fait appel de la dĂ©cision et le dĂ©lai a Ă©tĂ© drastiquement rĂ©duit. Les habitant·e·s et leurs enfants risquent dĂ©sormais de se retrouver Ă la rue Ă la rentrĂ©e prochaine, en plein dĂ©but d’annĂ©e scolaire.
En attendant, le combat continue. N’hĂ©sitez pas Ă passer au Vaydom, notamment lors des cantines populaires tous les dimanches soir. C’est au 37 rue Marceau Ă Ivry-sur-Seine. Vous pouvez aussi les contacter par courriel : csa-ivry@riseup.net
Vous trouverez plus d’information dans cet article de Paris-Luttes.Info.
ArmĂ©s de masses, de haches, de disqueuses et dâune pelleteuse, vingt personnes ont saccagĂ© le squat de la RĂ©crĂ©
En matiĂšre de squat comme dans dâautres cas en Ă©tat de droit dâaucun nâest censĂ© se faire justice soit mĂȘme et encore moins dâen infliger les peines. Le 14 fĂ©vrier au matin, vingt personnes ont cependant dĂ©barquĂ© dans un squat installĂ© depuis trois mois Ă Aubervilliers. Ils Ă©taient armĂ©s de masses, haches, disqueuses et mĂȘme dâune pelleteuse. Pendant que certains coupaient les cadenas laissant accĂšs Ă la pelleteuse, dâautres ont sautĂ© les murs dâenceintes et sont entrĂ©s de force dans le bĂątiment. Ils ont attaquĂ© les espaces d’habitation et dâateliers et tout saccagĂ© sur leur passage. Vous pouvez voir lâĂ©tendu des dĂ©gĂąts sur cette vidĂ©o ou ces images. Ils sont revenus vendredi et ont arrachĂ© les fusibles alimentant le bĂątiment en Ă©lectricitĂ©.
Les assaillants ont frappĂ© plusieurs personnes du lieu et ont profĂ©rĂ© des menaces de mort.  Trois habitants ont dĂ» aller Ă lâhĂŽpital. Les attaquants se dĂ©clarent comme faisant parti du Five, un Ă©tablissement voisin qui veut rĂ©cupĂ©rer le bĂątiment de la RĂ©crĂ© pour Ă©tendre son activitĂ© de football en salle. Selon leurs dires, ils sont locataires du lieu, bien qu’ils n’aient apportĂ© aucune preuve et qu’ils tenaient un discours diffĂ©rent lors des premiĂšres rencontres. En effet, ils n’en sont pas Ă leur premiĂšre visite dans les locaux et savaient dĂ©jĂ depuis plus de deux mois que les habitants avaient Ă©lu domicile dans ce bĂątiment. Ils auraient dĂ» entamer une procĂ©dure dâexpulsion par voie lĂ©gale. Ils ont prĂ©fĂ©rĂ© se faire justice soi mĂȘme. Câest inadmissible. Nul nâest censĂ© ignorĂ© la loi dit lâadage et il nây a que le droit qui exerce la loi.
Un des gĂ©rants du Five a Ă©tĂ© le plus violent des agresseurs. ArmĂ© d’un merlin – une hache pour dĂ©couper du bois – il a frappĂ© Ă deux reprises un des habitants, dont une fois dans le dos. Les coups ont Ă©tĂ© donnĂ© heureusement depuis le cĂŽtĂ© masse du merlin, mais les sĂ©quelles auraient quand mĂȘme pu ĂȘtre grave. Il a ensuite donnĂ© deux coups de poing Ă un autre habitant et l’a menacĂ© de mort. Une plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e contre lui et il a passĂ© une journĂ©e en garde Ă vue. EspĂ©rons que ses actions ne restent pas impunies. EDIT : trois jours aprĂšs, plusieurs personnes sont venues menacer un habitant, en lui disant qu’il y aurait des reprĂ©sailles s’il ne retirait pas sa plainte.
Lors du dĂ©pĂŽt de plainte, un agent de police a signifiĂ© aux squatteurs que câĂ©tait normal, qu’il Ă©tait Ă Aubervilliers ici. La ville serait-elle un no-manâs land ? Bien que des agents de police soient arrivĂ©s dans les dix minutes qui ont suivi la prise dâassaut du squat, ce qui a permis d’Ă©viter le pire, ils ont conseillĂ© aux squatteurs de plier bagages. ApeurĂ©s et intimidĂ©s, certains sont partis, tandis que d’autres dorment toujours sur place et craignent pour leur sĂ©curitĂ©. On se croirait dans un mauvais western, sauf que ce n’est pas une fiction et que c’est aujourd’hui plusieurs personnes qui se retrouvent Ă la rue.
Depuis toujours, les propriĂ©taires ont eu recours Ă des formes dâintimidations, que ce soit par la force, lâargent, ou encore la justice. Or, les propriĂ©taires sont dans lâobligation de suivre la procĂ©dure lĂ©gale et ne peuvent utiliser de telles pratiques. Il est important quâune dĂ©cision judiciaire soit prise Ă lâencontre de la sociĂ©tĂ© Five et de son gĂ©rant, responsable de cette agression.
Le phĂ©nomĂšne squat nâest pas nouveau Ă Aubervilliers. Il est impĂ©ratif que la ville, les forces vives du milieu alternatif et les associations se mobilisent pour ne pas conforter les prĂ©jugĂ©s dâinsĂ©curitĂ© et de violence associĂ©s Ă Aubervilliers. Les installations de lieux culturels et associatifs est un vĂ©ritable poumon pour la ville. En tant que lieux de vie, les squats sont de vĂ©ritables laboratoires du vivre ensemble que les autoritĂ©s ne peuvent pas ignorer.
Attaque de la Récré : besoin de monde en urgence
La RĂ©crĂ© est un squat Ă Aubervilliers qui s’est fait attaquer ce mercredi 14 fĂ©vrier.
Alors qu’ils sont sur place depuis trois mois, une vingtaine de personnes sont venu chez eux tout casser, avec batte de base ball, outils et mĂȘme un engin de chantier. Ils ont frappĂ© plusieurs personnes du lieu et ont profĂ©rĂ© des menaces de mort.
Les attaquants font tous parti du Five, un établissement voisin qui veut récupérer le bùtiment de la Récré pour étendre son activité de terrain de football en salle. Plusieurs de ces personnes ont été identifiés par les habitants. Ils ont porté plainte auprÚs du commissariat, mais il y a peu de chance que cela aboutisse. Pourtant, ils ont des preuves vidéos des menaces.
Vous pouvez voir l’Ă©tendu des dĂ©gĂąts sur cette vidĂ©o ou ces images.
Les intimidations ont malheureusement fonctionnĂ© et l’Ă©quipe de la RĂ©crĂ© est en train de dĂ©mĂ©nager. Ils n’ont pas envie que cela dĂ©gĂ©nĂšre et qu’un d’entre eux ou un invitĂ© termine Ă l’hĂŽpital, voir pire.
Mais ce n’est pas fini. Vendredi, les malfrats sont revenus et ont arrachĂ© les fusibles alimentant le bĂątiment en Ă©lectricitĂ©. Les habitants ont peur qu’ils en profitent pour venir les attaquer dans la nuit.
Ils ont besoin d’aide dĂšs maintenant pour dĂ©mĂ©nager leurs affaires. Si vous avez, n’hĂ©sitez pas Ă ramener une lampe torche ou frontale et des outils !
La Récré est au 46 rue des écoles à Aubervilliers.
Tous au tribunal pour soutenir Alfidel, en prison pour squat !
Alfidel a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă un an de prison ferme pour une tentative dâouverture de squat assimilĂ©e par la justice Ă une tentative de cambriolage. L’audience d’appel aura lieu le 15 fĂ©vrier, Ă 9 h, pĂŽle 4, chambre 11, Cour dâappel de Paris, mĂ©tro CitĂ©.
Plus d’info sur Paris-Luttes.info.
La Maison Rose a besoin de vous !
Parce que trop d’adolescents sont abandonnĂ©s Ă la rue
Parce que les conditions d’accueil en France ne sont pas Ă la hauteur de la situation d’urgence
Parce que la majorité des refus de minorité sont infondés
Parce que les recours sont trop longs et sans assistance
Parce que leur quotidien est mĂ©connu du grand public et qu’il faut mĂ©diatiser cette rĂ©alitĂ© indigne
Parce que nous devons prendre nos responsabilités humaines et citoyennes.
Chaque jour à Paris arrivent de jeunes exilés. Peu importe les raisons de leur départ, ils sont ici, seuls et désorientés.
Une équipe de parisiens sensibles à la cause des exilés a donc investi un lieu vacant depuis plusieurs années pour les héberger : la Maison Rose.
Vous souhaitez aider le projet ? L’Ă©quipe de la Maison Rose a besoin de tous ces petits et gros objets pour que la maison fonctionne :
- Lits superposés
- OreillersÂ
- Draps simples
- Serviettes de bain
- Denrées non périssables : Pùtes/Riz/Semoule
- Huile/sucre/sel/thé noir
- Congélateurs
- SĂšche linge
- Bouilloires
- Ătendoirs Ă linge
- Ordinateurs pour des cours d’informatique
Si vous préférez les aider financiÚrement, voici le lien vers la cagnotte Leetchi.
Vous pouvez contacter l’Ă©quipe de la Maison Rose via leur compte Facebook.
Merci Ă toutes et Ă tous pour votre soutien, sans vous le projet n’existerait pas!
Expulsion des habitantes du 17-21 rue Ernest Savart
Ne faites pas confiance aux proprios et aux autorités
Article paru le 11 décembre 2017 sur squat.net
Samedi 9 dĂ©cembre 2017, en dĂ©but dâaprĂšs-midi, lâouverture dâun nouveau squat a Ă©tĂ© rendue publique Ă Montreuil, au 17-21 rue Ernest Savart.
Ce squat, oĂč sâĂ©taient installĂ©es environ 25 femmes, dont la plupart sont des migrantes venant notamment de CĂŽte-dâIvoire qui avaient Ă©tĂ© expulsĂ©es dĂ©but octobre du 30 rue Gambetta, Ă Montreuil [1], avait pour objectif dâĂȘtre Ă la fois un lieu dâhabitation et un lieu dâactivitĂ©s publiques ouvertes Ă toutes et tous.
Le tract reproduit ci-dessous explique plus en dĂ©tails la dĂ©marche des squatteuses, et notamment le fait que le tribunal administratif a condamnĂ© la Ville de Montreuil Ă reloger les expulsĂ©es du 30 rue Gambetta. Mais la Ville ayant fait appel de la dĂ©cision, celles-ci restaient sans logement, dâoĂč cette nouvelle ouverture de squatâŠ
Samedi 9 dĂ©cembre, alors que la plupart des soutiens Ă©taient Ă lâintĂ©rieur du bĂątiment avec les squatteuses, la police nâa pas tardĂ© Ă se pointer. Une premiĂšre voiture de flics en uniforme, dont certains dĂ©cident de passer par-dessus le portail pour tenter de pĂ©nĂ©trer dans le bĂątiment occupĂ©. Mais celui-ci est suffisamment bien protĂ©gĂ© pour empĂȘcher cette intrusion malvenue. Quelques temps plus tard, ce sont deux reprĂ©sentant-es de lâUGECAM [2], organisme propriĂ©taire du bĂątiment, qui arrivent et sâĂ©tonnent de lâoccupation de ce bĂątiment, pourtant laissĂ© Ă lâabandon depuis de longs mois, au moins depuis lâouverture de nouveaux locaux, place du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, Ă deux pas de lĂ [3].
La directrice sâavĂšre pourtant assez rapidement conciliante et envisage mĂȘme un accord pour convention dâoccupation, bail prĂ©caire ou autre. EntrĂ©e dans le bĂątiment avec des squatteuses pour constater que celui-ci est en parfait Ă©tat, elle dĂ©clare les yeux dans les yeux que pour elle « le cĆur lâemporte sur la raison », quâayant lâhabitude des situations de dĂ©tresse dans son travail elle ne pourrait pas mettre Ă la rue des femmes sans logement, surtout par le froid quâil fait en ce moment, et que les occupantes pouvaient avoir lâassurance de rester au moins jusquâĂ la fin de lâhiver. Certaines des squatteuses en avaient les larmes aux yeux de bonheur.
Une bien belle histoire, un scĂ©nario suffisamment rare pour ĂȘtre signalĂ©.
Mais malgrĂ© toute la sincĂ©ritĂ© qui peut transparaĂźtre dans les promesses lancĂ©es par les propriĂ©taires, comme par les politicien-ne-s ou tout-e reprĂ©sentant-e dâinstitution, les promesses nâengagent que celles et ceux qui y croient.
Le capital immobilier et potentiellement financier que reprĂ©sente la propriĂ©tĂ© privĂ©e sâoppose de fait Ă lâaccĂšs libre au logement. Ce sont deux rĂ©alitĂ©s qui sâaffrontent.
Juste avant les 48 heures du constat dâoccupation par les forces de lâordre, en tout dĂ©but dâaprĂšs-midi ce lundi 11 dĂ©cembre, câest avec dĂ©goĂ»t et colĂšre que les occupantes du 17-21 rue Ernest Savart ont vu dĂ©bouler les flics en nombre, pour expulser la bĂątiment, suite Ă un « arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral ». Ăvidemment en lâabsence de la directrice de lâUGECAM, qui a pourtant sa part de responsabilitĂ© dans cette dĂ©cision de mettre Ă la rue 25 femmes deux jours aprĂšs leur avoir promis quâelles passeraient lâhiver au chaud dans ce mĂȘme bĂątiment.
Finalement, la « raison » lâa emportĂ© sur le cĆur.
Le portefeuille et lâordre lâont emportĂ© sur lâentraide et la solidaritĂ©.
Notes:
[1] Plus dâinfos sur Paris-Luttes.info et dans quelques articles du journal Le Parisien: « Montreuil : des femmes et des enfants Ă la rue depuis une semaine » (13 oct. 2017), « Montreuil : la mairie assignĂ©e en justice par des squatteurs » (25 oct. 2017), « Montreuil : la mairie condamnĂ©e Ă reloger les squatteurs de la rue Gambetta » (27 oct. 2017), « Montreuil : lâespoir dâun relogement sâĂ©loigne pour les expulsĂ©s » (10 nov. 2017).
[2] Union pour la gestion des Ă©tablissements des caisses dâassurance maladie, prĂ©sentation historique de lâorganisme ici.
[3] « LâUGECAM Ile-de-France inaugure son nouvel Ă©tablissement : lâEspace PĂ©diatrique Alice Blum-Ribes » (14 mars 2017, sur le site de lâUGECAM Ile-de-France).
Un an ferme pour une tentative dâouverture de squat !
Le mardi 24 octobre, plusieurs camarades ont tentĂ© de rentrer dans une maison vide afin dây Ă©lire leur domicile. La surveillance bourgeoise de la propriĂ©tĂ© privĂ©e ne cesse de se perfectionner et la maison Ă©tait Ă©quipĂ©e dâun systĂšme dâalarme. Tous les camarades ont rĂ©ussi Ă prendre la fuite sauf lâun dâeux qui, restĂ© en arriĂšre, sâest fait arrĂȘter, et emprisonner…
Un soutien matĂ©riel, juridique, financier et moral est nĂ©cessaire Ă notre camarade. Un collectif sâest rĂ©uni et va proposer diverses initiatives (page facebook, lien) et des discussions avec ceux qui subissent la mĂȘme violence rĂ©pressive, de la police, de la justice, et de la prison.
Une cantine aura lieu le samedi 9 dĂ©cembre Ă partir de 12 h Ă la cantine des PyrĂ©nĂ©es (77 rue de la Mare dans le 20e arrondissement de Paris) pour rĂ©colter de lâargent pour les mandats et payer les avocats. Ă 14 h, le collectif se rĂ©unira pour dĂ©cider des suites et en particulier des initiatives envisagĂ©es autour du procĂšs en appel Ă venir.
Vous trouverez plus de détail sur cette sombre histoire ainsi que des moyens pour soutenir notre camarade emprisonné sur Paris-Luttes.info.
Squat’heure d’antenne a besoin de vous !
Salut Ă toi la squatteuse,
Salut Ă toi le squatteur,
Depuis 2 ans, une fois par mois (chaque 3e mercredi du mois, de 17h Ă 18h30 sur FM89.4 – Radio Libertaire), une petite Ă©quipe s’active Ă rĂ©aliser cette Ă©mission, invitant des squatteurs pour parler de leur quotidien, de leurs rĂ©ussites, de leurs dĂ©boires, de leurs activitĂ©s et tout et tout !
Mais depuis 2 ans, la petite Ă©quipe s’est rĂ©duite et s’est essoufflĂ©e. Il n’y a pas eu d’Ă©mission depuis septembre dernier et l’Ă©quipe est prĂȘte Ă rendre les clefs du local radio, si un nouveau souffle ne prend pas le relais !
Ce serait pourtant dommage qu’un crĂ©neau radio rĂ©servĂ© Ă l’actualitĂ© des squats, des TAZ, des ZAD, cesse !
Aussi, si tu as toujours eu envie d’animer une Ă©mission de radio, de rĂ©aliser des reportages, de passer des disques, de faire de la rĂ©gie son, c’est le bon moment pour nous rejoindre JEUDI 26 OCTOBRE Ă 19h Ă la Trockette (125 rue du Chemin Vert, MĂ©tro PĂšre Lachaise) et apporter toutes tes idĂ©es et ton Ă©nergie Ă cette aventure qui mĂ©rite de perdurer.
En espĂ©rant que Squat’Heure d’Antenne retrouvera un second souffle grĂące Ă vous, on vous espĂšre motivĂ© Ă venir tchatcher du futur de cette Ă©mission de radio !
Et il poussera demain, des squats comme des petits pains.
Salutations anarshowradiophoniques,
L’Ă©quipe !
LâĂ©tĂ© des expulsions continue, lâAttiĂ©kĂ© en fait les frais
Aujourdâhui 17 aoĂ»t 2017, Ă 6h30 du matin, le centre social auto-organisĂ© et habitĂ© de Saint-Denis, lâAttiĂ©kĂ©, a Ă©tĂ© expulsĂ©, Ă grand renfort de flics de tous poils, huissier, prĂ©sident et gestionnaire de la FĂ©dĂ©ration Française de Triathlon (propriĂ©taire du bĂątiment). Les habitant-e-s ont pu sortir sans arrestation et rĂ©cupĂ©rer certaines affaires. Le reste est parti dans un garde meuble dans une autre ville de la rĂ©gion parisienne et sera vraisemblablement rĂ©cupĂ©rĂ© dans les jours Ă venir.
Les ancien-ne-s occupant-e-s du centre social AttiĂ©kĂ© se rĂ©uniront ce soir Ă 19h au square de Geyter. PrĂ©sence bienvenue et nĂ©cessaire pour gĂ©rer lâurgence. Dâautres rendez-vous de soutien suivront.
De la tristesse, bien sĂ»r, face Ă cette nouvelle qui tourne une page de quatre ans de luttes, dâoccupations, de solidaritĂ© et dâamitiĂ©s, mais il reste encore tout un livre derriĂšre Ă gribouiller ! Soyez prĂȘt-e-s, « show must go on ! »
Publié le 17 août 2017 sur Paris-Luttes.info et Squat!net.
Le Bat K13 menacĂ© d’expulsion
Ouvert en janvier, le squat artistique K13 propose des initiations au rap ou au graffiti pour les jeunes du quartier. Il a rĂ©ussi en quelques mois Ă sâimposer comme un lieu de reconnaissance pour la culture de rue. Depuis le 10 aoĂ»t, le lieu est sous la menace dâune expulsion.
Plus d’info sur leur page ou dans cet article.
PROMOTIONS ET EXPULSIONS A VILLEJUIF
LE BOHELLEC COUPE L’ELEC !
Le vendredi 28 juillet, avenue Maxime Gorki Ă Villejuif, des employĂ©s d’EDF accompagnĂ©s par un groupe des policiers municipaux ont coupĂ© sans aucun prĂ©-avis l’Ă©lectricitĂ© de « la Gendarmerie ». Ce bĂątiment est occupĂ© depuis dĂ©cembre 2015 par une trentaine de personnes, prĂ©caires, handicapĂ©es et des familles avec enfants. Plusieurs des habitants ont ensuite Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©s devant chez eux par la police, qui affirmait « Nous travaillons pour la mairie ! »
Il y a un an la mairie avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© dĂ©boutĂ© devant les tribunaux d’une demande d’expulsion, au motif qu’elle n’est pas le propriĂ©taire du site. Aucun projet n’Ă©tant encore prĂ©vu pour ce site du conseil gĂ©nĂ©ral, les habitants ne sont pas sous le coup d’une procĂ©dure d’expulsion. Pourtant, il y a quelques jours la mairie a invitĂ© Bouygues Immobilier Ă s’installer à « La Gendarmerie » comme base de chantier pour la construction d’un projet d’habitation de luxe sur la parcelle mitoyenne. Les habitants ont naturellement refusĂ©, mais ont acceptĂ© que l’entreprise accĂšde Ă son arrivĂ©e Ă©lectrique pour brancher leurs machines. C’est suite Ă cela que les agents d’EDF accompagnĂ©s de la police municipale ont pu sectionner les cĂąbles d’alimentation, rendant difficile la reconnexion.
La ville de Villejuif, qui s’est lancĂ©e dans une sĂ©rie de grand projets immobiliers privĂ©s (http://www.leparisien.fr/villejuif-94800/la-zac-aragon-la-vitrine-du-futur-villejuif-a-l-heure-du-grand-paris-28-04-2016-5751663.php), utilise tous les moyens pour complaire aux promoteurs. Cette coupure est un nouvel Ă©pisode dans une longue sĂ©rie de coups de force. Citons dans un pĂ©rimĂštre de 50 m. le garagiste d’en face qui a Ă©tĂ© expulsĂ© la semaine derniĂšre, ou deux familles avec plusieurs
enfants qui ont été mises à la rue cet hiver en laissant à peine le temps de ramasser leurs affaires.
Le commissariat de police a refusĂ© d’entendre les habitants qui dĂ©nonçaient cette coupure illĂ©gale, et qui met en danger notamment les enfants en bas Ăąge et les personnes dont le traitement doit ĂȘtre maintenu au frais.
Ni le dĂ©pĂŽt de plainte, ni la main courante n’ont donc Ă©tĂ© enregistrĂ©s, au motif que les habitants sont sans droits ni titre.
Ainsi la police nationale couvre les agissements des agents municipaux.
Il est important de rappeler qu’Ă la Gendarmerie, une association accueille des personnes en grande prĂ©caritĂ©. Certaines y trouvent un endroit oĂč dormir, manger, prendre une douche chaude ; des parents isolĂ©s peuvent y accueillir leurs enfants, et des personnes fragiles y trouvent une stabilitĂ©. Il s’agit lĂ de besoins auxquels la collectivitĂ© a du mal Ă rĂ©pondre. Pourtant, la politique du maire, Franck Le Bohellec, semble privilĂ©gier la promotion immobiliĂšre de standing.
Cette coupure brutale d’Ă©lectricitĂ© laisse prĂ©sager d’une expulsion illĂ©gale et sans prĂ©avis.
Les habitant-es de La Gendarmerie
Expulsion des Baras Ă Bagnolet
AprĂšs l’expulsion ce matin du squat du collectif Baras Ă Bagnolet :
- rassemblement jeudi 29 juin à 20h au métro Gallieni, sous le pont.
- rassemblement ce vendredi soir 30 juin, Ă 19h, devant la mairie de Bagnolet (mĂ©tro Gallieni). Besoin de monde pour faire pression et permettre aux membres du collectif dâintervenir au Conseil municipal.
- manifestation, dimanche 2 juillet, à 14h, départ de la mairie des Lilas.
Le collectif a besoin de matos pour camper les prochains jours (matelas, couvertures, tentes) et possiblement de quoi cuisiner (rĂ©chauds, casseroles, …).
Cet article a été publié le 29 juin 2017 sur le blog de Jean-Jacques Birgé.
Ce matin les CRS ont expulsĂ© les 200 travailleurs sans papiers du Collectif des Baras qui squattaient depuis 4 ans un bĂątiment inoccupĂ© de Bagnolet en attendant que les tractations aboutissent entre le nouveau propriĂ©taire (Natixis lui avait vendu entre temps), la Mairie, les associations comme RESF et la Ligue des Droits de l’Homme et ceux que l’armĂ©e française a chassĂ©s de Libye suite Ă la guerre contre Khadafi. La plupart de ces Africains sont maliens, mais sept autres pays d’Afrique centrale sont reprĂ©sentĂ©s.
Ils en ont lourd sur le cĆur. Ils croyaient ce qu’on leur avait appris, que la France Ă©tait la patrie des Droits de l’Homme, mais ils savent maintenant que la colonisation continue sous un autre visage. Sans papiers français, puisqu’ils ont ceux de leurs pays respectifs et mĂȘme des papiers europĂ©ens reconnus en Italie mais pas chez nous, ils sont exploitĂ©s par des entrepreneurs peu scrupuleux qui les payent au noir largement en dessous du SMIC. Eux ne rĂȘvent que d’une chose, qu’on leur donne ces papiers qui leur permettraient de travailler lĂ©galement, de louer un logement, de vivre comme nous en avons le loisir. On va les regretter dans le quartier. On n’a rarement eu de voisins aussi tranquilles et charmants !
Je n’avais encore jamais vu un policier arborant une Ă©charpe tricolore. On me dit que c’est la loi et qu’il reprĂ©sente le Commissariat des Lilas. Ils y Ă©taient dĂšs 6h30. Tony di Martino, Maire socialiste de Bagnolet, avait promis de nous prĂ©venir dĂšs qu’il serait averti de l’intervention. Il n’en a rien fait. Pourtant il le savait en amont, c’est la loi. Comme nous n’Ă©tions que deux au petit jour avec une jeune fille Ă jouer les tĂ©moins pour Ă©viter des dĂ©bordements des Robocops, je lui faisais remarquer que certains gradĂ©s avaient une tĂȘte de facho, ils m’ont menacĂ© de garde-Ă -vue. Je ne les avais pas insultĂ©s directement, c’Ă©tait une messe-basse. Ils rĂ©pĂ©taient comme des machines : « Vous ne connaissez pas mes origines ». C’est vrai, mais je sais ce qu’ils sont devenus. C’est triste de voir ces prolos endosser l’uniforme pour cogner sur les plus dĂ©munis.
Un des Baras Ă qui ils refusaient de rĂ©cupĂ©rer leurs affaires et les documents officiels dont ils ont cruellement besoin s’est Ă©nervĂ©. Ils vont lui coller un rapport monstrueusement exagĂ©rĂ©. Je les entendus en parler en se frottant les mains. Les Baras qui Ă©taient Ă l’intĂ©rieur du bĂątiment ont pris ce qu’on peut tirer avec deux mains, mais une dizaine des travailleurs de nuit qui rentraient n’ont rien eu le droit de rĂ©cupĂ©rer. Les policiers leur avaient pourtant promis. Ils ont arguĂ© qu’il y avait eu violence et qu’il faudrait revenir dans les jours suivants avec huissier. En attendant les parpaings montent devant les vitres de l’ancienne Antenne PĂŽle Emploi dĂ©saffectĂ©e oĂč ils logeaient tant bien que mal depuis 4 ans. Comme s’il n’y avait pas assez de SDF dans la rue, la police de Macron en a rajoutĂ© 200.
[Publié le 29 juin 2017 sur le blog de Jean-Jacques Birgé.]
Un lendemain électoral douloureux : le département de Seine-Saint-Denis expulse la crÚche Berthier à Pantin
Un lendemain électoral douloureux : le département de Seine Saint-Denis, à peine les bureaux de vote fermés, demande aux occupants de la crÚche Berthier à Pantin de partir alors que les travaux ne sont pas programmés. Les mal-logés sont toujours plus nombreux, mais le bùtiment va rester vide, et pour longtemps.
La crĂšche Berthier Ă Pantin a Ă©tĂ© dĂ©saffectĂ©e en 2012. Bien que la fermeture de la crĂšche soit programmĂ©e de longue date, le bĂątiment restera vide pendant prĂšs de quatre ans. Le chauffage est Ă fond et des fuites dâeau commencent Ă lâabĂźmer sĂ©rieusement. Câest dans cet Ă©tat que les habitant-e-s de la CrĂšche le trouvent en mars 2016. Ils y emmĂ©nagent, arrĂȘtent sa dĂ©gradation et leur nombre monte vite Ă 15 personnes : Ă©tudiants, migrants, travailleurs sociaux et mĂȘme une femme enceinte, tous et toutes prĂ©caires qui vivaient auparavant sur le canapĂ© dâami-e-s, dans des voitures et mĂȘme pour certain-e-s dans la rue.
Depuis leur arrivĂ©e, la demande des habitant-e-s est simple : pouvoir rester dans les lieux jusquâau dĂ©but de travaux ou jusquâĂ la vente du bĂątiment, qui appartient au DĂ©partement de la Seine Saint-Denis. Le propriĂ©taire refuse en bloc tout nĂ©gociation et assigne rapidement les habitant-e-s en justice. Câest ainsi que le 16 avril 2017, la Cour dâAppel de Paris dĂ©cide de leur expulsion sans dĂ©lai.
Les habitant-e-s bĂ©nĂ©ficient dâun court rĂ©pit, car le Conseil dĂ©partemental rechigne Ă procĂ©der Ă des expulsions durant les Ă©lections. Mais ce rĂ©pit ne sera que de courte durĂ©e. Les Ă©lections terminĂ©es, le Conseil dĂ©partemental va pouvoir profiter de la pause estivale pour procĂ©der Ă son lourd programme dâexpulsion. Ainsi, le 19 juin 2017, soit le lendemain des Ă©lections, un huissier passe dĂ©poser les commandements de quitter les lieux. Les habitant-e-s ont jusquâau 3 juillet pour sâen aller, lâexpulsion par les forces de lâordre Ă©tant dĂ©jĂ programmĂ©e. La mort dans lâĂąme et sans rĂ©el choix, les habitant-e-s acceptent de partir de « volontairement ».
Pourtant, rien nâobligeait le Conseil dĂ©partemental a procĂ©der Ă cette expulsion.
En effet, la vente du bĂątiment nâest encore quâun projet, dâautant plus que celui-ci est classĂ©, et par ailleurs quâil jouxte un centre mĂ©dico-social, toujours en activitĂ© et appartenant au mĂȘme ensemble immobilier. Si le dĂ©mĂ©nagement de ce dernier est bien prĂ©vu, cela ne se fera quâen 2019 au mieux, vers un nouveau lieu qui nâest pour lâinstant encore quâun terrain vague !
La visite dâouvriers passĂ©-e-s mesurer la taille des fenĂȘtres et des portes il y a quelques jours semble indiquer que la crĂšche, une fois vide, sera murĂ©e. Ainsi, une fois lâexpulsion effectuĂ©e, la crĂšche risque fortement de rester vacante pendant plusieurs annĂ©esâŠ
Oui, Le Conseil dĂ©partemental aurait pu laisser des mal-logĂ©-e-s habiter dans les lieux, ce qui permettait au passage dâentretenir le bĂątiment sans frais.
Mais non, le Conseil dĂ©partemental prĂ©fĂšre y laisser du vide et dĂ©penser lâargent du contribuable afin dâempĂȘcher dâautres mal-logĂ©-e-s de sây installer.
Encore un exemple qui prouve quâavec dâun peu de bon sens et de courage politique on peut remĂ©dier Ă des situation dâimpasse social, mais cela semble malheureusement denrĂ©e rare ces jours-ci.
En attendant, les habitants et les habitantes de la crĂšche pourront retourner vivre dans la rue.
Centre social Attiéké : dernier round ?
Communiqué du 18 juin 2017
Le centre social AttiĂ©kĂ©, auto-organisĂ© et habitĂ©, sera expulsĂ© dâici au 27 juin, selon lâhuissier du propriĂ©taire et la prĂ©fecture du 93. AprĂšs presque quatre ans dâoccupation du 31 bld Marcel Sembat Ă Saint-Denis, câest la fin. Nous lâespĂ©rons bruyante.
Nous reprenons les piquets de veille matinaux Ă partir du mercredi 21 juin (pas le week-end) : RDV Ă 6h devant lâAttiĂ©kĂ©. CafĂ©, thĂ©, gĂąteaux et bonne humeur au programme.
Le jour de lâexpulsion :
- il faudra faire nombre pour Ă©viter toute violence des forces de lâordre, et que les habitant.e.s puissent rĂ©cupĂ©rer toutes leurs affaires sans exception
- aprĂšs lâĂ©vacuation, point dâinfo au square De Geyter Ă 40 mĂštres de lâAttiĂ©kĂ©
- rassemblement Ă 18h devant la mairie de Saint-Denis
Nous exigeons :
- la rĂ©quisition dâun bĂątiment vide ou la mise Ă disposition gratuite dâun local confortable sur Saint-Denis
- le relogement et la rĂ©gularisation des habitant.e.s de lâAttiĂ©kĂ©
Nous tiendrons les permanences dâentraide du centre social jusquâau bout.
Nous sommes solidaires de la centaine dâhabitant.e.s du 57-59 avenue Wilson (propriĂ©tĂ© de Plaine Commune) menacĂ©.e.s dâĂ©vacuation depuis peu.
Et longue vie au jeune centre social autogéré du 37 rue Marceau à Ivry.
La dynamique de lâAttiĂ©kĂ© renaĂźtra-t-elle de ses cendres ? Venez donc en parler sur les piquets.
La lutte continue !
Vive lâauto-organisation !
Que les occupations fleurissent !
Logement, papiers, liberté pour tou.te.s !
Le collectif de lâAttiĂ©kĂ©
31 bld Marcel Sembat, St-Denis / 31marcelsembat@riseup.net /Â https://collectifattieke.wordpress.com
C’est la Semaine Sauvage !
Le Clos Sauvage prend de l’avance sur la rĂ©forme du code du travail et passe Ă la semaine de 9 jours. OrganisĂ©e par toute l’Ă©quipe du Clos, dirigĂ©e par un chat avec un chapeau sur la tĂȘte, la semaine sauvage t’emmĂšne sur les rivages pas sages du 9-3.
vendredi 16 juin
19h : BĂȘte de foire ! – cabaret musical
samedi 17 juin
17h : « OpprimĂ©es » de la Compagnie Vent Debout – thĂ©Ăątre engagĂ©
dimanche 18 juin
16h : Les aprĂšs-midis nomades dâAbel – danse
20h : Des Impros et des Ailes – improvisation thĂ©Ăątrale
lundi 19 juin
18h : SoirĂ©e poĂ©sie musicale avec les dents – poĂ©sie musicale un peu trash
mardi 20 juin
20h : ScĂšne ouverte sauvage – poĂ©sie, thĂ©Ăątre, danse, musique…
samedi 24 juin
19h : EspĂšce de bouffonnes – trio de clownes
dimanche 25 juin
16h : JournĂ©e en famille : ateliers et projection – film et atelier
21h : « Une proposition » de Juste avant la compagnie – thĂ©Ăątre
Le 13Ăšme FOU, c’est dĂ©jĂ fini !
Avec 75 événements répartis sur 27 lieux dont 19 squats,
La 13Úme édition du FOU a été un grand succÚs !
Comme on a tous adoré, on devrait repartir sur un rythme de deux festivals par an.
La prochaine Ă©dition devrait ainsi avoir lieu Ă l’automne.
En attendant, la lutte continue et les squats franciliens regorgent d’activitĂ©s.
Des événements sont postés quotidiennement sur le présent site ainsi que sur radar.
La plupart des lieux ne publiant pas leur Ă©vĂ©nements sur ce site en dehors du FOU, le mieux est donc de suivre l’actualitĂ© de chaque lieu via leurs moyens de diffusion favoris (site, rĂ©seaux sociaux, lettre d’information, affichage) ou tout simplement de s’y rendre rĂ©guliĂšrement !
Le Festival du Théùtre Sauvage
Du 12 au 21 mai, le Clos Sauvage organise le Festival du Théùtre Sauvage.
10 jours de festival, 17 spectacles, 9 ateliers.
Et bien entendu, l’entrĂ©e est libre !
Vous pouvez trouver le programme du festival ici.
Alerte expulsion
Tentative d’expulsion en cours au 43 boulevard Victor Hugo a Saint Ouen Ă 2mn de la mairie.
Besoin de monde sur place. Merci de relayer l’info !
Grande manifestation contre les expulsions. Appel de l’AttiĂ©kĂ©.
Depuis le 1er avril 2017, le centre social AttiĂ©kĂ© est expulsable, aprĂšs trois ans et demi dâoccupation du 31 bld Marcel Sembat Ă Saint-Denis.
Une manifestation contre lâexpulsion est prĂ©vue samedi 8 avril Ă 14h, dĂ©part mĂ©tro Porte de Paris (ligne 13 / tramway 8).
Vous pouvez lire leur appel sur leur site.
Appel A temoignage Petite Maison
BONJOUR TOUS-TES !
On a besoin de vous !
A toutes les personnes qui nous ont contactĂ© pour des rĂ©pĂšts, rĂ©unions, expo, concert, scĂšne ouverte, rencontres, dĂ©bats projections &more! Particuliers dĂ©ters, artistes, militant-e, collectifs ….
Envoyez à ras@squat.net : un petit blabla sur votre taff et ce que vous y avez fait dans le lieu. Et ce que la petite maison, en tant que squat, vous a permit de réaliser et dans quelles conditions. Un petite photo avec serait top. No pdf.
Squattement votre,
Nous.
QUEERFOOD SOUTIEN !
QUEERFOOD de SOUTIEN
PROCĂS EN APPEL DE L’EXPULSION ILLĂGALE D’UN LIEU FĂMINISTE Ă PARIS :
SOLIDARITĂ CONTRE LA RĂPRESSION !
Le mercredi 8 février 2017
Ă partir de 19H30
Ă la Nouvelle RĂŽtisserie, 4 rue Marie et Jean Moinon dans le 10e
* Repas vegan Ă prix libre *
Parce que nous sommes un groupe fĂ©ministe qui s’organise sans hommes cisgenres ; parce que nous voulons crĂ©er des espaces sans autoritĂ©, des espaces collectifs de lutte, d’habitation, d’entraide et de partage des savoirs ; parce que nous voulons combattre tout ce qui nous oppresse…
…Nous avons occupĂ© une maison inhabitĂ©e depuis 6 ans en septembre 2014.
ExpulsĂ©Es illĂ©galement par les flics supplĂ©Ă©s par la BAC, quatre d’entre nous ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es et placĂ©es en garde-Ă -vue. Suite au procĂšs pĂ©nal, elles ont Ă©tĂ© condamnĂ©es Ă une peine avec sursis (3 mois de prison et 2000 euros d’amende) assortie de 2174 euros d’amende au profit des proprios (prĂ©judices matĂ©riel et moral, frais de justice).
Nous avons fait appel de ce jugement et le procÚs est fin février.
Nous voulons des espaces fĂ©ministes d’habitation et de lutte !
Contre toutes les expulsions !
Les logements sont Ă celleux qui les habitent !
Trans, gouines, meufs, femmes, lesbiennes, précaires, féministes,
OCCUPONS l’espace !
VENEZ NOUS RENCONTRER ET ĂCHANGER AUTOUR D’UN BON REPAS Ă LA QUEERFOOD DE SOUTIEN LE MERCREDI 8 FEVRIER Ă PARTIR DE 19H30!
MANIFESTE F.O.U.
F.O.U. â STATE OF EMERGENCY
Press release. Stop. The Festival des Ouvertures Utiles (F.O.U.) is coming. Stop. To different places. Activist arrests, COP21, the LOPPSI Law, National State of Emergency. RESISTANCE. Stop. Meet, share. Stop. Expositions, conferences, cinema club and concerts. Stop. Come one and all. Stop.
F.O.U. Constitution
ART. F.O.U. 0:
Art. 25 of the Universal Declaration of Human Rights:
âEveryone has the right to a standard of living adequate for the health and well-being of himself and of his family, including food, clothing, housing and medical care and necessary social services, and the right to security in the event of unemployment, sickness, disability, widowhood, old age or other lack of livelihood in circumstances beyond his control.â
ART. F.O.U. 1:
From rent wars to temp work, squats respond to necessity by sharing goods.
We are legitimate occupants with no rights nor titles for buildings left empty without any real inhabitants.
ART. F.O.U. 2:
Requisition and civil disobedience, the squat is an alternative and a place to defend.
Housing for international emergencies, a public utility and a home for alternative lifestyles that are not so uncommon.
ART. F.O.U. 3:
Free spaces of creativity and exchange, squats gather each year for F.O.U. to open doors and minds.
ART. F.O.U. 4:
F.O.U., an inter-squat magma, will witness the assembly of different spaces coming together to move in the same direction for one month.
ART. F.O.U. 69:
Pleasure in your neighborhood, F.O.U. is a free-access festival!
No visa nor vision, bring your own contribution
ART. F.O.U. 5:
Release your art, mobilize your know-how and energy, during F.O.U. youâll see just about everything!
F.O.U. Loose Thread: One F.O.U. can conceal another. To want is to F.O.U. It takes a F.O.U. to know one. A rolling F.O.U. gathers no moss.
END F.O.U. Press Release
SOS BAB EL OUED – PARIS INTERSQUAT
« En 1995 on ne savait pas qu’on faisait de la politique »
« s’engager comme citoyen (âŠ) sauver le pays »
On est en AlgĂ©rie. 33 ans aprĂšs le dĂ©part officiel de la France, le renversement du gouvernement provisoire, le coup d’Ă©tat militaire, les premiĂšres manifestations massives et leur rĂ©pression, la montĂ©e du parti islamiste, les tentatives de dĂ©mocratisation et prĂšs de 10 ans de guerre civile, 10 ans d’assassinats, de peur aussi.
Alger, un quartier : Bab El Oued.
« on nâavait pas le choix, soit on sâen va Ă lâĂ©tranger, soit on reste pour lutter et crĂ©er un espace de rĂ©sistance »
La reconstruction vient d’en bas, de la rue et de ses habitants, ça a toujours fonctionnĂ© comme ça.
Alors le besoin de crĂ©er un lieu d’accueil sĂ©curisĂ©, d’expression libre, et surtout de prendre soin de la relĂšve, des jeunes, des enfants. SOS BAB EL OUED. Voila le nom que ça prend dans cette ville.
« ici c’est la maison ».
SOS BAB EL OUED, est une association et une Ă©cole militante contre le mal ĂȘtre des jeunes, sous-estimĂ© par l’ingĂ©rence d’un gouvernement. Il s’y dĂ©roule des ateliers, cours de soutien scolaire gratuit, espace musical libre, spectacle, cours d’anglais, salle de rĂ©pĂ©tition, fĂȘtes, accueil des volontĂ©s et projet de jeunes citoyens : un lieu de partage oĂč l’entraide devient une rĂ©ponse prouvant son efficacitĂ©. Nous ça nous parle.
Sans espace d’expression et de crĂ©ation, tout se perd : les rĂȘves, les envies, la dĂ©termination, la confiance en soi. Et avec, la nĂ©cessitĂ© d’entreprendre pour construire.
SOS Bab EL Oued organise la relĂšve et soigne la jeunesse en leur redonnant confiance par l’apprentissage et la possibilitĂ© de s’exprimer comme on l’entend. Ca se sent dĂšs que tu poses un pied chez eux. Sourires, enfants, ado, trentenaires, blagues, filles, garçons, musique live de fond et Charlie Chaplin sur les murs !
Cet espace a laissĂ© s’Ă©panouir le rap comme langage et tĂ©moin d’une poĂ©sie moderne. C’est comme ça qu’on a rencontrĂ© GENOXY, un duo de rappeurs qui ont Ă©voluĂ© au sein de l’association. Ce sont eux qui se dĂ©placent le 30 dĂ©cembre Ă Paris, Ă la Petite Maison, pour une soirĂ©e concert, projection et open mic !
SOIREE SOS BEB EL OUED, pour contre-carrer l’Ă©cole de la haine par l’Ă©change, le partage et la solidaritĂ©. On soutient ces fourmis qui se battent au quotidien pour s’exprimer et crĂ©er des lieux oĂč toutes personne est libre d’ĂȘtre elle-mĂȘme, et de trouver sa place peu importe l’Ă©tat du systĂšme en place.
Parce que la désobéissance sans soutien de masse ne peut fonctionner,
On vous attend Ă la Petite Maison le 30 dĂ©cembre : SOIRĂE DE SOUTIEN SOS BAB EL OUED !
++Â sos bab el oued : https://www.facebook.com/Sosbabeloued.97/?fref=ts
SACRILEGE DE L’ACCES LIBRE !
Nous rappelons Ă toutes et tous, qu’en aucun cas l’accĂšs de La Petite Maison n’est restreint, peu importe la ou les « bonnes » raisons.
Si quelqu’un vous dit le contraire, forcez le passage.
Une erreur s’est produite mardi dernier pour la scĂšne ouverte Self-ish , par manque de communication. C’est avec beaucoup de paillettes que nous nous excusons du sacrilĂšge.
Punk is not dead.
Bisous surtout.
La Petite Maison.
2Ăšme bougie pirate !
Tout doit disparaitre. Comme si lâhumanitĂ© avait 50 ans.
On rase lâhistoire, elle nâest pas rentable.
LâĂ©conomie comme enfant diabolique du « travail, famille, patrie ». « Ca » dirige notre quotidien, notre paysage urbain.
Regardez lâhistoire a disparu, plus rien nâa de passĂ©, les rues se meurent.
Le 11Ăšme arrondissement, un quartier populaire dâartisans. Lieu nouvellement tĂ©moin dâune guerre rendue moins lointaine Ă ses habitants. La commune, Aligre, Bastille, Charonne… Il est rĂ©voltĂ© et vivant dans les livres ce quartier. Mais ca bouge. Bientot on ne pourra quây manger et boire dans cet arrondissement. Moins dâintĂ©ractions, moins de culture, moins dâaccessibilitĂ©, plus de bouffe, plus de consommation : massacre cĂ©rĂ©bral de masse, â oublie tes envies et remplis toi !â
Pour sur y a des survivants : lâassociation de quartier Saint Bernard, le jardin potager rue Trousseau, la commune dâAligre, le palais de la Femme, les petits thĂ©atres… Ca fourmille encore, mais pour combien de temps ?
Et comment se saisir de ce problĂšme qui nâa pas de forme physique. Câest un mouvement social de masse oĂč lâargent est le seul critĂšre. Câest « ca » qui nous permet de rĂ©pondre Ă notre besoin de sociabilitĂ© dont la diversitĂ© de choix est fortement restreinte :Â
Quâest ce quâon fait ce soir : nouilles ? burger ? bo-bun ? fish & chips ? crĂȘpes ? vin blanc ? biĂšre ?
A croire quâon se laisse rĂ©duire Ă manger et boire, pipi et caca.
Nous avons laissĂ© notre horizon se rĂ©trĂ©cir. Depuis le temps que lâhomme vit en groupe dans la citĂ©, les intĂ©ractions entre nous se sont drastiquement evaporĂ©es. Sauf sur les terrasses ou dans les restaus. Et quand bien mĂȘme…
Notre seul point commun doit-il vraiment ĂȘtre lâargent qui nous permet de boire le mĂȘme vin sur la mĂȘme terrasse dâun nouveau bar concept ?
Nous, on essaie dâĂȘtre vivants dans ce contexte oĂč lâon nous fait croire que lâĂ©conomie dĂ©termine ce que tu peux ĂȘtre. Ce « nous » reprĂ©sente autant dâidĂ©es que de personnes, alors donnons lui une forme, celle dâun lieu : La Petite Maison, 8 rue Godefroy Cavaignac.
Lieu alternatif, squat, appelez-ça comme bon vous semble. Nous on lâappelle la maison.
Au nom de la dĂ©brouille et de lâautonomie, on est rentrĂ© en septembre 2014, pour y vivre. Et rapidement, on se dit que lâespace mĂ©rite dâĂȘtre partagĂ© et ouvert. Parce que ça nous manque Ă nous dans la ville, alors on va le faire.
Câest surement ça quâon nous reproche : notre besoin dâĂ©changer et de partager, de dĂ©couvrir ce que font les autres, de sâexprimer, de sâĂ©merveiller, de critiquer, de construire, de crĂ©er, dâaider, de se donner ce dont on a besoin, rĂ©pondre Ă ce quâon ne peut sâoffrir. Soit parce que ça nâexiste nulle part, soit parce que lâargent le rend inaccessible.
Alors certains vont nous balayer de la main dâun qualificatif nĂ©gligemment hautain du genre âpff squat artiâ, pendant que les autres nous toisent derriĂšre leur cigarette cousue en Ă©talant combien sale et paria nous sommes : mauvais citoyens.
Pourtant en 2 ans on en a regroupĂ© et accuellit du monde. Surement assez pour se faire dĂ©tester par tout le monde dâailleurs. Mais tant quâon reste intĂšgre avec nous meme, nous on se porte bien.
En deux ans, on a dépassé :
 les 1000 nuitĂ©s dâhĂ©bergement dâurgence Ă plus ou moins long termes ;
 la centaine de collectif a venir occuper le lieu ;
 la centaine de scÚne ouverte qui se multiplie par deux si on y ajoute les jams ;
 de lâespace pour des rĂ©pĂšts en accĂšs libre idem pour lâespace de travail !
Que dâoccasions de ne pas ĂȘtre dâaccord, de se prendre la gueule.. Mais nous on sâen souviendra.
La SIEMP -SociĂ©tĂ© ImmobiliĂšre Mixte de la ville de Paris – reserve le mĂȘme sort Ă la Petite Maison quâĂ la rue DĂ©noyers : Une belle et bonne demolition, pour une bien plus rentable construction. Enfin… ca câest ce quâils disent, comme ils lâont dit Ă feu la Miroiterie.
Un autre lieu qui a vĂ©cu, un autre lieu qui passe son dernier hiver, un autre lieu qui meurt et surtout dâautres projets economiques qui detruisent les possibilitĂ©s dans la capitale. Nous remarquerons que ce sont toujours les memes acteurs minoritaires qui choisissent le paysage urbain de la majoritĂ©… fatigant non ?
Gardons une blague pour la fin : la SIEMP exige que lâon sâexpulse fin dĂ©cembre, sans relogement. Ils apellent ça du chantage… Aaaah la vie des bureaux !
La Petite Maison souffle sa deuxiĂšme bougie pirate le 30 octobre 2016, âLICORNE IS NOT DEADâ, et on va sâen assurer. Parce quâon ne dormira pas dehors ! !Â
Pour lâabolition de la suprĂ©matie des homos economicus, on continuera Ă faire ce quâon dit :
âSquatter câest exercer son droit de dĂ©sobeissance face aux dysfonctionnements du systĂšmeâ
Squattement votre,
R.A.S.
SquatHeuredAntenne SUR RADIO LIB
SquatHeuredAntenne
Retrouvez nous en direct tous les 3éme mercredi du mois a 17 heure sur Radio Libertaire
89.4 fm sur Paris ou en streaming sur http://radiolibertaire.radio.net/
Point d’info et d’orga FM
https://www.facebook.com/SquatHeuredAntenne/?fref=ts
Le programme du FOU 2016
Le programme de la douziĂšme Ă©dition du FOU est disponible sur cette page.
SQUAT IS NOT A CRIME !
TĂMOIGNAGE, de Prunus – entitĂ© invisible et non identifiĂ©e d’un collectif bien vivant – Avril 2016.
« Je les suis depuis 2 ans maintenant. Cette troupe de dĂ©terminĂ©s fonctionne en groupe, femelles, mĂąles, jeunes, vieux, papiers, pas de papiers, dentĂ©s et Ă©dentĂ©s, travailleurs et galĂ©riens, asociaux et assoiffĂ©s de contacts, faiseur de vaisselle et phobique du balai, politisĂ©s et nanti… Impossible de les dĂ©crire de façon gĂ©nĂ©ral, par contre je peux vous dire ce qu’ils ont en commun.
Ils occupent des bĂątiments inexploitĂ©s et laissĂ©s vides par des propriĂ©taires jouant avec la spĂ©culation, prisonnier d’un systĂšme administratif engluant leur propres projet ou inaptes Ă gĂ©rer des parcs de biens trop large. Ce collectif, je le vois s’agiter tous les jours : ils me fatiguent rien qu’Ă les regarder. Vous devriez les voir rĂ©cupĂ©rer dans toute la ville et rĂ©parer ce que la plupart des gens jettent pour racheter. Ăa construit, imagine, installe. C’est un joyeux bordel, mais ils ne comptent que sur eux et ne demandent rien.
Je vois bien que la masse ne regarde pas leur initiative d’un bon Ćil. Car la propriĂ©tĂ© est la base d’une sociĂ©tĂ© capitaliste et une raison valable d’exploiter et de diviser les gens : ils vous vendent un espace de vie privilĂ©gier dans lequel vous enfermer aprĂšs une journĂ©e de travail loin de la collectivitĂ© et de l’interaction.
Je les ai entendus parler de ce FESTIVAL DES OUVERTURES UTILES. Et j’ai voulu tĂ©moigner de ce boulot, de cette Ă©nergie et du temps passĂ© Ă construire leur espace de vie pour le partager. Comme je vous disais, ca fait deux ans que je les suis, alors j’expose leur travail d’amĂ©nagement en photos, vidĂ©os et autres supports. Pour que les critiques qu’ils reçoivent se heurtent enfin Ă la rĂ©alitĂ© de leur investissement. Ils dĂ©rangent ces gens de 18 Ă 62 ans, avec ou sans dents, avec ou sans papiers, avec ou sans envies artistiques mais avec une dĂ©termination de vivre selon leur morale en rĂ©pondant Ă leurs besoins.
Passez le 22 mai Ă La Petite Maison et voyez donc le boulot qu’ils dĂ©ploient. L’expo je l’ai appelĂ©e : SQUAT IS NOT A CRIME. Faut le dire. «Â
Faisons des ponts entre les mouvements plutĂŽt que d’Ă©riger des barriĂšres
Cette tribune est une rĂ©ponse Ă une autre parue le 28 novembre 2015 : Le Jardin dâAlice parachutĂ© Ă Montreuil .
Le Jardin d’Alice n’a pas pris un lieu au Baras ou Ă d’autres collectifs basĂ© sur Montreuil ou les environs. Ce lieu Ă©tait vide depuis longtemps et Ă©tait trĂšs bien protĂ©gĂ©s. De nombreux groupes ont essayĂ© de l’ouvrir et tous ce sont cassĂ©s les dents. Je le sais que trop bien, nous avons nous mĂȘme passĂ© de nombreuses nuits Ă errer dehors et dedans ce bĂątiment ! C’est malheureusement la triste vĂ©ritĂ© : si le propriĂ©taire est prĂȘt Ă dĂ©penser une fortune pour sĂ©curiser un lieu, il n’y a malheureusement rien que nous squatteurs ne puissions faire. Alors tant mieux si le Jardin d’Alice a pu s’y installer et faire revivre se lieu. Car c’est ce qui importe au final : remplacer du vide par du plein, apporter quelque chose lĂ oĂč il n’y avait plus rien. Montreuil et ses environs ne manquent pas de forteresse laissĂ©es vacantes, attaquons-nous plutĂŽt Ă celles-lĂ plutĂŽt que de critiquer les collectifs qui ont rĂ©ussi Ă faire leur chemin.
Chaque lieux est diffĂ©rent. Le milieu des squats en Ăle de France regroupe des gens de tous horizons, mais qui partagent tous rejet du systĂšme actuel. Nous sommes tous le produit de notre Ă©ducation et des idĂ©es que la sociĂ©tĂ© essayent de nous faire adopter. Tout le monde n’a pas eu la chance d’ĂȘtre Ă un moment imprĂ©gnĂ© d’idĂ©es libertaires et anarchistes. Bien qu’aspirant Ă un autre mode de fonctionnement, certains squats reproduisent par dĂ©faut des modes d’organisation issus du capitalisme, notamment l’instauration d’une hiĂ©rarchie ou la volontĂ© de faire de l’argent. Mais si l’on creuse un peu plus, on s’aperçoit vite que dans la plupart des cas, ce n’est pas parce qu’ils ont intrinsĂšquement envient, mais parce qu’ils ne connaissent rien d’autres et n’ont pas (encore) conscience que d’autres solutions fonctionnent encore mieux. PlutĂŽt que de les pointer des doigts, ne serait-ce par mieux de leur tendre la main pour leur montrer qu’un monde meilleur est possible ?
Les rassemblements anti-COP21 ont d’ailleurs crĂ©Ă©s de nombreux liens entre groupes qui Ă©taient autrefois sĂ©parĂ©s pour de bĂȘtes querelles de clochers. Les principaux lieux d’accueil rĂ©ellement actifs contre la COP21 sont justement dĂ©criĂ©s dans cet article. Le Jardin d’Alice et l’Annexe accueillent tous les jours des centaines de militants français et internationaux. Les assemblĂ©es contre les violences policiĂšres ou les Fanfares Invisibles qui se rĂ©unissaient auparavant au Transfo sont depuis longtemps hĂ©bergĂ©es au Stendhal. Les assemblĂ©es anti-COP21 se rĂ©unissent deux ou trois fois par semaine Ă l’Annexe depuis des semaines et sont passĂ©s auparavant par la Petite Maison. Idem pour la coordination francilienne des marches des ZAD. Dans la mĂȘme veine, les rĂ©unions logements ou juridique anti-COP21 ont eu lieu Ă la CICP et la CNT et la Parole Errante accueillent sans cesse des Ă©vĂ©nements de soutien. Ces critiques ne doivent pas nous empĂȘcher de faire notre chemin. L’important, c’est d’avoir un maximum de lieux alternatifs et autogĂ©rĂ©s qui permettent de faire des choses ensemble.
Les moyens d’action du Jardin d’Alice sont peut-ĂȘtre trĂšs diffĂ©rents que ceux d’autres collectifs de Montreuil, mais il ne faut pas oublier que tous partagent de nombreux objectifs communs : la sortie du capitalisme, la recherche d’un nouveau mode d’organisation et de consommation, une ouverture aux autres et non un repli communautaire !
Le Jardin d’Alice n’a en aucun cas Ă©tĂ© parachutĂ© Ă Montreuil par la Mairie de Paris, qui a au contraire tout fait pour les mettre au placard. S’ils ont rĂ©ussi Ă signer une convention sur ce bĂątiment, c’est parce qu’ils sont allĂ© dĂ©marcher directement le propriĂ©taire. Que l’on approuve ou non cette dĂ©marche, il ne faut pas non plus oublier que Montreuil n’appartient ni Ă V, ni au Baras, ni au Jardin d’Alice. Il appartient Ă tous ceux qui y vivent et y font des choses.
No border.
Projet de loi anti-squat UMP : réunion jeudi prochain à la Petite Maison
Contre la campagne et les projets de loi anti-squat
RĂ©union Jeudi 4 juin 19h
@ La Petite Maison
Plusieurs projets de loi anti-squat ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s Ă l’AssemblĂ©e ces derniers jours, consĂ©quence de l’affaire du squat de Rennes, montĂ©e en Ă©pingle par une partie des mĂ©dias, suite Ă la campagne des groupuscules fachos locaux  et l’extrĂȘme droite.
Il ne faut pas sous estimer l’impact de cette campagne, qui n’est trĂšs certainement pas terminĂ©e, et qui ouvre une fenĂȘtre de tir inespĂ©rĂ©e aux ennemis historiques des squats et aux ayatollah de la propriĂ©tĂ© privĂ©e.
Il faut sâattendre Ă tout les coups bas, la bulle mĂ©diatique qui sâest constituĂ©e Ă partir dâallĂ©gations mensongĂšres en est la preuve.
Cette affaire coĂŻncide malheureusement avec l’examen d’une proposition de loi (PPL) UMP Ă l’AssemblĂ©e jeudi 11 juin, venue du sĂ©nat. Trois sĂ©ances sont consacrĂ©es Ă examiner un unique article qui selon la version du SĂ©nat, modifie, trĂšs Ă la marge et sans impact significatif pour les squats de logements vacants, l’article 38 de la loi DALO.
Cette PPL qui serait passĂ©e totalement inaperçue en temps normal, va ĂȘtre suivie dâassez prĂšs  par les mĂ©dias et les politiques.
3 nouvelles propositions de loi sont venues des rangs de l’UMP, dont 2 sont rĂ©ellement dangereuses. On suppose que leurs auteurs vont tenter de les  insĂ©rer sous forme d’amendement  dans la proposition discutĂ©e le 11 juin.
Agenda :
- Tout d’abord la commission des lois, qui examine le projet de loi mercredi prochain et qui sera prĂ©sidĂ©e par Daubresse, (responsable du logement Ă l’UMP et ancien sec d’Ătat au logement sous Borloo)
- Séance pléniÚre  le 11 juin toute la journée, commençant à 9h15 (3 séances sont apparemment programmées).
(Ci dessous les liens sur la PPL qui sera discutĂ©e mercredi 3 en commission et le 11 en plĂ©niĂšre Ă lâAN, et sur les autres PPL dĂ©posĂ©es depuis lâaffaire de Rennes, une 4e pourrait ĂȘtre aussi dĂ©posĂ©e, câest lâinflation !)
Certains, cotĂ© gouvernemental, ne seraient pas opposĂ©s Ă Â diffĂ©rer le dĂ©but du flag pour les squat de logements vides, au moment oĂč le proprio dĂ©pose plainte, ce qui permet Ă la police dâintervenir bien aprĂšs lâouverture du lieu, et renvoie Ă©galement les squatteurs vers des procĂ©dures correctionnelles, telles que dĂ©gradation de bien ou violation de domicile… Dans tout les cas leur domicile ne pourrait plus alors ĂȘtre reconnu, tant que le propriĂ©taire nâa  pas dĂ©posĂ© plainte.
Une telle disposition signerait donc la quasi disparition des squats en France.
Tout ces éléments sont des hypothÚses, et on devrait en savoir un peu plus  aprÚs la réunion de la commission des lois sur le sujet.
Câest pourquoi, nous vous proposons de nous rĂ©unir jeudi soir, Ă 19h.
Il est Ă©vident que cette rĂ©union doit avoir pour objectif de rĂ©agir, si la menace se prĂ©cise, et de rechercher des formes dâaction adaptĂ©es au contexte actuel. Il faudra sans doute envisager un rassemblement ou une manif mercredi 10, ou le 11, voire les 2.
Ci-dessous des infos complémentaires sur la situation :
Le communiquĂ© du DAL sur l’affaire Maryvonne : Affaire du squat de Rennes : Non Ă la criminalisation des squatters ! Stop aux amalgames !
PROJET DE LOI, et PPL  (proposition Parlementaire législative) sur la question :
Projet de loi actuel validé au Sénat, présentée par Mme Bouchart, sénatrice Maire de Calais:
http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/expulsion_squatteurs_domicile.asp.
PPL d’Aubert :
Il pĂ©nalise « les occupants sans droit ni titre », autrement dit les squatters de logements vacants mais aussi les locataires qui sont l’objet d’un jugement d’expulsion, au mĂȘme titre que les occupant du domicile d’autrui, et sur lesquels s’appliquerait Ă©galement l’expulsion administrative, prĂ©vue dans l’article 38 de la loi DALO
http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/delit_occupation_sans_droit_titre_immeuble.asp
PPL Dupont Aignan, reprend la proposition iniitiale de Bouchard, afin que le maire puis faire expulser les squatters sur un simple arrĂȘtĂ© municipal
http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion2819.asp
PPL Chevrolet : elle nâa pas dâimpact sur les occupations de logements vacants, puisquâelle vise Ă renforcer lâapplication de lâarticle 38 relatif Ă lâintroduction et le maintien dans le domicile dâautrui.
http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion2819.asp
ClĂŽture du F.O.U 2015
La 11Ăšme Ă©dition du Festival des Ouvertures Utiles s’est terminĂ©e dans la bonne humeur, aprĂšs une cinquantaine d’Ă©vĂ©nements rĂ©partis sur trois semaines. Merci Ă tout le monde d’y avoir participer !
La prochaine Ă©dition du F.O.U devrait avoir lieu au printemps prochain. En attendant, vous pourrez toujours consulter l’agenda des squats sur la page dĂ©diĂ© de ce site ou sur squat.net. Pour l’instant, les deux agendas sont un peu vide, mais nous faisons tout ce qui est possible pour encourager les squats Ă publier leur programme dessus !
Les dates du F.O.U 2015
La 11Ăšme Ă©dition du Festival des Ouvertures Utiles aura lieu du 24 avril au 17 mai 2015.
Le programme est en cours dâĂ©laboration.
NâhĂ©sitez pas Ă nous contacter si vous voulez participer.
Le site est Ă nouveau en ligne
AprĂšs des mois d’absence, le site de l’intersquat parisien est dĂ©sormais Ă nouveau en ligne.
Le contenu sera petit Ă petit mis Ă jour.
Expulsion du Transfo
Le Transfo a Ă©tĂ© expulsĂ© violemment ce jeudi 23 octobre 2014 aprĂšs deux ans dâexistence.
Un manifestation est prĂ©vu Ă 18h Ă Gallieni. Venez nombreux pour montrer aux autoritĂ©s que cette expulsion n’est pas tolĂ©rable et ne doit pas passer inaperçue.
Plus d’information sur les sites de Paris-Luttes.info et du Transfo.
Le programme du F.O.U 2014
Le programme de la dixiÚme édition du Festival des Ouvertures Utiles est désormais disponible sur cette page.
Attention : suite au dĂ©cĂšs tragique d’une habitante de Valenciennes dans un accident de voiture, tous les Ă©vĂ©nements prĂ©vus dans ce lieu sont annulĂ©s. Le programme du FOU a Ă©tĂ© mis Ă jour en consĂ©quence.
Communiqué du Stendhal
Communiqué des membres du collectif le Stendhal, expulsé vendredi par la Mairie de Paris fraßchement élue.
Expulser illégalement des gens pour laisser un bùtiment vide ? Est-ce là la politique que la ville entend mener ?
Alors que nous Ă©tions dans notre nouveau domicile du 15 de la rue du docteur Potain dans le 19e depuis plus de 5 jours*, la Mairie de Paris, propriĂ©taire du bĂątiment, a donnĂ© lâordre (sic) Ă la police dâĂ©vacuer les habitants.
Ce bĂątiment public Ă©tait inoccupĂ© depuis 2006 et aucun projet nây est prĂ©vu pour lâinstant, la ville nâĂ©tant quâau stade de la concertation avec les habitants.
Lorsque les CRS sont arrivĂ©s en ce vendredi pluvieux, aucun papier nâa Ă©tĂ© fourni, aucune raison nâa Ă©tĂ© clairement donnĂ©e, rien que le bruit des bottes : ah, des squatteurs ! On sâen fiche de la loi, alors !
Nous fĂ»mes expulsĂ©s sans possibilitĂ© de rĂ©cupĂ©rer certaines de nos affaires prĂ©cieuses Ă la vie de tous les jours (canapĂ©s, frigo, ballon dâeau chaude, table, matelas..).
Nous nâavons rien fait dâillĂ©gal, aucune preuve, ni aucune convocation Ă lâissue de nos auditions.
Nous avons juste eu le tort de tenter dâoccuper paisiblement un bĂątiment public afin de le rendre au quartier et ses habitant-e-s en proposant salles de rĂ©union et de rĂ©pĂ©tition, ateliers participatifs (vĂ©lo, arts plastiques, sĂ©rigraphieâŠ), magasin gratuit, labo photo, aprĂšs-midis crĂȘpes et jeux de plateau⊠Une atteinte intolĂ©rable Ă lâordre public !
Nous interpellons les pouvoirs publics et Madame Hidalgo : Quelle est donc la raison pour laquelle, en dĂ©pit du droit, vous avez ordonnĂ© Ă la police de nous expulser ? Entre lâAMAP, le magasin gratuit et les crĂȘpes Ă prix libre, quâest-ce que le Stendhal a pu vous faire pour que vous nâayez pas lâhumanitĂ© de laisser un collectif paisible et ouvert sur le voisinage occuper un bĂątiment dont vous-mĂȘme nâaurez pas lâusage avant des annĂ©es ? Alors que nous avons toujours Ă©tĂ© ouvert au dialogue et que nous avons prouvĂ© par le passĂ© notre implication dans la vie de quartier, pourquoi nâavoir mĂȘme pas daignĂ© nous rencontrer avant dâenvoyer les forces de lâordre nous expulser ?
* Nous possĂ©dons des preuves de notre prĂ©sence depuis plus de 5 jours que nous avons remis dĂšs jeudi Ă la police du 19e (police que nous avons dĂ©cidĂ© dâappeler de nous-mĂȘmes, tĂ©moignant de notre bonne foi) : photos horodatĂ©es et gĂ©olocalisĂ©es âDigiposteâ certifiĂ©es lĂ©galement ; tĂ©moignage & reportage de Laurence Geai, journaliste Ă lâAgence Nur qui nous a suivi durant toute lâoccupation du bĂątiment ; attestations de toutes les personnes qui sont venues nous voir lors de lâoccupation.
Voir l’article original sur le site du Stendhal.
Les dates du F.O.U 2014
La 10Ăšme Ă©dition du Festival des Ouvertures Utiles aura lieu du 22 mai au 8 juin 2014.
Le programme est en cours d’Ă©laboration.
N’hĂ©sitez pas Ă nous contacter si vous voulez participer.
22 mars 2014 – Cinq ans du Jardin d’Alice
A l’occasion de leur cinquiĂšme anniversaire, le jardin d’Alice vous attend pour la derniĂšre fois au 40 rue de la Chapelle, avant de dĂ©mĂ©nager pour un nouveau lieu.
Chers lapinoutes et lapinous
qui nous aimez et nous suivez,
Depuis le temps qu’on vous dit au revoir,
Eh bien nous y voilĂ , c’est le printemps…
…le Jardin d’Alice a gagnĂ© tous ronds 5 ans !!
Alors pour un au revoir// Ă trĂšs bientĂŽt en forme d’anniversaire,
en forme de fĂȘte de soutien pour nos poches un peu vides,
en forme de changement d’adresse overbookĂ©,
en forme de revoyure impatiente
en transition entre les 18eme et 12eme populaires..
…les JArtistes vous attendent une derniĂšre fois
au 40 rue de la Chapelle,
au milieu des cartons et des pots de fleurs đ
ça va déménager dans la joie et le bon humus !!!
SAMEDI 22 MARS
DE 14H A …
Bienvenue donc en puissance Cinq
pour profiter encore un peu du lieu,
de sa météo particuliÚre pour jardin particulier,
participer selon les envies, Ă©nergies
il y en aura pour tous les goûts !
Au programme :
Tout l’aprĂšs-midi,
chantier participatif et créatif dans le jardin, ouvert aux grands et petits, aux flemmards comme aux bûcheurs du samedi!
Rempotage, bricolage de bacs Ă plantes, rĂ©cup de bulbes, tri de graines, paillage, mandala vĂ©gĂ©tal, peinture naturelle sur les arbres,atelier photophores pour l’ illumination du jardin et prĂ©paration d’un grand feu pour le froid du soir…
et …. grande fresque participative du suavenir, qu’on emmĂšnera dans nos cartons pour l’installer dans le nouveau lieu !
+ Friperie de soutien
De 18h Ă 20h
Feu Ouvert !
RamĂšne ton histoire et partage lĂ avec qui tu veux
A tous ceux que le jardin inspire, venez vous frotter Ă la chaleur du feu, et mettez-y ce que vous voulez : des mots, un conte, un poĂšme, un jeu, une musique, une danse, une image…. et tout le reste!
De 20h Ă minuit
Jardin d’Alice baille night
Musique pour ceux qui veulent se trĂ©mousser dans l’ herbe, vidĂ©o pour les contemplatifs, exposition dans la maison pour les curieux, feu encore et toujours pour les fatiguĂ©s et coloriage pour les hyperactifs!
RamĂšne ton image et accroche la aux murs de la maison , pour qu’ils tombent en beautĂ©…
Le Jardin d’Alice fermera tard, une derniĂšre fois n’est pas coutume !
Et plus si affinitĂ©, dj’set annĂ©e 80/90 en mode disco dans la maison,
Comme d’habitude, la buvette de soutien sera fidĂšle au poste
et les cartes d’adhĂ©rent fraĂźchement tamponnĂ©es feront de vous les tous premiers invitĂ©s d’honneur sur le prochain site !
A TRES VITE !Â
Adhésion en prix libre et obligatoire
sonnette crocodile comme d’hab’
MANIFestive contre les expulsions hivernales
Pour les camps, les « bidonvilles », les squats, les habitats et les habitants nomades, les ZADs et tous ceux que le pouvoir disqualifie, exclu, pĂ©naliseâŠ.
Mercredi 29 Janvier
Rendez-vous Ă 17h, Place de lâODĂON
Puis rassemblement devant le SĂ©nat, jusquâĂ 22h
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Un appel, Ă lâinitiative de MDM, FAP et DAL, signĂ© par plus de 40 associations et syndicats a Ă©tĂ© lancĂ©, pour que cessent les expulsions en hiver et que soit rĂ©tablie et respectĂ©e la trĂȘve hivernale pour tous et toutes, telle quâelle avait Ă©tĂ© instaurĂ©e depuis 1956, Ă la suite de lâappel de lâAbbĂ© Pierre.
LâAssemblĂ©e a fait un premier pas car la mesure ne sera plus automatique et ce sera au juge de supprimer le bĂ©nĂ©fice de la trĂȘve hivernale.  Mais cela nâempĂȘchera pas que des expulsions aient lieu en hiver.
Le MinistĂšre de lâintĂ©rieur est opposĂ© au rĂ©tablissement de trĂȘve hivernale, et il nâa rien Ă faire de jeter des familles des malades, des handicapĂ©s dans la rue, en plein hiver, car ce qui importe le plus Ă ses yeux, est de dĂ©fendre les propriĂ©taires…
Artistes, musicienEs, squatteurs, personnalitĂ©s, prĂ©caires, militantEs, Mal logĂ©s, Sans logis, responsables associatifs ou syndicaux, citoyenEs indignĂ©Es que lâon expulse en hiver, se joindront Ă cette manif festive.
Nous sommes nombreux Ă demander aussi :
- La baisse des loyers
- LâarrĂȘt des expulsions,
- Le respect et lâapplication des lois pour les mal logĂ©s (Loi DALO, Loi de rĂ©quisition, Droit Ă lâhĂ©bergement …)
- La taxation  de la spéculation immobiliÚre et fonciÚre
- La rĂ©alisation massive de vrais logements sociaux …
- La restitution par les banque des 120 milliards dâeuros prĂ©levĂ©s sur le Livret A et lâĂ©pargne populaire, afin de financer la construction des HLM, et des actions dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral
La Nuit Noire 2013
ParallĂšlement Ă la Nuit Blanche, Ă©vĂ©nement institutionnel et consensuel installĂ© il y a une dizaine dâannĂ©es, Nous, artistes, collectifs dâartistes, artivistes et activistes de lâart, rassemblĂ©s sous lâĂ©gide du F.O.U (Festival des Ouvertures Utiles), avons dĂ©cidĂ© dâorganiser une premiĂšre Nuit Noire.
Une Nuit Noire qui se tiendrait dans des lieux non-institutionnels, dans des friches, dans des squats, dans des lieux intermĂ©diaires, intercalaires, des lieux prĂ©caires, des lieux fragiles ou fragilisĂ©s, Ă lâĂ©conomie associative, Ă lâĂ©conomie solidaire.
Une Nuit Noire pour résister, pour créer, pour se rassembler et pour se réapproprier nos vies.
Le programme est disponible sur cette page.
Le 9Ăšme Festival des Ouvertures Utiles
Ăa y est, le 9Ăšme Festival des Ouvertures Utiles aura lieu Ă Paris du 1er au 23 juin, avec une trĂšs belle affiche rĂ©alisĂ©e par Olivia de Bona.
Cette année nous avons décidé de mettre en place un parcours dans les différents lieux et surtout une entrée à prix libre pour tous les événements du festival.
Le programme du festival est disponible sur cette page.
L’intersquat au Printemps de MĂ©nilmontant
L’intersquat est invitĂ© au printemps de MĂ©nilmontant, il y aura 4/5 artistes des squats dans l’allĂ©e des crĂ©ateurs. il y aussi un super programme pour la musique avec entre autres Fantazio et Faudil de france!
Sur le Boulevard de MĂ©nilmontant, le Samedi 2 et dimanche 3 juin, entre 11h et 19h.
Sinon, regardez la prog, c’est dense !
Concert le 19 mai à la bouée
Concert le 19 mai à la bouée
entrée libre! a partir de 20h30
avec
BERNIE
LENINA CROWNE
MILLSTONE GRIT
la bouĂ©e c’est au 157 boulevard maxime gorki
a villejuif metro louis aragon
Forum des libertés et manifestation anti LOPPSI
Plus de 70 associations, syndicats et partis se mobilisent contre la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure, pour la dĂ©fense des libertĂ©s :
un forum se tiendra le mardi 8 fĂ©vrier de 19h Ă 22h Ă la Bourse du Travail Ă Paris, 3 rue du ChĂąteau d’eau, M° RĂ©publique.
Son but est d’informer sur la LOPPSI – les mĂ©dias sont attendus – et de mobiliser en vue des manifestations du 12 fĂ©vrier en France et particuliĂšrement Ă Paris.
Rassemblement anti LOPPSI devant le SĂ©nat
Jeudi 20 janvier Ă partir de 18h : http://antiloppsi2.net/
Marche anti LOPPSI
Suite Ă rĂ©union unitaire contre la LOPPSI 2 et Ă l’occasion du passage en seconde lecture de la loi inique au SĂ©nat :
rdv le samedi 15 janvier 2011 à 14h30 au métro Odéon, à cÎté de la statue de Danton, pour une marche autour du Sénat
D’ici lĂ , informez-vous et contactez vos sĂ©nateurs : Ă Paris il y en a 12 : http://www.senat.fr/senateurs/sencir.html#c615
Plus d’infos : http://antiloppsi2.net/
LOPPSI 2 : ils soldent nos libertés !
Le projet de « loi dâorientation et de programmation pour la performance de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure » (dite « LOPPSI 2 ») sâinscrit dans un contexte dâinĂ©galitĂ©s et de rĂ©gressions sociales majeures. Fourre-tout lĂ©gislatif, sĂ©curitaire et illisible, ce texte annonce un nouveau modĂšle de sociĂ©tĂ©. Populations pauvres et prĂ©carisĂ©es, jeunes, militants ou internautes sont spĂ©cialement visĂ©s, mais toute la population est concernĂ©e car ce projet marque un recul gĂ©nĂ©ral des libertĂ©s individuelles.
Répression des populations ciblées :
Expulsion en 48h et sans contrĂŽle du juge de tous occupants dâhabitats hors norme (tente, cabane, caravane, yourte, mobile home, maison autoconstruites, bidonville, bus ou camion amĂ©nagĂ©Â âŠ) sur terrain public ou privĂ©, et destruction de leur habitat ; ContrĂŽle accru sur les prestations sociales et obligation pour les travailleurs sociaux de faire de la dĂ©lation ; vente Ă la sauvette et vente de mĂ©taux sont pĂ©nalisĂ©es ; expulsion immĂ©diate des transports en commun âŠ
Face aux difficultĂ©s sociales dâun nombre croissant de familles, un « couvre-feu » pour les mineurs de 13 ans, une extension du « contrat de responsabilitĂ© parentale », un renforcement du contrĂŽle administratif des mineurs dĂ©linquants et une procĂ©dure de comparution immĂ©diate devant le tribunal pour enfants sont prĂ©vusâŠ
Fichage et vidéo surveillance généralisés :
Les fichiers de police et de gendarmerie actuels, truffĂ©s dâerreurs, incontrĂŽlables et, de fait, incontrĂŽlĂ©s sont reconduits, Ă©tendus et interconnectĂ©s. Les personnes innocentĂ©es resteront fichĂ©es.
La LOPPSI 2 systĂ©matise lâespionnage de lâespace public : toutes les entreprises privĂ©es pourront installer des camĂ©ras aux abords de leurs Ă©tablissements et les prĂ©fets le long des manifs ; la police pourra avoir accĂšs en direct aux images captĂ©es par les camĂ©ras dans les hall et parties communes dâimmeubles ; les images de vidĂ©osurveillance publique pourront ĂȘtre exploitĂ©es par des entreprises privĂ©es agrĂ©Ă©es par le PrĂ©fet ; dans certains cas, des logiciels de reconnaissance faciale automatique seront utilisĂ©s pour identifier les sujets…
Durcissement du droit pénal :
Confiscation automatique du vĂ©hicule ; peines-planchers de six mois Ă deux ans dâemprisonnement dĂšs la 1Ăšre infraction en cas de violence ; bracelet Ă©lectronique sur dĂ©cision administrative pour les sans-papiers ; pĂ©nalisation des chahuts lors de la rĂ©union des instances Ă©lectives ; nouvelles pĂ©riodes de sĂ»retĂ© de 30 ans ; dispositions visant Ă augmenter le nombre de « doubles peines »…
Pouvoirs policiers accrus :
Filtrage et censure de sites internet ; renforcement des pouvoirs de la police municipale; instauration dâun vague « Conseil national des activitĂ©s privĂ©es de sĂ©curitĂ© » qui entĂ©rine et annonce la privatisation croissante de la sĂ©curitĂ© ; crĂ©ation dâune milice suplĂ©tive, dĂźte « rĂ©serve civile », de 200 000 gendarmes et policiers Ă la retraite, et Ă©tudiants, rĂ©munĂ©rĂ©s…
La LOPPSI 2 est la 11e loi exclusivement rĂ©pressive depuis 2002. Elle sâappuie sur le sentiment dâinsĂ©curitĂ© sociale qui sâĂ©tend Ă chaque remise en cause des droits sociaux pour tous.
Cette loi nous prĂ©pare une sociĂ©tĂ© du contrĂŽle, fondĂ©e sur la tension et la stigmatisation. Elle concrĂ©tise le fantasme de lâennemi intĂ©rieur et assimile tout acte de contestation Ă une atteinte de lâEtat. Elle affaiblit la prĂ©vention et les garanties judiciaires. ExaminĂ©e au SĂ©nat Ă la mi-janvier, elle pourrait rentrer en application au printemps 2011.
Cette loi menace nos libertĂ©s et aggrave lâinjustice sociale, elle doit ĂȘtre retirĂ©e ou abrogĂ©e !
Mobilisons nous partout :
Si tu ne tâoccupes pas de la LOPPSI 2, elle sâoccupera de toi !
MANIFESTATIONS le 15 janvier
1er Signataires : Advocacy, AFVS, AITEC, Bagagerue, CDSL, Col. anti LOPPSI Toulouse, Col. Soupe ref Diois, DAL, FĂ©dĂ©ration des Arts de la rue, FSU, HALEM, Intersquat Paris, Jeudi noir, Libre AccĂšs, MRAP, Mouv. Objecteurs de croissance,  Nomades et citoyens en Mouvement, Privacy, RĂ©SEL, RESF, SNPES-PJJ/FSU, SNUClias/FSU, SNEPAP FSU, SUD santĂ© sociaux, SUD Ă©ducation, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, Union Syndicale Solidaire, USP, Vie et Habitat choisi âŠ
Ainsi que : Alternatifs, Europe Ăcologie les Verts, NPA, MJS, Parti de Gauche , PCF, PCOF âŠ
Rassemblement anti LOPPSI
Mardi 21 dĂ©cembre 2010, place Edouard Herriot, derriĂšre l’AssemblĂ©e Nationale, Paris
17h : rassemblement citoyen Ă l’appel des quelques 60 signataires de l’appel du CLEJ : http://clej.blog.free.fr/index.php?post/2010/LOPPSI-2-pas-en-notre-nom
Plus d’infos : http://antiloppsi2.blogspot.com/
Sacré Coeur
samedi 18 dĂ©cembre · 14:00 – 18:30
SUR LES MARCHES DE LA BUTTE MONTMARTRE DEVANT LE SACRE COEUR
MOBILISATION GENERALE ARTISTIQUE ET PACIFIQUE:
NON A LOPPSI 2 :
ALLEZ LES PARISIENS, BANLIEUSARDS ET AUTRES:
A TOUS LES ARTISTES DE RUE GEEKS SALTIMBANQUES .JONGLEURS RROMS MUSICIENS DISEUSES DE BONAVENTURE PUNK TIPPI YOURTES SQUATEURS MAQUILLEUSES ROULOTTES TRAVELEURS TEUFEURS CLOWNS…… ET J’EN OUBLI
A TOUS LES CITOYENS-CITOYENNES
TOUT LE MONDE EST CONCERNE
C’EST NOTRE LIBERTE QUI EST TOUCHE
NE RIEN DIRE C’EST LAISSER LA PORTE OUVERTE A LA DICTATURE
A TOUS CEUX QUI SONT CONTRE LOPPSI LA LOPSA
CETTE LOI NE PASSERA PAS PAR MOI
RDV 14H SUR LES MARCHES DU SACRE COEUR DE MONTMARTRE DANS LA JOIE ET LA BONNE HUMEUR
DEGUISEZ VOUS MAQUILLEZ VOUS QUE CE SOIT HAUT EN COULEURS
VENEZ AVEC DES BANDEROLES ANTI LOPPSI
VENEZ AVEC DES BANDEROLES ANTI LOPPSI
VENEZ AVEC DES BANDEROLES ANTI LOPPSI
VENEZ AVEC DES BANDEROLES ANTI LOPPSI
Bambam Prod
LOPPSI 2 – Signez la pĂ©tition
Une pĂ©tition en ligne est diffusĂ©e contre la loi LOPPSI 2 prĂ©sentĂ©e Ă l’assemblĂ©e nationale dĂšs aujourd’hui, mardi 14 dĂ©cembre 2010 :
www.petitionenligne.fr/petition/contre-loi-loppsi-2/412
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Vous avez aussi la possibilité de contacter les députés de Paris ou autres villes !!
www.laquadrature.net/wiki/Deputes_par_departement
Triste fin de la ComĂšte
Paris, samedi 4 décembre 2010
Triste fin de notre belle histoire, la ComĂšte 347 est partie en flammes hier en fin d’aprĂšs midi. La cause est inconnue.
Le chat est mort.
20 ans de travail et d’archives perdus ainsi que le matĂ©riel et les outillages des personnes qui avaient leurs affaires sur place.
Nous sommes en vie, personne n’a Ă©tĂ© blessĂ©.
Nous sommes trĂšs heureux de tout ce qu’on a pu faire et partager avec vous grĂące Ă ce lieux. Vos soutiens ces derniĂšres semaines Ă nos efforts pour se faire reloger nous ont vraiment fait chaud au coeur et ont eu un rĂ©el impact. Nous espĂ©rons que ça ne s’arrĂȘtera pas lĂ .
Les traces de la ComĂšte resteront longtemps avec nous et nous espĂ©rons qu’elles resteront avec vous aussi.
M
Permanence médicale
Vous pouvez venir ou envoyer des personnes qui en ont besoin (avec ou sans couverture médicale)
à  la PERMANENCE MEDICALE Médecins du Monde (médecin généraliste et infirmiÚres)
La Petite Rockette, 6 rue Saint Maur (métro 9 Voltaire)
Tous les JEUDIS de 14h à 18h. (fermeture exceptionnelle les jeudis 16 et 23 décembre 2010)
Pour toute demande mĂ©dico-sociale, voir ce document qui donne les horaires et les spĂ©cialisations des consultations de Centre d’Accueil de Soins et d’Orientation (CASO) de MDM avenue Parmentier.
NON Ă la LOPPSI
Les 63 signataires de l’appel « LOPPSI 2 : Pas en notre nom » (voir liste ci-dessous) vous invitent Ă une rĂ©union de coordination le mercredi 15 dĂ©cembre Ă 19h Ă la Bourse du travail, 3 rue du ChĂąteau d’eau, Paris 10Ăš, M° RĂ©publique
Discussion en 2Ăšme lecture Ă l’AssemblĂ©e Nationale de la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure : du mardi 14 dĂ©cembre 2010 au vendredi 17 – Vote le mardi 21 dĂ©cembre
loppsi c’est quoi ? :
A l’heure oĂč le Gouvernement est attaquĂ© de toute part sur sa politique rĂ©pressive et raciste Ă l’Ă©gard des Roms, des gens du voyage et en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, des populations prĂ©caires, il fait adopter en force l’article 32 ter A de la LOPSSI 2 Ă l’encontre des habitants de bidonvilles, d’habitations de fortune, de campements de sans abris comme dans le bois de Vincennes, et Ă©galement Ă l’encontre de personnes ayant choisi d’habiter caravanes, roulottes, camions, tipis, yourtes, auto et Ă©co-constructions.
Toute construction sans permis de construire, comme il en existe beaucoup dans les DOM TOM pourrait aussi tomber sous le coup de cette procĂ©dure d’exception, car une construction sans permis est « illicite ». Cette procĂ©dure menace Ă©galement les squatters : le MinistĂšre de l’IntĂ©rieur a annoncĂ© son intention de l’Ă©tendre aux occupants de locaux lors de la deuxiĂšme lecture Ă l’AssemblĂ©e Nationale.
Plus d’info :
http://www.droitaulogement.org/loi-loppsi-2-article-32-ter-a.html
http://clej.blog.free.fr/public/pdf/LOPPSI2-synthese.pdf
http://www.laquadrature.net/fr/loppsi-a-lassemblee-rejetons-la-censure-du-net
http://lenigloencolere.over-blog.com/article-loppsi-2-le-gouvernement-fait-la-guerre-aux-mal-lotis-60825935.html
http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/30/959680-Loppsi-2-la-loi-qui-alarme-le-Droit-au-logement.html
http://torapamavoa.blogspot.com/2010/12/vivre-dans-des-camions-yourtes.html
A l’occasion du dĂ©but de la discussion en 2Ăšme lecture Ă l’AssemblĂ©e Nationale de la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure (LOPPSI 2 – La 1 a Ă©tĂ© combattue par une poignĂ©e…), les 55 organisations signataires de l’appel « LOPPSI 2 : Pas en notre nom » Ă l’initiative du Collectif LibertĂ© EgalitĂ© Justice (CLEJ) vous invitent Ă une confĂ©rence de presse / rĂ©union publique, le lundi 22 novembre Ă 14h30, place Edouard HĂ©riot, derriĂšre l’AssemblĂ©e Nationale.
Organisations Signataires :
AssemblĂ©e citoyenne des originaires de Turquie, Act-Up Paris, Association des Tunisiens en France (ATF), Collectif âNon Ă la politique de la peurâ, ConfĂ©dĂ©ration syndicale des familles (CSF), Droit au Logement (DAL), Droit SolidaritĂ©, FASTI, FCPE, Fondation Copernic, FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une CitoyennetĂ© des deux Rives (FTCR), GISTI, Groupement Ă©tudiant national dâenseignement aux personnes incarcĂ©rĂ©es (GENEPI), Habitants de logements Ă©phĂ©mĂšres et mobiles (HALEM), InLibroVeritas, Inter LGBT, Intersquat Paris, Jeudi Noir, IRIS (Imaginons un rĂ©seau Internet solidaire), La Quadrature du Net, Libre AccĂšs, Ligue des droits de lâHomme (LDH), MACAQ, Mouvement de la Paix, Privacy France, RESEL (RĂ©seau Stop aux expulsions de logement), SNJ-CGT, Solidaires unitaires dĂ©mocratiques – santĂ©/sociaux (SUD santĂ©/sociaux), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat national de lâenseignement supĂ©rieur (SNESUP/FSU), Syndicat national de lâensemble des personnels de lâadministration pĂ©nitentiaire (SNEPAP/FSU), Syndicat national des personnels de lâĂ©ducation et du social – Protection judiciaire de la jeunesse (SNPES-PJJ/FSU), Syndicat national unitaire des collectivitĂ©s locales, de lâintĂ©rieur et des affaires sociales (SNUClias/FSU), Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires, UNSA EDUCATION, VECAM,
Partis politiques: Cap 21, Europe Ecologie/Les Verts, FĂ©dĂ©ration pour une alternative sociale et Ă©cologique (FASE), Gauche Unitaire, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France, Parti communiste français (PCF), Parti de gauche, Parti socialiste…
Paris : Des squats en sursis⊠et un festival en survie
http://www.rue89.com/rues-de-paris/2010/11/13/ce-week-end-fou-derniere-175815
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Paris : Des squats en sursis⊠et un festival en survie
Funeste mois dâoctobre pour les squats parisiens. La Marquise et le Gros Belec ont tous deux Ă©tĂ© expulsĂ©s. Cynique hasard du calendrier : ces espaces autogĂ©rĂ©s sâapprĂȘtaient Ă faire le plein de manifestations artistiques Ă lâoccasion du Festival des Ouvertures Utiles.
Le local industriel était désaffecté depuis plus de huit ans. Le 107 rue du Chemin Vert (XIÚ) se retrouve à nouveau vacant pour une durée indéterminée. Les membres du collectif Curry Vavart avaient obtenu quatre jours pleins pour plier bagage. Les valises sont bouclées depuis vendredi dernier.
Les squatteurs occupaient, sans droit ni titre, un immense bĂątiment de 2700 m2 depuis le 15 fĂ©vrier 2010. Ils ont donc Ă©tĂ© dĂ©logĂ©s le 29 octobre Ă lâaube, dans le calme. La prĂ©fecture de police a dĂ©pĂȘchĂ© une centaine de CRS pour faire appliquer une implacable dĂ©cision de justice. Et ce, Ă 48h de lâĂ©pineuse trĂȘve hivernale. MalgrĂ© lâabsence de tout projet confirmĂ© ou imminent pour leur bien, les propriĂ©taires, une SCI familiale, nâont rien voulu entendre.
Insensibles Ă la plĂ©thore dâactivitĂ©s artistiques qui fleurissaient dans leur hangar abandonnĂ© : crĂ©ations pluridisciplinaires, rĂ©pĂ©titions, spectacles, ateliers, dĂ©bats ou projections de films dâauteur. Terrain dâexpĂ©rimentation et foisonnante pĂ©piniĂšre de talents, le Gros Belec Ă©tait aussi un lieu de vie et de rencontres. Au total, une quinzaine de personnes y rĂ©sidaient en communautĂ©, dont la mascotte : un bĂ©bĂ© de 10 mois.
DĂ©jĂ contraints en dĂ©but dâannĂ©e dâenterrer le BĆuf 3 (XXĂš), Curry Vavart retourne aujourdâhui Ă la case suspens. PrivĂ©e de QG, lâassociation ne dĂ©sarme pas pour autant. Loin de lĂ . « On sâest dĂ©brouillĂ© dans lâurgence pour hĂ©berger tout le monde chez des amis. La suite est simple : on cherche un autre endroit modulable pour poursuivre et fĂ©dĂ©rer nos projets », clame Vincent Prieur, co-fondateur et chargĂ© des relations publiques. Ce jeune plasticien milite pour « lâapplication de la loi de rĂ©quisition des logements vides ». Un texte votĂ© en 1945 et tombĂ© dans les oubliettes.
Un « baptĂȘme du FOU » entre espoir et dĂ©sarroi
Moins dâune semaine avant la fermeture du Gros Belec, câest la Marquise qui avait subi le mĂȘme sort. Les forces de lâordre ont dĂ©foncĂ© la porte et fait usage de gaz lacrymogĂšnes.
Jeudi Noir, ardent dĂ©fenseur des mal-logĂ©s, avait rĂ©quisitionnĂ© cet hĂŽtel particulier, nichĂ© au cĆur de la trĂšs chic place des Vosges (IVĂš), en octobre 2009. Une somptueuse bĂątisse du XVIIĂš siĂšcle, « oubliĂ©e » depuis 45 ans.
Sa propriĂ©taire, une femme de 88 ans, a gagnĂ© son bras de fer. Inflexible, la cour dâappel de Paris a ordonnĂ© une expulsion sans dĂ©lai, assortie du versement dâindemnitĂ©s dâenviron 80 000 euros pour les squatteurs. Au nom de lâatteinte au droit de propriĂ©tĂ©.
Résultat : étudiants et précaires redécouvrent la rue, endettés, et la Marquise doit annuler sa participation au Festival des Ouvertures Utiles.
Dans ce contexte, la 6Ú édition du FOU a pris ses quartiers sur Paris et la proche banlieue. Bon an mal an, cette « potion contre la sclérose culturelle » bat son plein dans quatorze sites alternatifs, illégaux, tolérés ou conventionnés et, par nature, éphémÚres.
Des bulles de libertĂ© vectrices de lien social comme le Jardin dâAlice (XVIIIĂš), le Loft ou la Petite Rockette (XIĂš). En apparence, lâheure est Ă lâeffervescence et la bonne humeur. Les organisateurs misent sur le soutien du public et la programmation Ă©clectique, Ă©talĂ©e sur trois semaines.
Un savant dosage de concerts de rock industriel, expositions de peinture abstraite, performances burlesques, shows de jonglage surréalistes, théùtre de rue farfelu, diffusions vidéos iconoclastes, murs de graff subversifs ou expressions poétiques citoyennes. A retenir notamment : un vibrant hommage aux femmes artistes rendu au Carrosse (XXÚ).
« Une invitation Ă la folie, Ă la passion, Ă lâouverture de brĂšches dans la rĂ©alitĂ© et la grisaille quotidienne » Ă©crit lâIntersquat.
Toutefois, le rĂ©seau informel voit lâavenir sâassombrir en Europe : « AprĂšs l’Allemagne et la Hollande, la France prend des mesures antisquat, radicales et sĂ©curitaires. Avec la loi Hortefeux Loppsi 2, le prĂ©fet peut expulser sans jugement, contre lâavis du propriĂ©taire ou Ă sa place, de plein grĂ© ou de force et sans obligation de relogement. MĂȘme propriĂ©taire, vous pourrez ĂȘtre amenĂ© Ă quitter votre habitation si celle-ci est jugĂ©e insalubre, dangereuse ou portant atteinte Ă la tranquillitĂ© publique. Sur la base de ces critĂšres, nâimporte quel lieu risque lâĂ©vacuation en 48h ».
MĂȘme constat dâinquiĂ©tude pour Yabon, coordinateur du Carosse : « Je suis catastrophĂ©. La Marquise et le Gros Belec Ă©taient deux des meilleures adresses de Paris, tenues par des Ă©quipes exemplaires. Loin des clichĂ©s. Câest une rĂ©gression, le symbole du mĂ©pris et de lâincompĂ©tence de la Mairie. Ils avaient les moyens dâintervenir mais quand il faut se mouiller⊠LâidĂ©e, câest dâexiler les artistes ? Quâon sây trompe pas, ce climat de tension nâincite personne Ă baisser les bras. Au contraire, il renforce notre dĂ©termination !»
Mais que fait lâHĂŽtel de Ville ? PrioritĂ© au bling-bling ?
DĂ©clarations dâintentions, dĂ©sirs de rĂ©gularisation ou construction dâateliers, la Mairie de Paris semble armĂ©e de bonne volontĂ© pour prĂ©server la place de lâart vivant dans la citĂ©.
Lâadjoint de Bertrand DelanoĂ« en charge de la Culture, Christophe Girard, rĂ©pĂšte Ă lâenvie les moyens faramineux dĂ©ployĂ©s pour le 59 Rivoli ou le fantomatique 104.
En mai 2009, le conseil municipal, heureux possesseur de lieux inoccupĂ©s(104), avait mĂȘme rĂ©affirmĂ© son souhait de les mettre Ă disposition des groupes de squatteurs. Depuis ? Rien ou presque. Les artistes restent confrontĂ©s Ă des loyers exorbitants et Ă la pĂ©nurie dâespaces disponibles. Et forcĂ©s de mener, tambour-battant, une mini-guĂ©rilla urbaine pour sâexprimer.
Pourtant, depuis les annĂ©es 80, ces nomades revendiquĂ©s ne rĂ©clament « ni places ni prĂ©bendes, juste une forme de tolĂ©rance : exister dans les interstices de la ville, occuper temporairement ses friches, vivre au plus intime des quartiers, sans ĂȘtre attaquĂ©s, traĂźnĂ©s en justice, vilipendĂ©s » (manifeste de la Miroiterie).
HĂ©ritiers contestataires de la Cour des Miracles, les squats sont devenus des zones tampons, des laboratoires pirates et multiformes qui contribuent Ă restaurer le dynamisme, en vertigineuse perte de vitesse, dâune Ville LumiĂšre assagie. Loin de cette reconnaissance mĂ©ritĂ©e, les cultures populaires naviguent en eaux troubles. Plus que jamais…
Guillaume GOMIS
Festival Instersquat Ă Berlin
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Festival Intersquat Ă Berlin du 10 au 19 septembre 2010 : http://intersquatberlin.blogsport.de/francais/
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PremiĂšres Rencontres Nationales Intersquat Ă Rennes
L’ELABORATOIRE Ă Rennes accueille les premiĂšres rencontres nationales intersquat
du 10 au 13 juin 2010 sur deux espaces :
48 boulevard villebois mareuil, prĂšs de la Z.I sud-est, entre le pont de strasbourg et le cimetiĂšre de l’est. Il y a un Ă©norme robot Ă l’entrĂ©e. C’est lĂ que sont situĂ©s la cuisine et les ateliers plastiques.
Pour ceux qui viennent en gros vĂ©hicules, c’est plutĂŽt au 17 bis avenue chardonnet, 200 m plus loin sur la droite, en allant vers la dĂ©chetterie. Il y a un autre terrain et les bureaux de l’asso.
Le site web c’est www.elaboratoire.free.fr mais il est en (re)construction, sinon c’est elaboratoire@free.fr s’il y a besoin d’infos, ou encore Damien 06 26 24 75 16
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Rencontre Intersquat nationale Ă Rennes – Du 10 au 13 Juin
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Rendez-vous National Ă l’Elaboratoire de Rennes
L’Elaboratoire de Rennes organise avec des collectifs Parisiens une rencontre Intersquat nationale. L’enjeux des trois jours est basĂ© sur l’Ă©change des expĂ©riences, la mutualisation des savoir-faire et la crĂ©ation d’un rĂ©seau d’entre-aide entre les diffĂ©rents lieux autonomes.
Tous les collectifs sont Ă©videment les bienvenues, les moyens logistiques d’accueil seront trĂšs vite communiquĂ©s par l’Elabo.
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VidĂ©o du Festival Intersquat Ă Rome – oct 2009
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Festival Intersquat 2009 – VidĂ©os
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Intersquat – Forte Prenestino (Part 1) Damage Control Video
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Intersquat – Forte prenestino (Part 2) Damage Control Video
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Intersquat – Forte Prenestino (Part 3) Damage Control Video
Node Fest 2010
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Le TRAUMA STUDIO c’est un collectif qu’Ćuvre dans le domaine des arts Ă©lectroniques et numerique. Le champ d’action du collectif est trĂšs large : il sâagit de la production /distribution des travaux audiovisuels, de plus rĂ©cents expressions des arts visuelles et l’Ă©volution des arts performatives jusqu’Ă arriver Ă la production musical en studio. Le TRAUMA STUDIO est un espace-laboratoire dĂ©diĂ© aux artistes, techniciens et curieux oĂč câest possible de se rencontrer, de partager les savoirs, de dĂ©velopper des projets et trouver/inventer les moyens nĂ©cessaires pour les rĂ©aliser. Le projet c’est le manifeste d’une façon de faire aujourd’hui art, diffuser culture et produire information. Il se positionne contre le droit d’auteur en faveur de nouveaux systĂšmes de partage comme le peer-to-peer, les softwares open-source et les productions copy-left. Un projet ouvert, promoteur de collaborations et de connexions Ă niveau international.
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Le principal projet du Trauma Studio est le NODE FEST. Les premiĂšres Ă©ditions du festival en 2008 et en 2009 ont traversĂ© l’Italie du nord au sud, en mobilisant plus de 200 artistes en deux ans et en recevant de bons consensus de la parte du public. Pour l’Ă©dition 2010 le NODE FEST propose un festival electro-numerique itinĂ©rante qu’ira plus loin des barriĂšres nationales pour se transformer dans un Ă©vent de niveau international. Trois villes pour trois pays: le 20 et le 21 Mars Ă Paris, la « ville de la lumiĂšre », le 2 et le 3 Avril Ă Istanbul « la porte d’orient » et le 16 et le 17 Avril Ă Rome la « ville Ă©ternelle ». Pendant le festival sont prĂ©vues: expositions et projections, dj-set et live-sets, performances et installations multi-mĂ©diales afin de crĂ©er une grande vitrine collective dĂ©diĂ©e Ă l’avangarde Ă©lectronique, aux production digitales « par le bas » et aux plus contaminĂ©es formes d’expression artistique. Cette analogie itinĂ©rante proposera projets, produits et Ćuvres rĂ©alisĂ©es par des artistes, des structures et des collectifs qu’ils sont en train de s’affirmer en Europe. VoilĂ le NODE pour le 2010: pas seulement un complexe rendez-vous artistique sur Ă©chelle international, mais surtout un moment de forte Ă©change interculturel.
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Programmation 20 – 21 Mars
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La Petite Rockette
6, Rue Saint Maur
(11Ăšme Arrondissement)
www.lapetiterockette.com
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MARCH, the 20th – SATURDAY
h17:00Â VERNISSAGE
Exhibits and multimedia installations.
h18:00Â FORUM
Trauma Studio meets Intersquat: the experience
of Festival des Ouverture Utiles and Node Fest.
h19:00Â DOCU PREMIERE
« Fascist Baby » (M.Pontone – Utopia Film – 2010)
Documentary XXX and about the XXX
h20:30Â PERFORMANCE
« Butoh Ouvert – A place of research about Butoh«Â
Directed by: S.Zamudio – S.Offenstein – L.Lawrie
Three performances (15′) and a video projection.
« Firts rule: not to be saved. – Burning Antigone«Â
Realized by AKRteatro and featuring TeatroForte
with M.L. De Bardi – Voice Off: A.Kellermann
Soundtrack by D.Catano and R.Cocozza
h22:00Â MUSIC/LIVE-SETS/VISUALS
UN:CODE
(NodeCrew – NSOP Rec – Ventuno Recordings)
PRODUKKT
(NodeCrew – Space Factory – Awards Recording)
VJ-set:Â DAMAGE CONTROL
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MARCH, the 21st – SUNDAY
h17:00Â OPENING
Exhibits and multimedia installations.
h19:00Â VIDEO PROJECTIONS
« Intersquat@FortePrenestino » (Rome – 2010)
« COP15 – Never trust a cop » (Copenhagen – 2010)
h20:30Â PERFORMANCES and MUSIC
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MULTIMEDIA INSTALLATIONS
« Nightmare«Â
(Ambhika Samsen)
« Caos Mentale » and « Nascita«Â
(Ida Gerosa)
« Bordernetart«Â
(Giada Totaro)
« CD Player«Â
(Alessio Chierico)
« Open Hardware«Â
(Beatrice Menniti)
« Muslim Up To Date » and « Enter Iran n°1«Â
(Emanuele Andreoli)
Node Fest Ă Paris le 20 et 21 Mars Ă la Petite Rockette
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Le Node Fest est accueilli Ă Paris le 20 et 21 Mars Ă la Petite Rockette.
Le festival est une initiative de membres du Forte Prenestino
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NODE FEST is an international festival dedicated to electronic and digital arts, that proposes the projects, the products and the works realized by artists and structures or indipendent productions and records who are afferming themselves in the countries visited each year.
This year, three cities in three different countries, European and non: on March the 20th-21st in PARIS, on April the 2nd-3rd in ISTANBUL; and on April the 16th-17th in ROME.
Art exhibits and documentary premieres, live performances, music, live-sets and multimedial installations, in an enormous joint show dedicated to electronic avante-garde, to underground digital productions and to the more contaminated and transversal forms of art expressions.
This project manifests a specific way to create art today, spreading culture and producing information, an open project, promoter of collaborations and contacts on an international level.
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La Petite Rockette
6, Rue Saint Maur
(11Ăšme Arrondissement)
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Nouvel an – Ouverture Festive SOS 31
LA SAINT SYLVESTRE LA PLUS SURPRENANTE DE LA DECENNIE !! Ă la porte de Champeret
amitiés et bonne année à tou(te)s
sara
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Inauguration d’un nouveau lieu dans paris, 2000mÂČ, Sono 20kW
soirée déguisée sur le thÚme « BeetleJuice » et « noir et blanc »
programmation musicale de 21h Ă l’aube!
entrée 5 euros (participation aux frais)
stands, performances, expo, dĂ©co :Â
MONICA (fluo lumino painting psychadĂ©lique)Â
GRAND MEHDI (3d gĂ©ometrie fractale)Â
ELYAH (tribal art)Â
DELPHINE (la petite roquette),Â
Monika Lucie INE & Mimi Hagendas Exotika
concerts / line-up :
21h: ZORG MUSIQUE – jazz moderne
22H: THE NANY’S MOOH JART SOON – rock crazy
23H: TCHIKI BOUM – wave punk
00H: BAMBAMPROD & TRIBAL MYSTIK – tribal break electro
1H: SON OF A PITCH – dubstep drum’n’bass
ROMANITEK + GUESTS
2H: JVS 5.1 (mix minimal) romanitekÂ
3H: ZIM K – live electro – TKRÂ
4H: PB TRK – mix tek – ART’NAKÂ
5H: NAIGA MACHINE – live trip
6H: ZAM’X – mix tek – THE BRUG LEVELÂ
7H: H2O – live and floor – processus record – D 1 – drum&bass
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Evénements permanents
EVENEMENTS PERMANENTS
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– MACAQ
Tous les midis : café associatif avec Zoubida de 12h30 à 14h
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EXPOSITIONS PERMANENTES
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– LE CARROSSE
«Jâai 7 ANS..»
VERNISSAGE OPENING OFF LE 19 NOVEMBRE A 17H.
Exposition du 20 au 29 novembre 2009.
INSTALLATION 009
VERSIFICATION 03
Workin proGress, accrochage
intersquat. Un tabLo unique Ă signature multiple sur 400m2.
yabonpaname@hotmail.com
06.89.17.79.73
facebook: CaRRoSSe/FB
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– MACAQ
Exposition dessins de lâintersquat 2009 de Rome par Marcel Aurange.
Exposition photos de lâintersquat 2009 de Rome par Tim Laser
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– LA PETITE ROCKETTE
Venez visiter la galerie !
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– RIVOLI
Visite des expositions et des ateliers du mardi au dimanche de 13h Ă 20h. Samedi de 11h Ă 20h.
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Rome – Premier bilan d’un embryon.
Le festival Intersquat Ă Rome s’est terminĂ© dans la joie et la bonne humeur.
Cette premĂšre expĂ©rience Intersquat Ă l’Ă©chelle EuropĂ©enne a portĂ©e ses fruits :
Rendez-vous en 2010 Ă BERLIN !
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Un grand merci Ă tous ceux qui sont venus participer.
Merci Ă l’Ă©quipe du Forte Prenestino qui nous a si bien accueilli tout en prenant part intĂ©grante Ă toutes nos problĂ©matiques.
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Programme Festival
::: FESTIVAL INTERSQUAT :::
16/17/18 Octobre 2009
C.S.O.A FORTE PRENESTINO
Vendredi 16
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Souterrains
h 19.00/00.00
Exposition dâarts plastiques: peinture, sculpture, photographie
Artistes:
Rosalie Paquez de la Maison de la plage,
Magali Gibert, J.M et Jerome Dubail de la Suite,
Susu e Kapilo /59 Rivoli,
Marcel Aurange,
Davide Cicolani du Sans Plomb,
Lyl Lunik et Diallo du 26 rue Montmorency,
Eliyah et Don Pablo du Centre MirĂČ,
Marie BĂ©cheras et Claire MĂ©rigeau, Photographie, Peinture et Textiles,
Thomas Aubin du Collectif Bon Pied Bon Oeil
Exposition photo collective sur le thÚme du « squat » :
Fabien Constantin, Sarah Deniset, Melanie Rouffet, Punkie Brouster, Sarah Goliard
et partecipation des photographes de « OcchiRossiFestival »
Place DâARMI gauche
h. 21.30
Ouverture du festival au roulement des tambours de Drumbata (Batucada 100% féminine: spectacle de percussions chorégraphique]
h 22.30
[Crimson Muddle]
New Wave / Post-punk / Chanson populaire mélodramatique
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h. 23.30
[Koondaholaa]Â
Rock PsyquĂ©dĂ©lique/Musique du monde…dâun monde qui nâexiste pas encore
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h. 00.30
[Lapins Super stars]
17 fiats pour un show happy hardcore/Jazz /Funk
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h. 01/30
[Ushdé & Sonk]
Experimental electro + installations video
Salle Théùtre
h. 20h30
Spectacle de clown sur lâouverture dâun squatÂ
di Goxo et Galo
(réplique samedi à 18h30)
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h. 21h00
« Cimeterul Vesel (CimetiÚre Joyeux) »
ThĂ©Ăątre/danseÂ
réalisé par le Collectif la Retrogarde
(réplique dimanche h 17.00)
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h. 22h30
« Putain de reve »
Spectacle de percussions / Danse ContemporaineÂ
Compagnie Improvisateur Involontaire
( réplique samedi h 22.00)
h. 01.00
« Pourquoi pas » & « Orgao »
Compagnie Niza
ThĂ©Ăątre porno goreÂ
(réplique samedi h 01.00)
Place d’ARMI droite
h. 22.00
« Vanité »
Performance plastique, visuelle et sonore
Production Théùtre de verre, direction artistique Luis Pasina
(RĂ©plique dans les jours Ă suivre)
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SAMEDI 17
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Souterrains
h 16.00/00.00
Exposition dâarts plastiques: peinture, sculpture, photographie
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Cattedral
h 22.00
Tim LaserÂ
Indie/Rock
Place DâARMI gauche
h. 21.00
[Quartier Libre]
Live hip hop/reggae
h. 22.30
[Sambuca]
Live blues/electro
h. 23.30
[Ram-16. La propagande du virus]
Fresque théatrale, spectacle performatif musical et visuel
h. 01.00/05.00
DJ SET
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Place DâARMI droite
h. 21.00
replique spectacle « Vanité »
Salle Théùtre
h. 18.00
Spectacle de marionettes
de Lydie Pizzale
( réplique dimanche h 16.00)
h. 18.30
RĂ©plique du spectacle de clown de Goxo et Galo
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h. 20.30
« The Beat generation project »
de Claire Linda
Spectacle de Théùtre-danse
(RĂ©plique dimanche h 18.30)
Â
h. 22.00
« Putain de reve »
Spectacle de percussions / Danse Contemporaine
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h. 01.00
réplique des spectacles « Pourquoi pas » & « Orgao »
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Pendant la journée du Festival aura lieu le marché mensuel
Terra/Terra: Marché sans intermédiaire du producteur aux consommateurs.
A partir du matin jusqâau coucher du soleil : fruits, lĂ©gumes, fromages, charcuterie, gĂąteaux, produits bio et du commerce equitable-solidaire
Il y aura aussi un marchĂ© de crĂ©ateurs :objets, artisanat et Ćuvres dâart
Souterrains
h 12.00/19.00h
Exposition dâarts plastiques: peinture, sculpture, photographie
Salle Theatre
h. 17.00
Replique de « Cimeterul Vesel (CimetiÚre Joyeux) »
h 18.30
« The Beat generation project »
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P.lace DâARMI gauche
h12-16
Animation espace enfants « Tutti sĂč per Terra »
h 15.00
Jeux/Animation par l’association Mad
h. 18.30
[Bam Bam Prod]
Jazz Manouche
h. 19.30
[Republika]
Rock festivo
***
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EXTRA PROGRAMME
Pendant les 3 jours le Forte accueillera des projections vidéo, performance, installations live et permanentes
Place DâARMI droite
âVanité »
Performance plastique, visuelle et sonore
Production Théùtre de verre, direction artistique Luis Pasina
« Le train des archéologues »
Installation permanente dâ une locomotive interactive entre dessins, photographie, musique live et projections qui accompagnent le voyage des passagers Â
Production : le squat « la Petite Roquette« , Delphine Terlizzi, Sara Renaud, Tim Laser et Marcel Aurange
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âO styleâ
Laboratoire de sérigraphie
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Place DâARMI gauche
« Plein Feux »
Sculpture en fer réalisée par la Compagnie Electrodes
Cattedrale
Installations sonores e visuelles
Clochette & York & Milie volt
Cinema
Bref histoire tragicomique sur les squats : film et documentaire
Film sur lâhistoire et le mouvement du â123 squatâ de Bruxel
Video-production Forte Prenestino
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Lieux Ă definir
« Fil sur l’eau »Â
Tissu aérien de Marie Helene Bardi
« GRT et TAD Girl squad/CAES«Â
performance de danse et installations plastiques crées in « site specific »
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« 1mÂČ non piĂč »
sketches burlesques autour du thĂšme de la nouvelle loi sur les arts de la rue en Italiede la Cie Autour de Peter
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FORUM ET DEBATS
Pendant la journĂ©e du samedi et du dimanche sont prĂ©vus des forums et des dĂ©bats pour Ă©changer les diverses expĂ©riences des squats, centre sociaux, lieux occupĂ©s et/ou autogĂ©rĂ©s, de plusieurs pays dâEurope.
VENDREDI
18H
Giustice et occupations
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SAMEDĂŹ
h 11.00
– Culture
AprĂšs-midi:
Tous Ă la manifestation contre le Racisme
DIMANCHE
h 14.00
– Le squat: une rĂ©ponse Ă la marge des problĂšmes sociaux
– Inscriptions dans le territoire et enjeux politiques
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h 17.30
Considérations et échanges sur les différents forums
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Pendant le Festival fonctionneront cuisine, pub, cantine, salon de thé, info shop
VendredÏ/SamedÏ Entrée à 5 euro
Dimanche Participation Libre
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Dibattiti e ateliers
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What ?
Roma 2009 Ăš un festival autogestito di 3 giorni in cui delle forme di vita alternativa e collettive si incontrano. Un incontro culturale, politico, artistico e sociale che avrĂ luogo il 16,17,18 ottobre prossimo a Roma al Forte Prenestino.
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Who ?
Roma 2009 Ăš un incontro tra persone, squats, collettivi, luoghi di vita e/o creazione, centri sociali, abitazioni mobili (viaggiatori, nomadi, itineranti…)… provenienti da diversi paesi europei: Germania, Italia, Belgio, Spagna, Francia, Svizzera, Inghilterra..
Se avete altri contatti non esitate ad invitarli.
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Where ?
A Roma al C.S.O.A. Forte Prenestino, occupato dal 1986. Nel Forte sono disponibili degli spazi per accogliere spettacoli, creazioni artistiche, concerti e per scambiare pratiche e esperienze e fare di questâincontro un evento dinamico e militante.
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Why ?
Nella maggior parte dei paesi dellâUnione europea, le politiche liberali si sviluppano con delle conseguenze violente sulle persone che controllano e esculdono.
Questo nuovo ordine mondiale Ăš dettato dal profitto di pochi e il disprezzo di molti.
Da piu di 30 anni, dei gruppi di persone resistono e creano con convinzione dei luoghi del possibile, delle passerelle umane e delle piattaforme di sperimentazione di politiche culturali, sociali e economiche. Questi gruppi sono spesso confrontati allâeffimero, questâurgenza omnipresente nella nostra maniera di agire ci permette di determinare dei modi dâazione singolari e innovanti.
I dibattiti ? sono lĂ per questo!
Essi accompagnano la spontaneitĂ della nostra azione mobilizando le nostre esperienze intorno a una riflessione che sâinscrive nel tempo e sorpassa il versante temporario delle nostre azioni.
Lâidea Ăš di proporre durante 3 giorni un tempo per scambiare sulle nostre pratiche, i contesti, le politiche locali, le esperienze, le capacitĂ di vivere diversamente e la possibilitĂ di tessere le maglie di una rete umane che esiste gia ovunque in europa. Un festival aperto a diverse espressioni artistiche: installazioni, performances, esposizioni, concerti, spettacoli di teatro, circo, danza e un momento dâincontro e di confronto, di sperimentazione, di resistenza e di creazione.
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Per organizzare i dibattiti,  câĂš bisognoâŠ
… Di persone motivate. Lâequipe di Parigi proporrĂ 5 ateliers dibattiti :
Atelier sociale;
Atelier media;
Atelier giustizia;
Atelier Politiche e territorio
Atelier cultura e produzione artistica
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Si tratta di una base di riflessione. Ognuno Ăš libero di proporre e animare un nuovo dibattito o condividere la propria esperienza (per esempio le Haus Project a Berlino : Che tipo dâorganizzazione? ) altrimenti potete integrarvi in uno degli assi proposti.
Per accogliere i dibattti dei luoghi sono previsti : uno o piu dibattiti si succederanno dallâ13 alle 18 e uno spazio sarĂ allestito per accogliere delle riflessioni durante i 3 giorni.
Per partecipare alla programmazione artistica …
Se volete partecipare alla mostra collettiva o proporre unâinstallazione, una performance, uno spettacolo di teatro, danza, circo contattateci al piĂč presto,vi invieremo una scheda tecnica da compilare.
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Informazioni :
Per partecipare o proporre dei dibattiti : festivalrome@gmail.com
Se volete conoscere meglio il Forte Prenestino: http://www.forteprenestino.net
Festival Intersquat europeo
In seguito allâesperienza francese della rete Intersquat e del Festival Fou (Festival delle aperture utili), lâidea fĂč dâimmaginare un momento dâincontro per tutti coloro che provano a inventare e sperimentare dei modi di vita e di creazione diversi da quelli del sistema sociale dominante.
Un incontro si svolgerĂ a Roma il 16-17-18 ottobre 2009 al C.S.O.A. (Centro Sociale Occupato Autogestito ) Forte Prenestino (Italia).Il festival sarĂ lâoccasione per tessere quei legami invisibili che esistono tra collettivi, associazioni e individui che nutrono con le loro attivitĂ degli spazi di creazione e di condivisione artistica, culturale e sociale.
Un festival aperto a tutte le espressioni artistiche e al dialogo: esposizioni, performances, installazioni, musica, teatro, circo, dibattiti e ateliers…
Un tempo per seminare speranze di libertĂ e per creare attivamente il diritto a uno spazio di vita e a uno spazio di creazione.
Programma del Festival Intersquat
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Forums et debats
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ROMA 2009
Rencontre européenne des lieux alternatifs de vie et de création
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What ?
Roma 2009 est un festival autogĂ©rĂ© de trois jours oĂč les formes de vie alternatives et collectives se croisent. Une rencontre culturelle, politique, artistique et sociale qui aura lieu les 16, 17 et 18 octobre 2009 Ă Rome au Forte Prenestino.
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Who ?
Roma 2009 est une rencontre entre des personnes issues de squats, de collectifs, de lieux de vie et/ou de crĂ©ation, de centres sociaux autogĂ©rĂ©s, dâhabitats mobiles (travellers, nomades, itinĂ©rantsâŠ), dâhabitats groupĂ©sâŠ, provenant de plusieurs pays europĂ©ens : Allemagne, Italie, Belgique, Espagne, France, Suisse, AngleterreâŠ
Il ne faut pas hĂ©siter, si vous avez dâautres contacts, Ă les inviter.
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Where ?
Il Centro Sociale Occupato Autogestito Forte Prenestino Ă Â Roma. LâĂ©quipe du Forte occupe les lieux depuis 1986 sur une surface de trois hectares. De grands espaces pour accueillir des crĂ©ations artistiques et des concerts sont disponibles, pour Ă©changer pratiques et expĂ©riences et faire de cette rencontre un Ă©vĂ©nement dynamique et militant.
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Why ?
Dans chaque pays de lâUnion EuropĂ©enne, des politiques libĂ©rales sĂ©curitaires se dĂ©veloppent depuis plus de vingt ans.
Elles ont aujourdâhui des consĂ©quences violentes et durables pour les personnes (de plus en plus nombreuses) quâelles contrĂŽlent, disqualifient et excluent. Ce nouvel ordre mondial Ă©dictĂ© par le profit de quelques uns au mĂ©pris du plus grand nombre.
Depuis trente ans, les personnes crĂ©ent, avec conviction, ces lieux du possible, ces passerelles humaines ou ces plateformes dâexpĂ©rimentations de politiques culturelles, sociales et Ă©conomiques.
Nous souhaitons créer une rencontre européenne pour échanger sur nos pratiques, nos contextes politiques locaux, nos expériences, nos capacités de vivre autrement afin de renforcer un réseau humain qui existe déjà  partout en Europe.
L’idĂ©e est Ă©galement de proposer des installations, performances, expositions, concerts et piĂšces de thĂ©Ăątre durant les trois jours oĂč le forte sera ouvert au public.
Pour la plupart, nous sommes constamment exposĂ©s à  lâĂ©phĂ©mĂšre. Cette urgence omniprĂ©sente dans notre maniĂšre dâagir nous permet de dĂ©terminer des modes dâactions singuliers et innovants.
Les débats ? Ils sont là pour ça !
Ils accompagnent la spontanĂ©itĂ© de notre action sur le terrain, en mobilisant nos expĂ©riences autour dâune rĂ©flexion qui sâinscrit dans le temps et dĂ©passe le versant temporaire de nos actions.
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Pour organiser ces dĂ©bats, il fautâŠ
⊠Des gens motivĂ©s. LâĂ©quipe parisienne intersquat proposera cinq ateliers dĂ©bats dont vous trouverez les rĂ©sumĂ©s ci-dessous. Câest une base de rĂ©flexion. Vous pouvez proposer des ateliers, faire partager votre expĂ©rience (par exemple, les Haus Project Ă Berlin : Quelle organisation ?) ou vous pouvez vous intĂ©grer aux thĂšmes dĂ©jĂ inscrits. Exemple : squat politique â squat artistique ?
Pour accueillir les dĂ©bats, deux lieux sont prĂ©vus : lâun oĂč plusieurs ateliers se succĂšderont, ouverts de 13 heures Ă 18 heures et lâautre « le cafĂ© forum » oĂč lâon servira cafĂ©, thĂ©, jus de fruit et oĂč il sera possible de discuter toute la nuit.
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Programme prévisionnel en fonction du nombre de participants :
13h-18h : ateliers-dĂ©bats / 18h-20h apĂ©ro au cafĂ© forum oĂč les dĂ©bats pourront se poursuivre autour dâun verre / 21h-04h concerts.
LâentrĂ©e sur le site est gratuite jusquâĂ 17h, il est possible de se restaurer pour un tarif symbolique. Ă partir de 17h, une participation sera nĂ©cessaire pour faire exister un tel Ă©vĂšnement.
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Si vous ne pouvez pas vous dĂ©placer au moment du festival, vous pouvez nous envoyer vos contributions par Ă©crit et nous les prĂ©senterons dans le « CafĂ© forum » permanent. Faites tourner lâinformation !
On attend vos rĂ©ponses au plus vite, nous devons communiquer au plus tĂŽt le nombre dâintervenants pour lâhĂ©bergement et nous devons fixer le programme. Il reste encore beaucoup de travail et ce nâest quâavec votre participation que Roma 2009 pourra se faire.
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Voici un bref aperçu des ateliers débats qui seront présentés pour Roma et qui sont toujours en construction :
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- 1 Atelier SantĂ©Â – Social :
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Nous avons interrogĂ© lors de ces forums la nĂ©cessitĂ© et la pertinence de lâintervention de travailleurs sociaux et de professionnels de la santĂ© dans les squats. Dans le contexte dâune prĂ©caritĂ© grandissante, le public des squats Ă©volue, et ces espaces sont confrontĂ©s Ă des situations de dĂ©tresse tant sociales que mĂ©dicales. Les collectifs de squatteurs sont donc amenĂ©s Ă rĂ©pondre Ă une demande que les organismes et institutions spĂ©cialisĂ©es ne savent prendre en charge. Face Ă cela, il est apparu lors du dĂ©bat que de nombreux squatteurs se retrouvent bien souvent dĂ©munis et quâune intervention de spĂ©cialiste tant pour sensibiliser et former que pour rĂ©pondre Ă des situations dâurgence, se rĂ©vĂ©laient trĂšs utile. Enfin aux travers du rĂ©cit des expĂ©riences de chacun il nous a paru que les squats, en tant que collectifs et que lieux de vie, permettaient dâapporter dans de nombreux cas un soutien plus appropriĂ© que la plupart des institutions, en envisageant les questions de la santĂ© et du social dans leurs globalitĂ©s et avec plus de souplesse (rĂ©glementaire, de temps, etc.).
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- 2 Atelier Médias :
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Le rapport entre les squats et les mĂ©dias a toujours Ă©tĂ©Â problĂ©matique. Nous avons rĂ©flĂ©chi ensemble aux diffĂ©rentes façons dâutiliser les moyens de communication traditionnels, et Ă la nĂ©cessitĂ© ou non de rencontrer des journalistes (production dâun discours unique, identification dâun nombre rĂ©duit dâinterlocuteurs, etc.). La question de moyens de communications alternatifs (type indymĂ©dia et autres mĂ©dias indĂ©pendants) que pouvaient proposer les squats a Ă©galement Ă©tĂ© soulevĂ©e.
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- 3 Atelier Justice :
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Lâun des objectifs du rĂ©seau est de constituer une base de donnĂ©es et dâoutils opĂ©rant pour faire face Ă lâappareil judiciaire. Ce dĂ©bat est lâoccasion de rĂ©flĂ©chir ensemble, Ă partir des expĂ©riences de chaque collectif, aux moyens de faire face aux Ă©volutions juridiques et aux nouvelles formes de rĂ©pression.
De mutualiser un savoir technique qui sâacquiert Ă chaque nouveau procĂšs, nouvelle expulsion, nouvelle arrestation, etc.
Ce sera un temps pour confronter droit de propriété et droit au logement.
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4) Atelier Politique et territoire :
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Ce dĂ©bat nous a permis de rĂ©flĂ©chir ensemble Ă Â la position du squat dans citĂ©. Dans un contexte dâĂ©volution consumĂ©riste, excluant et individualiste, il est apparu Ă©vident lors de notre discussion, que le squat constitue un espace de propositions pour une construction alternative de la ville. Cette rĂ©flexion nous a amenĂ© Ă questionner les propositions politiques que constituaient les pratiques dĂ©veloppĂ©es par les squatteurs ainsi que leurs rapports aux institutions.
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5) Atelier Culture :
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Les zones pour Ă©changer et s’exprimer disparaissent au sein de la citĂ© ou des terrains.
Les espaces dâexpression interstitielles sont prĂ©sents quotidiennement dans les villes (grafs, musique dans la rue, le mĂ©tro, sous un porche, dans une cage d’escalier), et agissent comme autant de lieux dâinventions de nouveaux usages de la ville.
Les collectifs d’artistes et /ou d’activistes ravivent le dialogue, les rencontres, la mixitĂ© sociale au travers d’initiatives qui transforment des lieux, laissĂ©s Ă l’abandon, en lieu de vie, de lutte ou de sociabilisation. Le squat est Ă la fois un moyen d’action, d’expression, de crĂ©ation, de diffusion, de lutte, de stabilisation et dâexpĂ©rimentation forte oĂč chacun se construit avec lâautre, au sein du collectif, du quartier et de la citĂ©.
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Ces lieux sont gĂ©nĂ©ralement ouverts au plus grand nombre. Ils proposent des manifestations et des activitĂ©s artistiques, militantes, associatives et culturelles. Ils rĂ©duisent certaines barriĂšres qui empĂȘchent au plus grand nombre d’accĂ©der Ă la culture.
En accueillant et en donnant place Ă des artistes et Ă tous les citoyens, ces entitĂ©s luttent aussi contre l’enfermement de l’art. Ils insistent au contraire sur l’Ă©change, la transmission et la mutualisation des savoir-faire.
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Mais quelles sont les diffĂ©rences entre ces collectifs ? Qu’est ce qui les rapproche ? Les diffĂ©rencie ?
– Les problĂšmes croissants d’espaces et de cloisonnement des politiques culturelles ?
– L’appropriation de ces espaces par les pouvoirs publics et les politiques des industries culturelles ou Ă©conomiques ?
– Quel est l’espace laissĂ© Ă l’expression dans la citĂ© et quels sont les espaces libĂ©rĂ©s destinĂ©s Ă celle-ci ?
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Au débat de nous permettre de connaßtre, comprendre, réfléchir⊠sur la place de la culture dans ces lieux « intermédiaires » et plus généralement dans la cité.
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Forum
ROMA 2009
Rencontre interactionniste européenne des lieux alternatifs de vie et de création
« Ces gens pratiquent lâart du chaos, ils sont susceptibles de faire Ă©merger de nouvelles formes de logiques, et de rĂ©inventer la vie. » Un voisin
What ?
Roma 2009 est un festival autogĂ©rĂ© de trois jours oĂč les formes de vie alternatives et collectives se croisent. Une rencontre culturelle, politique, artistique et sociale qui aura lieu les 16, 17 et 18 octobre 2009 Ă Rome au Forte Prenestino.
Who ?
Roma 2009 est une rencontre entre des personnes issues de squats, de collectifs, de lieux de vie et/ou de crĂ©ation, de centres sociaux autogĂ©rĂ©s, dâhabitats mobiles (travellers, nomades, itinĂ©rantsâŠ), dâhabitats groupĂ©sâŠ, provenant de plusieurs pays europĂ©ens : Allemagne, Italie, Belgique, Espagne, France, Suisse, AngleterreâŠ
Il ne faut pas hĂ©siter, si vous avez dâautres contacts, Ă les inviter.
Where ?
Il Centro Sociale Occupato Autogestito Forte Prenestino Ă Â Roma. LâĂ©quipe du Forte occupe les lieux depuis 1986 sur une surface de trois hectares. De grands espaces pour accueillir des crĂ©ations artistiques et des concerts sont disponibles, pour Ă©changer pratiques et expĂ©riences et faire de cette rencontre un Ă©vĂ©nement dynamique et militant.
Why ?
Dans chaque pays de lâUnion EuropĂ©enne, des politiques libĂ©rales sĂ©curitaires se dĂ©veloppent depuis plus de vingt ans.
Elles ont aujourdâhui des consĂ©quences violentes et durables pour les personnes (de plus en plus nombreuses) quâelles contrĂŽlent, disqualifient et excluent. Ce nouvel ordre mondial Ă©dictĂ© par le profit de quelques uns au mĂ©pris du plus grand nombre.
Depuis trente ans, les personnes crĂ©ent, avec conviction, ces lieux du possible, ces passerelles humaines ou ces plateformes dâexpĂ©rimentations de politiques culturelles, sociales et Ă©conomiques.
Nous souhaitons créer une rencontre européenne pour échanger sur nos pratiques, nos contextes politiques locaux, nos expériences, nos capacités de vivre autrement afin de renforcer un réseau humain qui existe déjà  partout en Europe.
L’idĂ©e est Ă©galement de proposer des installations, performances, expositions, concerts et piĂšces de thĂ©Ăątre durant les trois jours oĂč le forte sera ouvert au public.
Pour la plupart, nous sommes constamment exposĂ©s à  lâĂ©phĂ©mĂšre. Cette urgence omniprĂ©sente dans notre maniĂšre dâagir nous permet de dĂ©terminer des modes dâactions singuliers et innovants.
Les débats ? Ils sont là pour ça !
Ils accompagnent la spontanĂ©itĂ© de notre action sur le terrain, en mobilisant nos expĂ©riences autour dâune rĂ©flexion qui sâinscrit dans le temps et dĂ©passe le versant temporaire de nos actions.
Pour organiser ces dĂ©bats, il fautâŠ
⊠Des gens motivĂ©s. LâĂ©quipe parisienne intersquat proposera cinq ateliers dĂ©bats dont vous trouverez les rĂ©sumĂ©s ci-dessous. Câest une base de rĂ©flexion. Vous pouvez proposer des ateliers, faire partager votre expĂ©rience (par exemple, les Haus Project Ă Berlin : Quelle organisation ?) ou vous pouvez vous intĂ©grer aux thĂšmes dĂ©jĂ inscrits. Exemple : squat politique â squat artistique ?
Pour accueillir les dĂ©bats, deux lieux sont prĂ©vus : lâun oĂč plusieurs ateliers se succĂšderont, ouverts de 13 heures Ă 18 heures et lâautre « le cafĂ© forum » oĂč lâon servira cafĂ©, thĂ©, jus de fruit et oĂč il sera possible de discuter toute la nuit.
Programme prévisionnel en fonction du nombre de participants :
13h-18h : ateliers-dĂ©bats / 18h-20h apĂ©ro au cafĂ© forum oĂč les dĂ©bats pourront se poursuivre autour dâun verre / 21h-04h concerts.
LâentrĂ©e sur le site est gratuite jusquâĂ 17h, il est possible de se restaurer pour un tarif symbolique. Ă partir de 17h, une participation sera nĂ©cessaire pour faire exister un tel Ă©vĂšnement.
Informations :
Pour participer aux ateliers débats :  newhaven_9@hotmail.com (Typhanie)
l.coulange@gmail.com (Louis)
Si vous voulez voir les photos dâEl Forte Prenestino: http://www.forteprenestino.net
ou avoir plus dâinformations sur le rĂ©seau Intersquat : http://www.intersquat.org
Si vous ne pouvez pas vous dĂ©placer au moment du festival, vous pouvez nous envoyer vos contributions par Ă©crit et nous les prĂ©senterons dans le « CafĂ© forum » permanent. Faites tourner lâinformation !
On attend vos rĂ©ponses au plus vite, nous devons communiquer au plus tĂŽt le nombre dâintervenants pour lâhĂ©bergement et nous devons fixer le programme. Il reste encore beaucoup de travail et ce nâest quâavec votre participation que Roma 2009 pourra se faire.
Voici un bref aperçu des ateliers débats qui seront présentés pour Roma et qui sont toujours en construction :
- 1 Atelier SantĂ©Â – Social :
Nous avons interrogĂ© lors de ces forums la nĂ©cessitĂ© et la pertinence de lâintervention de travailleurs sociaux et de professionnels de la santĂ© dans les squats. Dans le contexte dâune prĂ©caritĂ© grandissante, le public des squats Ă©volue, et ces espaces sont confrontĂ©s Ă des situations de dĂ©tresse tant sociales que mĂ©dicales. Les collectifs de squatteurs sont donc amenĂ©s Ă rĂ©pondre Ă une demande que les organismes et institutions spĂ©cialisĂ©es ne savent prendre en charge. Face Ă cela, il est apparu lors du dĂ©bat que de nombreux squatteurs se retrouvent bien souvent dĂ©munis et quâune intervention de spĂ©cialiste tant pour sensibiliser et former que pour rĂ©pondre Ă des situations dâurgence, se rĂ©vĂ©laient trĂšs utile. Enfin aux travers du rĂ©cit des expĂ©riences de chacun il nous a paru que les squats, en tant que collectifs et que lieux de vie, permettaient dâapporter dans de nombreux cas un soutien plus appropriĂ© que la plupart des institutions, en envisageant les questions de la santĂ© et du social dans leurs globalitĂ©s et avec plus de souplesse (rĂ©glementaire, de temps, etc.).
- 2 Atelier Médias :
Le rapport entre les squats et les mĂ©dias a toujours Ă©tĂ©Â problĂ©matique. Nous avons rĂ©flĂ©chi ensemble aux diffĂ©rentes façons dâutiliser les moyens de communication traditionnels, et Ă la nĂ©cessitĂ© ou non de rencontrer des journalistes (production dâun discours unique, identification dâun nombre rĂ©duit dâinterlocuteurs, etc.). La question de moyens de communications alternatifs (type indymĂ©dia et autres mĂ©dias indĂ©pendants) que pouvaient proposer les squats a Ă©galement Ă©tĂ© soulevĂ©e.
- 3 Atelier Justice :
Lâun des objectifs du rĂ©seau est de constituer une base de donnĂ©es et dâoutils opĂ©rant pour faire face Ă lâappareil judiciaire. Ce dĂ©bat est lâoccasion de rĂ©flĂ©chir ensemble, Ă partir des expĂ©riences de chaque collectif, aux moyens de faire face aux Ă©volutions juridiques et aux nouvelles formes de rĂ©pression.
De mutualiser un savoir technique qui sâacquiert Ă chaque nouveau procĂšs, nouvelle expulsion, nouvelle arrestation, etc.
Ce sera un temps pour confronter droit de propriété et droit au logement.
4) Atelier Politique et territoire :
Ce dĂ©bat nous a permis de rĂ©flĂ©chir ensemble Ă Â la position du squat dans citĂ©. Dans un contexte dâĂ©volution consumĂ©riste, excluant et individualiste, il est apparu Ă©vident lors de notre discussion, que le squat constitue un espace de propositions pour une construction alternative de la ville. Cette rĂ©flexion nous a amenĂ© Ă questionner les propositions politiques que constituaient les pratiques dĂ©veloppĂ©es par les squatteurs ainsi que leurs rapports aux institutions.
5) Atelier Culture :
Les zones pour Ă©changer et s’exprimer disparaissent au sein de la citĂ© ou des terrains.
Les espaces dâexpression interstitielles sont prĂ©sents quotidiennement dans les villes (grafs, musique dans la rue, le mĂ©tro, sous un porche, dans une cage d’escalier), et agissent comme autant de lieux dâinventions de nouveaux usages de la ville.
Les collectifs d’artistes et /ou d’activistes ravivent le dialogue, les rencontres, la mixitĂ© sociale au travers d’initiatives qui transforment des lieux, laissĂ©s Ă l’abandon, en lieu de vie, de lutte ou de sociabilisation. Le squat est Ă la fois un moyen d’action, d’expression, de crĂ©ation, de diffusion, de lutte, de stabilisation et dâexpĂ©rimentation forte oĂč chacun se construit avec lâautre, au sein du collectif, du quartier et de la citĂ©.
Ces lieux sont gĂ©nĂ©ralement ouverts au plus grand nombre. Ils proposent des manifestations et des activitĂ©s artistiques, militantes, associatives et culturelles. Ils rĂ©duisent certaines barriĂšres qui empĂȘchent au plus grand nombre d’accĂ©der Ă la culture.
En accueillant et en donnant place Ă des artistes et Ă tous les citoyens, ces entitĂ©s luttent aussi contre l’enfermement de l’art. Ils insistent au contraire sur l’Ă©change, la transmission et la mutualisation des savoir-faire.
Mais quelles sont les diffĂ©rences entre ces collectifs ? Qu’est ce qui les rapproche ? Les diffĂ©rencie ?
– Les problĂšmes croissants d’espaces et de cloisonnement des politiques culturelles ?
– L’appropriation de ces espaces par les pouvoirs publics et les politiques des industries culturelles ou Ă©conomiques ?
– Quel est l’espace laissĂ© Ă l’expression dans la citĂ© et quels sont les espaces libĂ©rĂ©s destinĂ©s Ă celle-ci ?
Au débat de nous permettre de connaßtre, comprendre, réfléchir⊠sur la place de la culture dans ces lieux « intermédiaires » et plus généralement dans la cité.
Pour envoyer un signe fraternel Ă Joachim Gatti :
http://jesigne.fr/pourjoachimgatti
Mercredi 8 juillet 2009 Ă Montreuil-sous-Bois, « Joachim Gatti, un rĂ©alisateur de 34 ans a reçu une balle de flashball en plein visage alors qu’il manifestait pour soutenir des squatteurs expulsĂ©s.
Il a perdu un Ćil du fait de la brutalitĂ© policiĂšre. »
Stéphane Gatti
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Forte Prenestino – Tous Ă Rome du 16 au 18 Octobre 2009 !
PROGRAMMATION – FRANCAIS – ITALIANO
Roma 2009 est un festival autogĂ©rĂ© de trois jours oĂč les formes de vie alternatives et collectives se croisent. Une rencontre culturelle, politique, artistique et sociale qui aura lieu les 16, 17 et 18 octobre 2009 Ă Rome au Forte Prenestino : http://www.forteprenestino.net/
{yoogallery src=[wp-content/uploads/ancien/tousarome] style=[lightbox] thumb=[default] spotlight=[0] width=[150] height=[100] title=[Forte Prenestino] order=[random] }
Les trois jours de rencontres à Rome au Forte devraient réunir des squats de Bruxelles, Berlin, Barcelone, Paris et Rome pour une premiÚre expérience européenne.
Vous pouvez regarder les clichés du Forte ici.
Amour et conspiration
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