Dibattiti e ateliers

 

What ?

Roma 2009 è un festival autogestito di 3 giorni in cui delle forme di vita alternativa e collettive si incontrano. Un incontro culturale, politico, artistico e sociale che avrà luogo il 16,17,18 ottobre prossimo a Roma al Forte Prenestino.

 

Who ?

Roma 2009 è un incontro tra persone, squats, collettivi, luoghi di vita e/o creazione, centri sociali, abitazioni mobili (viaggiatori, nomadi, itineranti…)… provenienti da diversi paesi europei: Germania, Italia, Belgio, Spagna, Francia, Svizzera, Inghilterra..

Se avete altri contatti non esitate ad invitarli.

 

Where ?

A Roma al C.S.O.A. Forte Prenestino, occupato dal 1986. Nel Forte sono disponibili degli spazi per accogliere spettacoli, creazioni artistiche, concerti e per scambiare pratiche e esperienze e fare di quest’incontro un evento dinamico e militante.

 

Why ?

Nella maggior parte dei paesi dell’Unione europea, le politiche liberali si sviluppano con delle conseguenze violente sulle persone che controllano e esculdono.

Questo nuovo ordine mondiale è dettato dal profitto di pochi e il disprezzo di molti.

Da piu di 30 anni, dei gruppi di persone resistono e creano con convinzione dei luoghi del possibile, delle passerelle umane e delle piattaforme di sperimentazione di politiche culturali, sociali e economiche. Questi gruppi sono spesso confrontati all’effimero, quest’urgenza omnipresente nella nostra maniera di agire ci permette di determinare dei modi d’azione singolari e innovanti.

I dibattiti ? sono là per questo!

Essi accompagnano la spontaneità della nostra azione mobilizando le nostre esperienze intorno a una riflessione che s’inscrive nel tempo e sorpassa il versante temporario delle nostre azioni.

L’idea è di proporre durante 3 giorni un tempo per scambiare sulle nostre pratiche, i contesti, le politiche locali, le esperienze, le capacità di vivere diversamente e la possibilità di tessere le maglie di una rete umane che esiste gia ovunque in europa. Un festival aperto a diverse espressioni artistiche: installazioni, performances, esposizioni, concerti, spettacoli di teatro, circo, danza e  un momento d’incontro e di confronto, di sperimentazione, di resistenza e di creazione.

 

Per organizzare i dibattiti,  c’è bisogno…

… Di persone motivate. L’equipe di Parigi proporrà 5 ateliers dibattiti :

Atelier sociale;

Atelier media;

Atelier giustizia;

Atelier Politiche e territorio

Atelier cultura e produzione artistica

 

Si tratta di una base di riflessione. Ognuno è libero di proporre e animare un nuovo dibattito o condividere la propria esperienza (per esempio le Haus Project a Berlino : Che tipo d’organizzazione? ) altrimenti potete integrarvi in uno degli assi proposti.

Per accogliere i dibattti dei luoghi sono previsti : uno o piu dibattiti si succederanno dall’13 alle 18 e uno spazio sarà allestito per accogliere delle riflessioni durante i 3 giorni.

Per partecipare alla programmazione artistica …

Se volete partecipare alla mostra collettiva o proporre un’installazione, una performance, uno spettacolo di teatro, danza, circo contattateci al più presto,vi invieremo una scheda tecnica da compilare.

 

 

Informazioni :

Per partecipare o proporre dei dibattiti : festivalrome@gmail.com

Se volete conoscere meglio il Forte Prenestino: http://www.forteprenestino.net

Festival Intersquat europeo

In seguito all’esperienza francese della rete Intersquat e del Festival Fou (Festival delle aperture utili), l’idea fù d’immaginare un momento d’incontro per tutti coloro che provano a inventare e sperimentare dei modi di vita e di creazione diversi da quelli del sistema sociale dominante.

Un incontro si svolgerà a Roma il 16-17-18 ottobre 2009 al C.S.O.A. (Centro Sociale Occupato Autogestito ) Forte Prenestino (Italia).Il festival sarà l’occasione per tessere quei legami invisibili che esistono tra collettivi, associazioni e individui che nutrono con le loro attività degli spazi di creazione e di condivisione artistica, culturale e sociale.

Un festival aperto a tutte le espressioni artistiche e al dialogo: esposizioni, performances, installazioni, musica, teatro, circo, dibattiti e ateliers…

Un tempo per seminare speranze di libertà e per creare attivamente il diritto a uno spazio di vita e a uno spazio di creazione.


Programma del Festival Intersquat

 

 

 

 

 

Forums et debats

 

ROMA 2009


Rencontre européenne des lieux alternatifs de vie et de création

 

 

What ?

Roma 2009 est un festival autogéré de trois jours où les formes de vie alternatives et collectives se croisent. Une rencontre culturelle, politique, artistique et sociale qui aura lieu les 16, 17 et 18 octobre 2009 à Rome au Forte Prenestino.

 

Who ?

Roma 2009 est une rencontre entre des personnes issues de squats, de collectifs, de lieux de vie et/ou de création, de centres sociaux autogérés, d’habitats mobiles (travellers, nomades, itinérants…), d’habitats groupés…, provenant de plusieurs pays européens : Allemagne, Italie, Belgique, Espagne, France, Suisse, Angleterre…

Il ne faut pas hésiter, si vous avez d’autres contacts, à les inviter.

 

Where ?

Il Centro Sociale Occupato Autogestito Forte Prenestino à Roma. L’équipe du Forte occupe les lieux depuis 1986 sur une surface de trois hectares. De grands espaces pour accueillir des créations artistiques et des concerts sont disponibles, pour échanger pratiques et expériences et faire de cette rencontre un événement dynamique et militant.

 

Why ?

Dans chaque pays de l’Union Européenne, des politiques libérales sécuritaires se développent depuis plus de vingt ans.

Elles ont aujourd’hui des conséquences violentes et durables pour les personnes (de plus en plus nombreuses) qu’elles contrôlent, disqualifient et excluent. Ce nouvel ordre mondial édicté par le profit de quelques uns au mépris du plus grand nombre.

Depuis trente ans, les personnes créent, avec conviction, ces lieux du possible, ces passerelles humaines ou ces plateformes d’expérimentations de politiques culturelles, sociales et économiques.

Nous souhaitons créer une rencontre  européenne pour échanger sur nos pratiques, nos contextes politiques locaux, nos expériences, nos capacités de vivre autrement afin de renforcer un réseau humain qui existe déjà partout en Europe.

L’idée est également de proposer des installations, performances, expositions, concerts et pièces de théâtre durant les trois jours où le forte sera ouvert au public.

Pour la plupart, nous sommes constamment exposés à l’éphémère. Cette urgence omniprésente dans notre manière d’agir nous permet de déterminer des modes d’actions singuliers et innovants.

Les débats ? Ils sont là pour ça !

Ils accompagnent la spontanéité de notre action sur le terrain, en mobilisant nos expériences autour d’une réflexion qui s’inscrit dans le temps et dépasse le versant temporaire de nos actions.

 

Pour organiser ces débats, il faut…

… Des gens motivés. L’équipe parisienne intersquat proposera cinq ateliers débats dont vous trouverez les résumés ci-dessous. C’est une base de réflexion. Vous pouvez proposer des ateliers, faire partager votre expérience (par exemple, les Haus Project à Berlin : Quelle organisation ?) ou vous pouvez vous intégrer aux thèmes déjà inscrits. Exemple : squat politique – squat artistique ?

Pour accueillir les débats, deux lieux sont prévus : l’un où plusieurs ateliers se succèderont, ouverts de 13 heures à 18 heures et l’autre « le café forum » où l’on servira café, thé, jus de fruit et où il sera possible de discuter toute la nuit.

 

Programme prévisionnel en fonction du nombre de participants :

13h-18h : ateliers-débats / 18h-20h apéro au café forum où les débats pourront se poursuivre autour d’un verre / 21h-04h concerts.

L’entrée sur le site est gratuite jusqu’à 17h, il est possible de se restaurer pour un tarif symbolique. À partir de 17h, une participation sera nécessaire pour faire exister un tel évènement.

 

Si vous ne pouvez pas vous déplacer au moment du festival, vous pouvez nous envoyer vos contributions par écrit et nous les présenterons dans le « Café forum » permanent.  Faites tourner l’information !

On attend vos réponses au plus vite, nous devons communiquer au plus tôt le nombre d’intervenants pour l’hébergement et nous devons fixer le programme. Il reste encore beaucoup de travail et ce n’est qu’avec votre participation que Roma 2009 pourra se faire.

 

Voici un bref aperçu des ateliers débats qui seront présentés pour Roma et qui sont toujours en construction :

 

  1. 1 Atelier Santé  – Social :

 

Nous avons interrogé lors de ces forums la nécessité et la pertinence de l’intervention de travailleurs sociaux et de professionnels de la santé dans les squats. Dans le contexte d’une précarité grandissante, le public des squats évolue, et ces espaces sont confrontés à des situations de détresse tant sociales que médicales. Les collectifs de squatteurs sont donc amenés à répondre à une demande que les organismes et institutions spécialisées ne savent prendre en charge. Face à cela, il est apparu lors du débat que de nombreux squatteurs se retrouvent bien souvent démunis et qu’une intervention de spécialiste tant pour sensibiliser et former que pour répondre à des situations d’urgence, se révélaient très utile. Enfin aux travers du récit des expériences de chacun il nous a paru que les squats, en tant que collectifs et que lieux de vie, permettaient d’apporter dans de nombreux cas un soutien plus approprié que la plupart des institutions, en envisageant les questions de la santé et du social dans leurs globalités et avec plus de souplesse (réglementaire, de temps, etc.).

 

  1. 2 Atelier Médias :

 

Le rapport entre les squats et les médias a toujours été problématique. Nous avons réfléchi ensemble aux différentes façons d’utiliser les moyens de communication traditionnels, et à la nécessité ou non de rencontrer des journalistes (production d’un discours unique, identification d’un nombre réduit d’interlocuteurs, etc.). La question de moyens de communications alternatifs (type indymédia et autres médias indépendants) que pouvaient proposer les squats a également été soulevée.

 

  1. 3 Atelier Justice :

 

L’un des objectifs du réseau est de constituer une base de données et d’outils opérant pour faire face à l’appareil judiciaire. Ce débat est l’occasion de réfléchir ensemble, à partir des expériences de chaque collectif, aux moyens de faire face aux évolutions juridiques et aux nouvelles formes de répression.

De mutualiser un savoir technique qui s’acquiert à chaque nouveau procès, nouvelle expulsion, nouvelle arrestation, etc.

Ce sera un temps pour confronter droit de propriété et droit au logement.

 

4) Atelier Politique et territoire :

 

Ce débat nous a permis de réfléchir ensemble à la position du squat dans cité. Dans un contexte d‘évolution consumériste, excluant et individualiste, il est apparu évident lors de notre discussion, que le squat constitue un espace de propositions pour une construction alternative de la ville. Cette réflexion nous a amené à questionner les propositions politiques que constituaient les pratiques développées par les squatteurs ainsi que leurs rapports aux institutions.

 

5) Atelier Culture :

 

Les zones pour échanger et s’exprimer disparaissent au sein de la cité ou des terrains.

Les espaces d’expression interstitielles sont présents quotidiennement dans les villes (grafs, musique dans la rue, le métro, sous un porche, dans une cage d’escalier), et agissent comme autant de lieux d’inventions de nouveaux usages de la ville.

Les collectifs d’artistes et /ou d’activistes ravivent le dialogue, les rencontres, la mixité sociale au travers d’initiatives qui transforment des lieux, laissés à l’abandon, en lieu de vie, de lutte ou de sociabilisation. Le squat est à la fois un moyen d’action, d’expression, de création, de diffusion, de lutte, de stabilisation et d’expérimentation forte où chacun se construit avec l’autre, au sein du collectif, du quartier et de la cité.

 

Ces lieux sont généralement ouverts au plus grand nombre. Ils proposent des manifestations et des activités artistiques, militantes, associatives et culturelles. Ils réduisent certaines barrières qui empêchent au plus grand nombre d’accéder à la culture.

En accueillant et en donnant place à des artistes et à tous les citoyens, ces entités luttent aussi contre l’enfermement de l’art. Ils  insistent au contraire sur l’échange, la transmission et la mutualisation des savoir-faire.

 

Mais quelles sont les différences  entre ces  collectifs ? Qu’est ce qui les rapproche ?  Les différencie ?

– Les problèmes croissants d’espaces et de cloisonnement des politiques culturelles ?

– L’appropriation de ces espaces par les pouvoirs publics et les politiques des industries culturelles ou économiques ?

– Quel est l’espace laissé à l’expression dans la cité et quels sont les espaces libérés destinés à celle-ci ?

 

Au débat de nous permettre de connaître, comprendre, réfléchir… sur la place de la culture dans ces lieux « intermédiaires » et plus généralement dans la cité.

 

Forum

ROMA 2009

Rencontre interactionniste européenne des lieux alternatifs de vie et de création

« Ces gens pratiquent l’art du chaos, ils sont susceptibles de faire émerger de nouvelles formes de logiques, et de réinventer la vie. » Un voisin

What ?

Roma 2009 est un festival autogéré de trois jours où les formes de vie alternatives et collectives se croisent. Une rencontre culturelle, politique, artistique et sociale qui aura lieu les 16, 17 et 18 octobre 2009 à Rome au Forte Prenestino.

Who ?

Roma 2009 est une rencontre entre des personnes issues de squats, de collectifs, de lieux de vie et/ou de création, de centres sociaux autogérés, d’habitats mobiles (travellers, nomades, itinérants…), d’habitats groupés…, provenant de plusieurs pays européens : Allemagne, Italie, Belgique, Espagne, France, Suisse, Angleterre…

Il ne faut pas hésiter, si vous avez d’autres contacts, à les inviter.

Where ?

Il Centro Sociale Occupato Autogestito Forte Prenestino à Roma. L’équipe du Forte occupe les lieux depuis 1986 sur une surface de trois hectares. De grands espaces pour accueillir des créations artistiques et des concerts sont disponibles, pour échanger pratiques et expériences et faire de cette rencontre un événement dynamique et militant.

Why ?

Dans chaque pays de l’Union Européenne, des politiques libérales sécuritaires se développent depuis plus de vingt ans.

Elles ont aujourd’hui des conséquences violentes et durables pour les personnes (de plus en plus nombreuses) qu’elles contrôlent, disqualifient et excluent. Ce nouvel ordre mondial édicté par le profit de quelques uns au mépris du plus grand nombre.

Depuis trente ans, les personnes créent, avec conviction, ces lieux du possible, ces passerelles humaines ou ces plateformes d’expérimentations de politiques culturelles, sociales et économiques.

Nous souhaitons créer une rencontre  européenne pour échanger sur nos pratiques, nos contextes politiques locaux, nos expériences, nos capacités de vivre autrement afin de renforcer un réseau humain qui existe déjà partout en Europe.

L’idée est également de proposer des installations, performances, expositions, concerts et pièces de théâtre durant les trois jours où le forte sera ouvert au public.

Pour la plupart, nous sommes constamment exposés à l’éphémère. Cette urgence omniprésente dans notre manière d’agir nous permet de déterminer des modes d’actions singuliers et innovants.

Les débats ? Ils sont là pour ça !

Ils accompagnent la spontanéité de notre action sur le terrain, en mobilisant nos expériences autour d’une réflexion qui s’inscrit dans le temps et dépasse le versant temporaire de nos actions.

 

Pour organiser ces débats, il faut…

… Des gens motivés. L’équipe parisienne intersquat proposera cinq ateliers débats dont vous trouverez les résumés ci-dessous. C’est une base de réflexion. Vous pouvez proposer des ateliers, faire partager votre expérience (par exemple, les Haus Project à Berlin : Quelle organisation ?) ou vous pouvez vous intégrer aux thèmes déjà inscrits. Exemple : squat politique – squat artistique ?

Pour accueillir les débats, deux lieux sont prévus : l’un où plusieurs ateliers se succèderont, ouverts de 13 heures à 18 heures et l’autre « le café forum » où l’on servira café, thé, jus de fruit et où il sera possible de discuter toute la nuit.

 

Programme prévisionnel en fonction du nombre de participants :

13h-18h : ateliers-débats / 18h-20h apéro au café forum où les débats pourront se poursuivre autour d’un verre / 21h-04h concerts.

L’entrée sur le site est gratuite jusqu’à 17h, il est possible de se restaurer pour un tarif symbolique. À partir de 17h, une participation sera nécessaire pour faire exister un tel évènement.

 

Informations :

Pour participer aux ateliers débats :  newhaven_9@hotmail.com (Typhanie)

l.coulange@gmail.com (Louis)

Si vous voulez voir les photos d’El Forte Prenestino: http://www.forteprenestino.net

ou avoir plus d’informations sur le réseau Intersquat : http://www.intersquat.org

Si vous ne pouvez pas vous déplacer au moment du festival, vous pouvez nous envoyer vos contributions par écrit et nous les présenterons dans le « Café forum » permanent.  Faites tourner l’information !

On attend vos réponses au plus vite, nous devons communiquer au plus tôt le nombre d’intervenants pour l’hébergement et nous devons fixer le programme. Il reste encore beaucoup de travail et ce n’est qu’avec votre participation que Roma 2009 pourra se faire.

 

Voici un bref aperçu des ateliers débats qui seront présentés pour Roma et qui sont toujours en construction :

 

  1. 1 Atelier Santé  – Social :

 

Nous avons interrogé lors de ces forums la nécessité et la pertinence de l’intervention de travailleurs sociaux et de professionnels de la santé dans les squats. Dans le contexte d’une précarité grandissante, le public des squats évolue, et ces espaces sont confrontés à des situations de détresse tant sociales que médicales. Les collectifs de squatteurs sont donc amenés à répondre à une demande que les organismes et institutions spécialisées ne savent prendre en charge. Face à cela, il est apparu lors du débat que de nombreux squatteurs se retrouvent bien souvent démunis et qu’une intervention de spécialiste tant pour sensibiliser et former que pour répondre à des situations d’urgence, se révélaient très utile. Enfin aux travers du récit des expériences de chacun il nous a paru que les squats, en tant que collectifs et que lieux de vie, permettaient d’apporter dans de nombreux cas un soutien plus approprié que la plupart des institutions, en envisageant les questions de la santé et du social dans leurs globalités et avec plus de souplesse (réglementaire, de temps, etc.).

 

  1. 2 Atelier Médias :

 

Le rapport entre les squats et les médias a toujours été problématique. Nous avons réfléchi ensemble aux différentes façons d’utiliser les moyens de communication traditionnels, et à la nécessité ou non de rencontrer des journalistes (production d’un discours unique, identification d’un nombre réduit d’interlocuteurs, etc.). La question de moyens de communications alternatifs (type indymédia et autres médias indépendants) que pouvaient proposer les squats a également été soulevée.

 

  1. 3 Atelier Justice :

 

L’un des objectifs du réseau est de constituer une base de données et d’outils opérant pour faire face à l’appareil judiciaire. Ce débat est l’occasion de réfléchir ensemble, à partir des expériences de chaque collectif, aux moyens de faire face aux évolutions juridiques et aux nouvelles formes de répression.

De mutualiser un savoir technique qui s’acquiert à chaque nouveau procès, nouvelle expulsion, nouvelle arrestation, etc.

Ce sera un temps pour confronter droit de propriété et droit au logement.

 

4) Atelier Politique et territoire :

 

Ce débat nous a permis de réfléchir ensemble à la position du squat dans cité. Dans un contexte d‘évolution consumériste, excluant et individualiste, il est apparu évident lors de notre discussion, que le squat constitue un espace de propositions pour une construction alternative de la ville. Cette réflexion nous a amené à questionner les propositions politiques que constituaient les pratiques développées par les squatteurs ainsi que leurs rapports aux institutions.

 

5) Atelier Culture :

 

Les zones pour échanger et s’exprimer disparaissent au sein de la cité ou des terrains.

Les espaces d’expression interstitielles sont présents quotidiennement dans les villes (grafs, musique dans la rue, le métro, sous un porche, dans une cage d’escalier), et agissent comme autant de lieux d’inventions de nouveaux usages de la ville.

Les collectifs d’artistes et /ou d’activistes ravivent le dialogue, les rencontres, la mixité sociale au travers d’initiatives qui transforment des lieux, laissés à l’abandon, en lieu de vie, de lutte ou de sociabilisation. Le squat est à la fois un moyen d’action, d’expression, de création, de diffusion, de lutte, de stabilisation et d’expérimentation forte où chacun se construit avec l’autre, au sein du collectif, du quartier et de la cité.

 

Ces lieux sont généralement ouverts au plus grand nombre. Ils proposent des manifestations et des activités artistiques, militantes, associatives et culturelles. Ils réduisent certaines barrières qui empêchent au plus grand nombre d’accéder à la culture.

En accueillant et en donnant place à des artistes et à tous les citoyens, ces entités luttent aussi contre l’enfermement de l’art. Ils  insistent au contraire sur l’échange, la transmission et la mutualisation des savoir-faire.

 

Mais quelles sont les différences  entre ces  collectifs ? Qu’est ce qui les rapproche ?  Les différencie ?

– Les problèmes croissants d’espaces et de cloisonnement des politiques culturelles ?

– L’appropriation de ces espaces par les pouvoirs publics et les politiques des industries culturelles ou économiques ?

– Quel est l’espace laissé à l’expression dans la cité et quels sont les espaces libérés destinés à celle-ci ?

 

Au débat de nous permettre de connaître, comprendre, réfléchir… sur la place de la culture dans ces lieux « intermédiaires » et plus généralement dans la cité.

 

Pour envoyer un signe fraternel à Joachim Gatti :

http://jesigne.fr/pourjoachimgatti

 

Mercredi 8 juillet 2009 à Montreuil-sous-Bois, « Joachim Gatti, un réalisateur de 34 ans a reçu une balle de flashball en plein visage alors qu’il manifestait pour soutenir des squatteurs expulsés.
Il a perdu un œil du fait de la brutalité policière. »

Stéphane Gatti

 ————————————————————————————————————————————–

Forte Prenestino – Tous à Rome du 16 au 18 Octobre 2009 !

 

PROGRAMMATIONFRANCAIS ITALIANO

 

 

Roma 2009 est un festival autogéré de trois jours où les formes de vie alternatives et collectives se croisent. Une rencontre culturelle, politique, artistique et sociale qui aura lieu les 16, 17 et 18 octobre 2009 à Rome au Forte Prenestino : http://www.forteprenestino.net/

 

{yoogallery src=[wp-content/uploads/ancien/tousarome] style=[lightbox] thumb=[default] spotlight=[0] width=[150] height=[100] title=[Forte Prenestino] order=[random] }

 

Les trois jours de rencontres à Rome au Forte devraient réunir des squats de Bruxelles, Berlin, Barcelone, Paris et Rome pour une première expérience européenne.

 

Vous pouvez regarder les clichés du Forte ici.

 

Amour et conspiration

 

———————————————————————————————————————————————–

Projet Intersquat Rome

 

Suite à l’expérience parisienne de création du réseau Intersquat et du festival FOU (Festival des Ouvertures Utiles, manifestation artistique intersquat ) l’idée fut d’imaginer un temps pour l’échange et la construction de liens entre plusieurs réalités inscrites dans différents territoires et pays, un moment de rencontre pour tous ceux qui recherchent à inventer et à expérimenter des modes de vie et de création autres que le modèle social dominant.

Une rencontre se déroulera à Rome le 16-17-18 octobre 2009 au C.S.O.A. (Centre Social Occupé Autogéré) Forte Prenestino (Italie). Le festival présentera l’occasion de tisser des liens entre les différents collectifs, associations, lieux de vie et individus qui nourrissent de leurs activités des espaces de créations, des espaces alternatifs, des lieux de vie et de partage artistique, culturel et social.

Un festival ouvert à différentes expressions artistiques, au dialogue et au partage de compétences et d’expériences. Expositions, performances, arts scéniques et urbains, musiques, concerts, débats et ateliers, un moment de rencontre et de confrontation, d’expérimentation, d’alternatives sociales, politiques et artistiques, de résistance et de création.

Un temps pour discuter de thèmes récurrents dans plusieurs pays de l’espace européen : politique sociale, santé, enjeux politiques, médias, justice, culture, droit au logement. Un temps pour produire.

Ces espaces alternatifs sèment des espoirs de liberté et de solidarité.

Une invitation à tous, pour défendre la liberté artistique, sociale et culturelle ; pour revendiquer et pratiquer activement le droit aux espaces de vie, aux espaces de création.

Tous ceux qui le souhaitent peuvent participer soit à l’animation des débats soit à l’animation artistique.

 

 

 

 

 

 

Candybox expulsé

Évacuation ou Prétexte à une expulsion sans procédure,

sans relogement ni dignité ?

Le 30 avril un arrêté du Préfet de Police de Paris aurait été affiché sur les murs de trois bâtiments sis 10/12 rue de Candie et 161 rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011 Paris que le collectif CANDYBOX occupe en partie depuis janvier 2009. Cet Arrêté stipule le départ immédiat de tous les occupants et précise que le concours de la Force Public pourra y procéder. Étrangement, cet Arrêté ne concerne pas l’entreprise « Rennote » pourtant situé au premier étage d’un des trois immeubles.

Mardi 5 mai 2009 à 7 H, le collectif CANDYBOX (occupant sans droit ni titre), un locataire (loi 1948) ainsi que trois autres locataires (ayant signé une Convention d’Occupation Temporaire jusqu’au 15 septembre 2009), ont été expulsés, sans qu’aucun n’ait été personnellement prévenu.

Cette évacuation d’urgence a pris la forme d’une expulsion se déroulant dans des conditions inacceptables, violentes et comportant de nombreux dysfonctionnements. Une évacuation n’est pas une expulsion ! Les portes ont été défoncées à 7 H du matin, les occupants ont été sommés de quitter les lieux au plus vite et ont été interdit d’utiliser leurs téléphones même pour appeler leurs avocats ; l’inventaire des biens et effets a été fait en à peine deux heures par un seul huissier alors que les bâtiments de plus de 500 m2 contenaient les affaires, œuvres d’art, meubles et outils de travail des vingt permanents du collectif (dont dix logements) et du locataire loi 1948. Seul les occupants des logements (9 personnes) étaient présents. Les dix autres occupants prévenues à 7 H 30 (en cachette) s’étant présenté sur place n’ont pas été autorisés à récupérer leurs affaires ou d’en faire l’inventaire alors qu’ils se sont présentés à de multiples reprises aux forces de l’ordre. De plus nous avons constaté une différence flagrante de traitement selon le statut des occupants (sans titre et sous convention d’occupation temporaire et sous Bail loi 1948). Rapidement mis dehors, les occupants ont été conviés à quitter les lieux sans proposition de relogement.

« Pas d’expulsion sans relogement » selon Mme Boutin il y a quelques mois, c’est donc une obligation de proposer aux personnes évacuées un relogement d’urgence et temporaire. Si le bâtiment abandonné depuis plus de sept ans comporte les réels dangers évoqués celui-ci aurait du être consolidé ou rapidement démoli. Or, les dispositions prise dans la journée n’ont té que de murer le bâtiment …Les occupants ne demandent que la consolidation du bâtiment la réintégration des locaux.

Il faut ajouter que l’état des lieux fait par les architectes et techniciens de la Préfecture de Police n’a été effectué que visuellement, sommairement, sans document ou expertise à l’appuie, ni mise en place de mesures de mise en sécurité.

Est-ce que cet arrêté disant que les occupant courrait un danger n’était en fait que le prétexte à une expulsion sans procédure ni débat public puisque nous discutions avec certains de nos élus de la signature d’une convention d’occupation temporaire jusqu’au premier coup de pioche.

Présentation de l’intersquat

 

BREF HISTORIQUE

 

L’ »intersquat  » existe un peu partout, en Europe et en France. Mais force est de constater que les différentes initiatives se sont souvent heurtées à d’inévitables embûches. Les chartes, la structuration (hiérarchisation…), l’institutionnalisation, l’instrumentalisation et la récupération (personnelle, politique ou répressive) des initiatives et des lieux sont autant d’enjeux sensibles.

Difficile donc de se démarquer et d’éviter de s’auto piéger. Pour évoluer vers un dispositif plus souple, plus fluide et mieux adapté aux différents projets des acteurs (citadins ou ruraux), il faudra pourtant savoir contourner les obstacles.

Parfois créés autour d’axes politiques (autonomes, anarchistes, libertaires, autres…), artistiques ou sociaux, ces expérimentations ont connues des échecs, et de belles réussites.

L’EXPERIENCE PARISIENNE

 

En 2005, les personnes, les acteurs de différents lieux ou collectifs parisiens et d’Ile de France se sont rencontrés autour de certaines valeurs :

– le respect de chaque entité, de ses choix organisationnels et identitaires. En bref, l’acceptation de la singularité de chacun (squat, lieux de création, de production artistique ou culturelle, subventionnés ou non, groupes informels, collectifs hors les murs …)
– La libre adhésion à l’inter squat. Chacun conservant l’entière maîtrise de son rythme et de ses objectifs.
– Le refus de tout dogme, de toute domination. Le dénie de toute hiérarchie.

Ce qui a permis de :

– mutualiser nos expériences et connaissances (en matière de droit, de politique locale ou sociale, d’organisation…) sur l’évolution d’un lieu, depuis son ouverture jusqu’à sa fermeture.
– nous connaître les uns les autres, pour être plus performants et solidaires face aux difficultés parfois rencontrées
– cerner les problèmes, les besoins, les objectifs de chacun : notre place dans la cité (et ailleurs!).
– Penser à la création d’un réseau régional, puis français et regarder un peu vers nos amis européens pour mettre en commun les objectifs personnels et collectifs d’acteurs locaux, nationaux et supranationaux.

 

L’OUVERTURE EUROPEENNE

 

En 2008, nous avons réalisé deux FOU (Festival des Ouvertures Utiles), en mai et octobre. Nous avons également rencontré le squat 123 à Bruxelles. Enfin, une équipe est allée visiter un lieu à Rome, une autre à Barcelone et à Berlin. Nous nous sommes réunis et avons travaillé en commun, toujours dans le respect de nos valeurs communes et individuelles.

 

PROJET ROME

 

L’objet de ce texte est de nous permettre de créer un festival européen des lieux de vie, squats et autres collectifs associatifs, 16-17-18 octobre 2009 à ROMA (Italia). C’est suite à notre visite à Rome en novembre dernier que l’idée d’organiser un rassemblement, en partenariat avec nos amis italiens s’est formé.

 

Le but de cette rencontre est de consolider un réseau européen, qui aurait pour objectifs :

– De connaître et de comprendre les différents contextes sociaux et politiques de nos pays respectifs.
– De favoriser la circulation des personnes, des idées et des moyens.
– De permettre une harmonisation, un partage et une mutualisation des outils à mettre en œuvre notamment face à la montée irréversible du National Libéralisme, la production croissante de « dommages sociaux économiques » collatéraux ou de l’éradication de citoyens autogérés « gêneurs et dérangeants ».
– De faire émerger les politiques ascendantes culturelles, sociales ou de santé, pour permettre aux personnes et aux collectifs d’interpeller les pouvoirs en place pour que les Etats-Unis d’Europe ne soient pas une prison blanche et inhumaine.
– De créer un moment de production artistique, un festival de network, une occasion pour se confronter sur la scène internationale et représenter ses propres expériences et productions.

Concrètement, un groupe de travail s’est constitué pour l’organisation et la réalisation de cette rencontre européenne.

Nous souhaitons dans un premier temps prendre contact avec le maximum de lieux en France et en Europe pour :

– Expliquer notre mode opératoire
– Proposer aux différents collectifs, réseaux ou squats de participer à l’organisation et à l’animation de la prochaine rencontre de Rome

Ces données seront la base de notre organisation pour le festival européen. Il devrait s’articuler autour de quatre pôles :

– Organisation de forums et ateliers, créations de textes et outils
– Organisation des scènes et lieux de production artistique
– Gestion matérielle et administrative
– Communication avant, pendant et après ce premier festival interactionniste.

 

Rome GB

THE PARISIAN EXPERIENCE

In 2005, the persons, the actors of different places or collective groups in Paris and its district, met around certain values :

– The respect of every entity, of its organizational and identity choices. In brief, the acceptance of the oddity of each (squat, creation places, of production more artistic or more cultural, subsidized or not, informal, collective groups out the walls …)
– The free adhesion to the inter squat : Each preserve the entire mastery of his rhythm and of its objectives.
– The refusal of all dogma, of all domination. Denies it of all hierarchy.

That allowed :

– The mutualization of our experiences and knowledge (in the matter of right, of local or social political, of organization…) on the evolution of a place, since its opening until its closing.
– We to know one another, to be more performance and more united facing difficulties sometimes met
– To surround the problems, the needs, the objectives of each : our place in the city (and elsewhere !).
– To Think about the creation of a regional, then French network and look at a little towards our European friends to put in common the personal and collective objectives of actors more local, more national and more supranational.

The EUROPEAN OPENING

In 2008, we realized two FOU (as CRAZY : Festival of the Useful Openings), in May and October. We equally met the squat 123 to Brussels. At last, a team went to visit a place to Rome, another to Barcelona. We will go soon to Berlin. We met and worked in common, still in the respect of our common and individual values.

ROME PROJECT

The object of this text is to allow us to create an European festival of the places of life, squats and other associative groups, the 16-17-18 October 2009 to ROMA (Italia).
This is after our visit to Rome in last November that the idea was formed to organize a gathering, in partnership with our Italian friends.

The goal of this encounter is to consolidate an European network, that would have for objectives :

– To know and to understand the different social contexts and politics of our respective country.
– To favour the circulation of the persons, ideas and means.
– To allow a harmonization, a division and a mutualization tool to implement notably facing the climbed irreversible of National Liberalism, the production growing of collaterals « social economical damages », or the eradication of run ones on a cooperativeen basis citizens « troublemakers and disturbing ».
– To do emerge the political rising one cultural, social or of health, to allow the persons and to the collective ones to shout at the strengths in place for that the United States of Europe be not a white and inhuman prison.

Concretely, a work group constituted itself for the organization and the realization of this European encounter.

We wish previously to contact the maximum of places in France and in Europe :

– To Explain our operative method (Why an « inter-truc »)
– To Propose to the different collective one, networks or squats to participate in the organization and to the animation of the next encounter of Rome
– To Propose clear responses to different interrogations : why a squat (or a place occupation) ? A local or national Network ? An international one ?
– To Propose a reflection around six principal axes. This organizational weaves could allow us all to structure forums and workshops, productions of festive and artistic events.

 

These data will be the basis of our organization for the European festival. It should focus around four centers :

– Organization of forums and workshops, creations of texts and tools
– Organization of the scenes and places of artistic production – material and administrative Management
– Communication before, during and after this first “interactionniste” festival.

 

These centers we seem pertinent but each is free to work on the subjects that seems to him the most pertinent one also we encourage yourself to combine yourself all fastest possible to constitute teams of work. (cf. forum axes)

Organization

In the framework of the preparation for the meet ROME of the 16-17-18 October 2009, our suggestion is to be able to open a dialog that can result in the organization of a forum and to the organization of the events of artistic production.

FORUM ORGANIZATION

Here the points that one proposes and there where some are our reflections :

In the matter of the forum, one proposes axes of reflections that become real previously by discussion workshops during the FOU (Festival of the Useful Openings) of May that takes place at Paris, regarding an effective programming for the meet October to Rome.
Those are suggestions and as such widely opened to the discussion.
The idea is that every squat, country or intervening can work and orient the forum evolution according to its cravings.

1. JUSTICE & POLICE
2. HEALTH
3. SOCIAL
4. CULTURE
5. MEDIA
6. RESOURCES ET FONCTIONING
7. OTHER SUGGESTIONS

Above the different points that we propose to exchange are declined by theme.

JUSTICE & POLICE :

-Position, experience, average of action ?
For example : organization with or without lawful support, the device of common right (Apprehension, knowledge, usages) to national level and to European level.
The reports with authorities (more police, more lawful and more political), divide and experiences mutualization…

HEALTH :

-Position, experience, average of action ?
For example : cultural social disqualification, pigeon fancying, the access to the rights and to the cares for all person.
Which sanitary issues; life expectancy; how to project itself towards care empowerment…

SOCIAL :

-Position, experience, average of action ?
For example : The right to the lodging, which issues? The access to the social rights of the individual (social minima and access to the cares); the integration and link in the neighbourhood (the neighbourhood counsels, the associations, the inhabitants…)…

CULTURE :

-Position, experience, average of action ?
For example : the different cultural practices, the right to the expression and engagement liberty; zone of temporary autonomy, squat of dwelling and/or artistic. An element key : the research of space.

MEDIA :

-Position, experience, average of action ?
For example : which report to the media (TV, radio, press, billposting, movie and internet) ; Is it necessary to contact them and to address to them ? If yes, how? Which of them ? Creation of autonomous media.

RESOURCES ET FONCTIONING :

-Position, experience, average of action ?
For example : the ploughing back of profit ; the salvages ; the subsidies ? Organization of the places of life : house counsel, associative structure, the life in group ; divides experience and put in common of competences.

ARTISTIC PRODUCTION

The idea is to create one or more artistic events. The people been interested by the organization can propose themselves in the flowchart until May 24.
In a second time, free to all to propose projects of organization, of activity or of artistic productions by way of referring or of participants. (Projections, theater, exhibitions, living art, shows, etc…)
The thus created flowchart will allow establishing a reliable and functional organization allowing assuring a better management of the events.

Progetto ROMA

 

“ Le città sorgevano, prosperavano, poi sparivano; gli uomini passavano, si amavano o si scannavano, poi morivano.
In quel deserto, nessuno era niente, né lui né il suo ospite. E tuttavia, fuori di quel deserto, né l’uno né l’altro avrebbe potuto vivere veramente. ”

A. Camus

 

L’esperienza Parigina

Nel 2005, gli attori di diversi squats e collettivi di Parigi e della regione dell’Ile de France si sono ritrovati attorno ad alcuni valori:

– il rispetto di ogni entità, delle sue scelte d’organizzazione e della sua identità. In breve, l’accettazione della singolarità di ognuno (squat, luoghi di creazione, di produzione artistica o culturale, sovvenzionati o no, gruppi informali, collettivi fuori dai muri).
– la libera adesione all’intersquat. Ognuno conserva l’intero controllo del suo ritmo e dei suoi obiettivi
-il rifiuto di ogni dogma, di ogni dominazione e di qualsiasi gerarchia.
Ciò ha permesso di :
mutualizzare le esperienze e le conoscenze (in matiera di diritto, di politica locale o sociale, d’organizzazione) sull’evoluzione di un luogo, dall’occupazione fino all’espulsione;  conoscerci gli uni e gli altri, per essere piu pronti e solidali di fronte alle difficoltà a volte incontrate;
pensare alla creazione di una rete regionale e poi europea per mettere in comune gli obiettivi personali e collettivi d’attori locali, nazionali e sovranazionali.

 

L’apertura europea

Nel 2008, abbiamo realizzato il secondo FOU, Festival delle aperture utili di spazi alternativi di creazione, di vita e di sperimentazione artistica, culturale e sociale (http://festivalfou.blogspot.com/).

 

L’obiettivo di questo festival è di permettere di creare un Festival europeo dei luogi di vita, squats, centri sociali, casa ocupada, e altri collettivi associativi, il 16-17-18 ottobre a Roma. In seguito ad una visita a Roma, è nata l’idea d’organizzare quest’incontro in partenariato con il CSOA Forte Prenestino.

 

Lo scopo di questo incontro è di consolidare una rete europea che avrebbe per obiettivi :

– creare un momento di creazione e di produzione artistica in maniera autogestita (tutti gli artisti autofinanziano la propria partecipazione)
-conoscere e capire i differenti contesti sociali e politici di ogni paese;
-favorire la circolazione delle persone e delle idee;
-pemettere un’armonizzazione, una condivisione e una mutualizzazione degli strumenti contro la crescita irreversibile del nazionalismo e del liberalismo trans-europeo;
-fare emergere delle politiche socio-culturali ascendenti, per permettere alle persone e ai collettivi d’interpellare i poteri in questione perche gli “Stati Uniti d’Europa” non siano una prigione bianca e inumana.

 

 

In un primo momento, l’obiettivo è di metterci in contatto con il massimo di realtà in Europa per:

– spiegare il nostro modo di funzionare;
-proporre ai differenti collettivi, reti, squats,centri sociali…, di partecipare all’organizzazione e all’animazione del prossimo incontro a Roma;
-coinvolgere il massimo di realtà artistiche che vogliano esprimersi durante l’incontro;
-proporre una riflessione attorno a degli assi principali;
-proporre delle risposte chiare alle diverse domande. Perché uno squat (o un’occupazione dei luoghi) una rete locale o nazionale? Internazionale?

 

Questi dati saranno la base della nostra organizzazione per il festival europeo che dovrebbe articolarsi intorno a 4 poli:

-organizzazione di  forum e di dibattiti;
-organizzazione di scene e luoghi di produzione artistici;
-gestione materiale e amministrativa;
-comunicazione prima durante e dopo l’incontro.

L’experience Parisienne

En 2005, les personnes, les acteurs de différents lieux ou collectifs parisiens et d’Ile de France se sont rencontrés autour de certaines valeurs :

  • le respect de chaque entité, de ses choix organisationnels et identitaires. En bref, l’acceptation de la singularité de chacun (squat, lieux de création, de production artistique ou culturelle, subventionnés ou non, groupes informels, collectifs hors les murs…)
  • La libre adhésion à l’inter squat. Chacun conservant l’entière maîtrise de son rythme et de ses objectifs.
  • Le refus de tout dogme, de toute domination. Le dénie de toute hiérarchie.

Ce qui a permis de :

  • mutualiser nos expériences et connaissances (en matière de droit, de politique locale ou sociale, d’organisation…) sur l’évolution d’un lieu, depuis son ouverture jusqu’à sa fermeture.
  • nous connaître les uns les autres, pour être plus performants et solidaires face aux difficultés parfois rencontrées
  • cerner les problèmes, les besoins, les objectifs de chacun : notre place dans la cité (et ailleurs!).
  • Penser à la création d’un réseau régional, puis français et regarder un peu vers nos amis européens pour mettre en commun les objectifs personnels et collectifs d’acteurs locaux, nationaux et supranationaux.

C’est quoi ça?

 

Le site de l’Intersquat est né avec le désir de mutualisation des squats de Paris.
Le principe étant de créer une plateforme d’échange et d’ouverture, co-construite par les acteurs de l’Intersquat.

Ce site a pour vocation première de renforcer les liens entre les différents collectifs, de développer des outils communs mais aussi d’assurer une large visibilité à tous les squats désirant y participer.

 

Amour et Conspiration,
L’équipe Intersquat.

 

Projets liés :

 

 

– globenet.org 

Association au service des associations ; accès à internet sans abonnement.

Fourniture d’accès, Hébergement de sites, Hébergement de serveurs, Mise à disposition de bande passante.

 

– libreacces.org

Libre Accès est une coopérative de soutien au mouvement artistique des licences de libre diffusion ayant pour objectif de fournir un cadre économique juste assurant une bonne rémunération des artistes.

 

– no-log.org

Accès à internet sans abonnement et serveur mail.

 

– dogmazic.net

La musique libre sur internet. Association de promotion et de soutient aux créations musicales indépendantes.

 

– lemondedesbaronsperches.com

le Moulin des Barons Perchés, association oeuvrant pour une culture populaire, conviviale et de proximité.
Résidence d’artistes au vert.