Communiqué du Stendhal

Communiqué des membres du collectif le Stendhal, expulsé vendredi par la Mairie de Paris fraßchement élue.

 

Expulser illégalement des gens pour laisser un bùtiment vide ? Est-ce là la politique que la ville entend mener ?

 

Alors que nous Ă©tions dans notre nouveau domicile du 15 de la rue du docteur Potain dans le 19e depuis plus de 5 jours*, la Mairie de Paris, propriĂ©taire du bĂątiment, a donnĂ© l’ordre (sic) Ă  la police d’évacuer les habitants.

 

Ce bĂątiment public Ă©tait inoccupĂ© depuis 2006 et aucun projet n’y est prĂ©vu pour l’instant, la ville n’étant qu’au stade de la concertation avec les habitants.

Lorsque les CRS sont arrivĂ©s en ce vendredi pluvieux, aucun papier n’a Ă©tĂ© fourni, aucune raison n’a Ă©tĂ© clairement donnĂ©e, rien que le bruit des bottes : ah, des squatteurs ! On s’en fiche de la loi, alors !

 

Nous fĂ»mes expulsĂ©s sans possibilitĂ© de rĂ©cupĂ©rer certaines de nos affaires prĂ©cieuses Ă  la vie de tous les jours (canapĂ©s, frigo, ballon d’eau chaude, table, matelas..).

 

Nous n’avons rien fait d’illĂ©gal, aucune preuve, ni aucune convocation Ă  l’issue de nos auditions.

 

Nous avons juste eu le tort de tenter d’occuper paisiblement un bĂątiment public afin de le rendre au quartier et ses habitant-e-s en proposant salles de rĂ©union et de rĂ©pĂ©tition, ateliers participatifs (vĂ©lo, arts plastiques, sĂ©rigraphie
), magasin gratuit, labo photo, aprĂšs-midis crĂȘpes et jeux de plateau
 Une atteinte intolĂ©rable Ă  l’ordre public !

 

Nous interpellons les pouvoirs publics et Madame Hidalgo : Quelle est donc la raison pour laquelle, en dĂ©pit du droit, vous avez ordonnĂ© Ă  la police de nous expulser ? Entre l’AMAP, le magasin gratuit et les crĂȘpes Ă  prix libre, qu’est-ce que le Stendhal a pu vous faire pour que vous n’ayez pas l’humanitĂ© de laisser un collectif paisible et ouvert sur le voisinage occuper un bĂątiment dont vous-mĂȘme n’aurez pas l’usage avant des annĂ©es ? Alors que nous avons toujours Ă©tĂ© ouvert au dialogue et que nous avons prouvĂ© par le passĂ© notre implication dans la vie de quartier, pourquoi n’avoir mĂȘme pas daignĂ© nous rencontrer avant d’envoyer les forces de l’ordre nous expulser ?

 

* Nous possĂ©dons des preuves de notre prĂ©sence depuis plus de 5 jours que nous avons remis dĂšs jeudi Ă  la police du 19e (police que nous avons dĂ©cidĂ© d’appeler de nous-mĂȘmes, tĂ©moignant de notre bonne foi) : photos horodatĂ©es et gĂ©olocalisĂ©es ‘Digiposte’ certifiĂ©es lĂ©galement ; tĂ©moignage & reportage de Laurence Geai, journaliste Ă  l’Agence Nur qui nous a suivi durant toute l’occupation du bĂątiment ; attestations de toutes les personnes qui sont venues nous voir lors de l’occupation.

 

Voir l’article original sur le site du Stendhal.

MANIFestive contre les expulsions hivernales

Pour les camps, les « bidonvilles », les squats, les habitats et les habitants nomades, les ZADs et tous ceux que le pouvoir disqualifie, exclu, pĂ©nalise
.


Mercredi 29 Janvier

Rendez-vous à 17h, Place de l’ODÉON
Puis rassemblement devant le SĂ©nat, jusqu’à 22h

 

Un appel, Ă  l’initiative de MDM, FAP et DAL, signĂ© par plus de 40 associations et syndicats a Ă©tĂ© lancĂ©, pour que cessent les expulsions en hiver et que soit rĂ©tablie et respectĂ©e la trĂȘve hivernale pour tous et toutes, telle qu’elle avait Ă©tĂ© instaurĂ©e depuis 1956, Ă  la suite de l’appel de l’AbbĂ© Pierre.

 

L’AssemblĂ©e a fait un premier pas car la mesure ne sera plus automatique et ce sera au juge de supprimer le bĂ©nĂ©fice de la trĂȘve hivernale.  Mais cela n’empĂȘchera pas que des expulsions aient lieu en hiver.
Le MinistĂšre de l’intĂ©rieur est opposĂ© au rĂ©tablissement de trĂȘve hivernale, et il n’a rien Ă  faire de jeter des familles des malades, des handicapĂ©s dans la rue, en plein hiver, car ce qui importe le plus Ă  ses yeux, est de dĂ©fendre les propriĂ©taires…

 

Artistes, musicienEs, squatteurs, personnalitĂ©s, prĂ©caires, militantEs, Mal logĂ©s, Sans logis, responsables associatifs ou syndicaux, citoyenEs indignĂ©Es que l’on expulse en hiver, se joindront Ă  cette manif festive.

 

Nous sommes nombreux Ă  demander aussi :

  • La baisse des loyers
  • L’arrĂȘt des expulsions,
  • Le respect et l’application des lois pour les mal logĂ©s (Loi DALO, Loi de rĂ©quisition, Droit Ă  l’hĂ©bergement …)
  • La taxation  de la spĂ©culation immobiliĂšre et fonciĂšre
  • La rĂ©alisation massive de vrais logements sociaux …
  • La restitution par les banque des 120 milliards d’euros prĂ©levĂ©s sur le Livret A et l’épargne populaire, afin de financer la construction des HLM, et des actions d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral

Marche anti LOPPSI

Suite Ă  rĂ©union unitaire contre la LOPPSI 2 et Ă  l’occasion du passage en seconde lecture de la loi inique au SĂ©nat :

rdv le samedi 15 janvier 2011 à 14h30 au métro Odéon, à cÎté de la statue de Danton, pour une marche autour du Sénat

 

D’ici lĂ , informez-vous et contactez vos sĂ©nateurs : Ă  Paris il y en a 12 : http://www.senat.fr/senateurs/sencir.html#c615

Plus d’infos : http://antiloppsi2.net/

 

LOPPSI 2 : ils soldent nos libertés !

Le projet de « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure » (dite « LOPPSI 2 ») s’inscrit dans un contexte d’inĂ©galitĂ©s et de rĂ©gressions sociales majeures. Fourre-tout lĂ©gislatif, sĂ©curitaire et illisible, ce texte annonce un nouveau modĂšle de sociĂ©tĂ©. Populations pauvres et prĂ©carisĂ©es, jeunes, militants ou internautes sont spĂ©cialement visĂ©s, mais toute la population est concernĂ©e car  ce projet marque un recul gĂ©nĂ©ral des libertĂ©s individuelles.

Répression des populations ciblées  :
Expulsion en 48h et sans  contrĂŽle du juge de tous occupants d’habitats hors norme (tente, cabane, caravane, yourte, mobile home, maison autoconstruites, bidonville, bus ou camion amĂ©nagé  
) sur terrain public ou privĂ©, et destruction de leur habitat ; ContrĂŽle accru sur les prestations sociales et obligation pour les travailleurs sociaux de faire de la dĂ©lation ; vente Ă  la sauvette et vente de mĂ©taux sont pĂ©nalisĂ©es ; expulsion immĂ©diate des transports en commun 

Face aux difficultĂ©s sociales d’un nombre croissant de familles,  un « couvre-feu » pour les mineurs de 13 ans,  une extension du « contrat de responsabilitĂ© parentale », un renforcement du contrĂŽle administratif des mineurs dĂ©linquants et une procĂ©dure de comparution immĂ©diate devant le tribunal pour enfants sont  prĂ©vus


 

Fichage et vidéo surveillance généralisés :
Les fichiers de police et de gendarmerie actuels, truffĂ©s d’erreurs, incontrĂŽlables et, de fait, incontrĂŽlĂ©s sont reconduits, Ă©tendus et interconnectĂ©s. Les personnes innocentĂ©es resteront fichĂ©es.
La LOPPSI 2 systĂ©matise l’espionnage de l’espace public : toutes les entreprises privĂ©es pourront installer des camĂ©ras aux abords de leurs Ă©tablissements et les prĂ©fets le long des manifs ; la police pourra avoir accĂšs en direct aux images captĂ©es par les camĂ©ras dans les hall et parties communes d’immeubles ; les images de vidĂ©osurveillance publique pourront ĂȘtre exploitĂ©es par des entreprises privĂ©es agrĂ©Ă©es par le PrĂ©fet ; dans certains cas, des logiciels de reconnaissance faciale automatique seront utilisĂ©s pour identifier les sujets…

Durcissement du droit pénal :
Confiscation automatique du vĂ©hicule ; peines-planchers de six mois Ă  deux ans d’emprisonnement dĂšs la 1Ăšre infraction en cas de violence ; bracelet Ă©lectronique sur dĂ©cision administrative pour les sans-papiers ; pĂ©nalisation des chahuts lors de la rĂ©union des instances Ă©lectives ; nouvelles pĂ©riodes de sĂ»retĂ© de 30 ans ; dispositions visant Ă  augmenter le nombre de « doubles peines »…

Pouvoirs policiers accrus :
Filtrage et censure de sites internet ; renforcement des pouvoirs de la police municipale; instauration d’un vague « Conseil national des activitĂ©s privĂ©es de sĂ©curitĂ© » qui entĂ©rine et annonce la privatisation croissante de la sĂ©curitĂ© ; crĂ©ation d’une milice suplĂ©tive, dĂźte « rĂ©serve civile », de 200 000 gendarmes et policiers Ă  la retraite, et Ă©tudiants, rĂ©munĂ©rĂ©s…

La LOPPSI 2 est la 11e loi exclusivement rĂ©pressive depuis 2002. Elle s’appuie sur le sentiment d’insĂ©curitĂ© sociale qui s’étend Ă  chaque remise en cause des droits sociaux pour tous.

Cette loi nous prĂ©pare une sociĂ©tĂ© du contrĂŽle, fondĂ©e sur la tension et la stigmatisation. Elle concrĂ©tise le fantasme de l’ennemi intĂ©rieur et assimile tout acte de contestation Ă  une atteinte de l’Etat. Elle affaiblit la prĂ©vention et les garanties judiciaires. ExaminĂ©e au SĂ©nat Ă  la mi-janvier, elle pourrait rentrer en application au printemps 2011.

Cette loi menace nos libertĂ©s et aggrave l’injustice sociale, elle doit ĂȘtre retirĂ©e ou abrogĂ©e !

Mobilisons nous partout :
Si tu ne t’occupes pas de la LOPPSI 2, elle s’occupera de toi !
MANIFESTATIONS le 15 janvier

1er Signataires : Advocacy, AFVS, AITEC, Bagagerue, CDSL, Col. anti LOPPSI Toulouse, Col. Soupe ref Diois, DAL, FĂ©dĂ©ration des Arts de la rue, FSU, HALEM, Intersquat Paris, Jeudi noir, Libre AccĂšs, MRAP, Mouv. Objecteurs de croissance,  Nomades et citoyens en Mouvement, Privacy, RĂ©SEL, RESF, SNPES-PJJ/FSU, SNUClias/FSU, SNEPAP FSU, SUD santĂ© sociaux, SUD Ă©ducation, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, Union Syndicale Solidaire, USP, Vie et Habitat choisi 

Ainsi que : Alternatifs, Europe Écologie les Verts, NPA, MJS, Parti de Gauche , PCF, PCOF 


Sacré Coeur

samedi 18 dĂ©cembre · 14:00 – 18:30

SUR LES MARCHES DE LA BUTTE MONTMARTRE DEVANT LE SACRE COEUR

MARCHES DU SACRE COEUR
Paris, France

MOBILISATION GENERALE ARTISTIQUE ET PACIFIQUE:

NON A LOPPSI 2 :

ALLEZ LES PARISIENS, BANLIEUSARDS ET AUTRES:
A TOUS LES ARTISTES DE RUE GEEKS SALTIMBANQUES .JONGLEURS RROMS MUSICIENS DISEUSES DE BONAVENTURE PUNK TIPPI YOURTES SQUATEURS MAQUILLEUSES ROULOTTES TRAVELEURS TEUFEURS CLOWNS…… ET J’EN OUBLI

A TOUS LES CITOYENS-CITOYENNES
TOUT LE MONDE EST CONCERNE
C’EST NOTRE LIBERTE QUI EST TOUCHE
NE RIEN DIRE C’EST LAISSER LA PORTE OUVERTE A LA DICTATURE
A TOUS CEUX QUI SONT CONTRE LOPPSI LA LOPSA
CETTE LOI NE PASSERA PAS PAR MOI

RDV 14H SUR LES MARCHES DU SACRE COEUR DE MONTMARTRE DANS LA JOIE ET LA BONNE HUMEUR
DEGUISEZ VOUS MAQUILLEZ VOUS QUE CE SOIT HAUT EN COULEURS
VENEZ AVEC DES BANDEROLES ANTI LOPPSI
VENEZ AVEC DES BANDEROLES ANTI LOPPSI
VENEZ AVEC DES BANDEROLES ANTI LOPPSI
VENEZ AVEC DES BANDEROLES ANTI LOPPSI

Bambam Prod

Triste fin de la ComĂšte

Paris, samedi 4 décembre 2010

Triste fin de notre belle histoire, la ComĂšte 347 est partie en flammes hier en fin d’aprĂšs midi. La cause est inconnue.
Le chat est mort.
20 ans de travail et d’archives perdus ainsi que le matĂ©riel et les outillages des personnes qui avaient leurs affaires sur place.
Nous sommes en vie, personne n’a Ă©tĂ© blessĂ©.
Nous sommes trĂšs heureux de tout ce qu’on a pu faire et partager avec vous grĂące Ă  ce lieux. Vos soutiens ces derniĂšres semaines Ă  nos efforts pour se faire reloger nous ont vraiment fait chaud au coeur et ont eu un rĂ©el impact. Nous espĂ©rons que ça ne s’arrĂȘtera pas lĂ .
Les traces de la ComĂšte resteront longtemps avec nous et nous espĂ©rons qu’elles resteront avec vous aussi.

M

Permanence médicale

Vous pouvez venir ou envoyer des personnes qui en ont besoin (avec ou sans couverture médicale)
à la PERMANENCE MEDICALE Médecins du Monde (médecin généraliste et infirmiÚres)

La Petite Rockette, 6 rue Saint Maur (métro 9 Voltaire)

Tous les JEUDIS de 14h à 18h. (fermeture exceptionnelle les jeudis 16 et 23 décembre 2010)

Pour toute demande mĂ©dico-sociale, voir ce document qui donne les horaires et les spĂ©cialisations des consultations de Centre d’Accueil de Soins et d’Orientation (CASO) de MDM avenue Parmentier.

 

www.lapetiterockette.org

NON Ă  la LOPPSI

Les 63 signataires de l’appel « LOPPSI 2 : Pas en notre nom » (voir liste ci-dessous) vous invitent Ă  une rĂ©union de coordination le mercredi 15 dĂ©cembre Ă  19h Ă  la Bourse du travail, 3 rue du ChĂąteau d’eau, Paris 10Ăš, M° RĂ©publique

Discussion en 2Ăšme lecture Ă  l’AssemblĂ©e Nationale de la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure : du mardi 14 dĂ©cembre 2010 au vendredi 17 – Vote le mardi 21 dĂ©cembre

 

loppsi c’est quoi ? :

A l’heure oĂč le Gouvernement est attaquĂ© de toute part sur sa politique rĂ©pressive et raciste Ă  l’Ă©gard des Roms, des gens du voyage et en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, des populations prĂ©caires, il fait adopter en force l’article 32 ter A de la LOPSSI 2 Ă  l’encontre des habitants de bidonvilles, d’habitations de fortune, de campements de sans abris comme dans le bois de Vincennes, et Ă©galement Ă  l’encontre de personnes ayant choisi d’habiter caravanes, roulottes, camions, tipis, yourtes, auto et Ă©co-constructions.

Toute construction sans permis de construire, comme il en existe beaucoup dans les DOM TOM pourrait aussi tomber sous le coup de cette procĂ©dure d’exception, car une construction sans permis est « illicite ». Cette procĂ©dure menace Ă©galement les squatters : le MinistĂšre de l’IntĂ©rieur a annoncĂ© son intention de l’Ă©tendre aux occupants de locaux lors de la deuxiĂšme lecture Ă  l’AssemblĂ©e Nationale.

Plus d’info :

http://www.droitaulogement.org/loi-loppsi-2-article-32-ter-a.html

http://clej.blog.free.fr/public/pdf/LOPPSI2-synthese.pdf

http://www.halemfrance.org/

http://www.laquadrature.net/fr/loppsi-a-lassemblee-rejetons-la-censure-du-net

http://lenigloencolere.over-blog.com/article-loppsi-2-le-gouvernement-fait-la-guerre-aux-mal-lotis-60825935.html
http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/30/959680-Loppsi-2-la-loi-qui-alarme-le-Droit-au-logement.html
http://torapamavoa.blogspot.com/2010/12/vivre-dans-des-camions-yourtes.html

 

A l’occasion du dĂ©but de la discussion en 2Ăšme lecture Ă  l’AssemblĂ©e Nationale de la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure (LOPPSI 2 – La 1 a Ă©tĂ© combattue par une poignĂ©e…), les 55 organisations signataires de l’appel « LOPPSI 2 : Pas en notre nom » Ă  l’initiative du Collectif LibertĂ© EgalitĂ© Justice (CLEJ) vous invitent Ă  une confĂ©rence de presse / rĂ©union publique, le lundi 22 novembre Ă  14h30, place Edouard HĂ©riot, derriĂšre l’AssemblĂ©e Nationale.

Organisations Signataires :
AssemblĂ©e citoyenne des originaires de Turquie,  Act-Up Paris,  Association des Tunisiens en France (ATF), Collectif “Non Ă  la politique de la peur”,  ConfĂ©dĂ©ration syndicale des familles (CSF),  Droit au Logement (DAL),  Droit SolidaritĂ©,  FASTI,  FCPE, Fondation Copernic,  FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une CitoyennetĂ© des deux Rives (FTCR), GISTI,  Groupement Ă©tudiant national d’enseignement aux personnes incarcĂ©rĂ©es (GENEPI),  Habitants de logements Ă©phĂ©mĂšres et mobiles (HALEM),  InLibroVeritas, Inter LGBT, Intersquat Paris,  Jeudi Noir,  IRIS (Imaginons un rĂ©seau Internet solidaire), La Quadrature du Net,  Libre AccĂšs,  Ligue des droits de l’Homme (LDH),  MACAQ,  Mouvement de la Paix,  Privacy France,  RESEL (RĂ©seau Stop aux expulsions de logement),  SNJ-CGT,  Solidaires unitaires dĂ©mocratiques – santĂ©/sociaux (SUD santĂ©/sociaux), Syndicat de la magistrature (SM),  Syndicat des avocats de France (SAF),  Syndicat national de l’enseignement supĂ©rieur (SNESUP/FSU),  Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pĂ©nitentiaire (SNEPAP/FSU),  Syndicat national des personnels de l’éducation et du social – Protection judiciaire de la jeunesse (SNPES-PJJ/FSU),  Syndicat national unitaire des collectivitĂ©s locales, de l’intĂ©rieur et des affaires sociales (SNUClias/FSU),  Union Juive Française pour la Paix (UJFP),  Union syndicale de la psychiatrie (USP),  Union syndicale Solidaires,  UNSA EDUCATION,  VECAM,
Partis politiques: Cap 21, Europe Ecologie/Les Verts, FĂ©dĂ©ration pour une alternative sociale et Ă©cologique (FASE), Gauche Unitaire, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France, Parti communiste français (PCF), Parti de gauche, Parti socialiste…

Paris : Des squats en sursis
 et un festival en survie

http://www.rue89.com/rues-de-paris/2010/11/13/ce-week-end-fou-derniere-175815

 

Paris : Des squats en sursis
 et un festival en survie

Funeste mois d’octobre pour les squats parisiens. La Marquise et le Gros Belec ont tous deux Ă©tĂ© expulsĂ©s. Cynique hasard du calendrier : ces espaces autogĂ©rĂ©s s’apprĂȘtaient Ă  faire le plein de manifestations artistiques Ă  l’occasion du Festival des Ouvertures Utiles.

Le local industriel était désaffecté depuis plus de huit ans. Le 107 rue du Chemin Vert (XIÚ) se retrouve à nouveau vacant pour une durée indéterminée. Les membres du collectif Curry Vavart avaient obtenu quatre jours pleins pour plier bagage. Les valises sont bouclées depuis vendredi dernier.

Les squatteurs occupaient, sans droit ni titre, un immense bĂątiment de 2700 m2 depuis le 15 fĂ©vrier 2010. Ils ont donc Ă©tĂ© dĂ©logĂ©s le 29 octobre Ă  l’aube, dans le calme. La prĂ©fecture de police a dĂ©pĂȘchĂ© une centaine de CRS pour faire appliquer une implacable dĂ©cision de justice. Et ce, Ă  48h de l’épineuse trĂȘve hivernale. MalgrĂ© l’absence de tout projet confirmĂ© ou imminent pour leur bien, les propriĂ©taires, une SCI familiale, n’ont rien voulu entendre.

Insensibles Ă  la plĂ©thore d’activitĂ©s artistiques qui fleurissaient dans leur hangar abandonnĂ© : crĂ©ations pluridisciplinaires, rĂ©pĂ©titions, spectacles, ateliers, dĂ©bats ou projections de films d’auteur. Terrain d’expĂ©rimentation et foisonnante pĂ©piniĂšre de talents, le Gros Belec Ă©tait aussi un lieu de vie et de rencontres. Au total, une quinzaine de personnes y rĂ©sidaient en communautĂ©, dont la mascotte : un bĂ©bĂ© de 10 mois.

DĂ©jĂ  contraints en dĂ©but d’annĂ©e d’enterrer le BƓuf 3 (XXĂš), Curry Vavart retourne aujourd’hui Ă  la case suspens. PrivĂ©e de QG, l’association ne dĂ©sarme pas pour autant. Loin de lĂ . « On s’est dĂ©brouillĂ© dans l’urgence pour hĂ©berger tout le monde chez des amis. La suite est simple : on cherche un autre endroit modulable pour poursuivre et fĂ©dĂ©rer nos projets », clame Vincent Prieur, co-fondateur et chargĂ© des relations publiques. Ce jeune plasticien milite pour « l’application de la loi de rĂ©quisition des logements vides ». Un texte votĂ© en 1945 et tombĂ© dans les oubliettes.

Un « baptĂȘme du FOU » entre espoir et dĂ©sarroi

Moins d’une semaine avant la fermeture du Gros Belec, c’est la Marquise qui avait subi le mĂȘme sort. Les forces de l’ordre ont dĂ©foncĂ© la porte et fait usage de gaz lacrymogĂšnes.

Jeudi Noir, ardent dĂ©fenseur des mal-logĂ©s, avait rĂ©quisitionnĂ© cet hĂŽtel particulier, nichĂ© au cƓur de la trĂšs chic place des Vosges (IVĂš), en octobre 2009. Une somptueuse bĂątisse du XVIIĂš siĂšcle, « oubliĂ©e » depuis 45 ans.

Sa propriĂ©taire, une femme de 88 ans, a gagnĂ© son bras de fer. Inflexible, la cour d’appel de Paris a ordonnĂ© une expulsion sans dĂ©lai, assortie du versement d’indemnitĂ©s d’environ 80 000 euros pour les squatteurs. Au nom de l’atteinte au droit de propriĂ©tĂ©.

Résultat : étudiants et précaires redécouvrent la rue, endettés, et la Marquise doit annuler sa participation au Festival des Ouvertures Utiles.

Dans ce contexte, la 6Ú édition du FOU a pris ses quartiers sur Paris et la proche banlieue. Bon an mal an, cette « potion contre la sclérose culturelle » bat son plein dans quatorze sites alternatifs, illégaux, tolérés ou conventionnés et, par nature, éphémÚres.

Des bulles de libertĂ© vectrices de lien social comme le Jardin d’Alice (XVIIIĂš), le Loft ou la Petite Rockette (XIĂš). En apparence, l’heure est Ă  l’effervescence et la bonne humeur. Les organisateurs misent sur le soutien du public et la programmation Ă©clectique, Ă©talĂ©e sur trois semaines.

Un savant dosage de concerts de rock industriel, expositions de peinture abstraite, performances burlesques, shows de jonglage surréalistes, théùtre de rue farfelu, diffusions vidéos iconoclastes, murs de graff subversifs ou expressions poétiques citoyennes. A retenir notamment : un vibrant hommage aux femmes artistes rendu au Carrosse (XXÚ).

« Une invitation Ă  la folie, Ă  la passion, Ă  l’ouverture de brĂšches dans la rĂ©alitĂ© et la grisaille quotidienne » Ă©crit l’Intersquat.

Toutefois, le rĂ©seau informel voit l’avenir s’assombrir en Europe : « AprĂšs l’Allemagne et la Hollande, la France prend des mesures antisquat, radicales et sĂ©curitaires. Avec la loi Hortefeux Loppsi 2, le prĂ©fet peut expulser sans jugement, contre l’avis du propriĂ©taire ou Ă  sa place, de plein grĂ© ou de force et sans obligation de relogement. MĂȘme propriĂ©taire, vous pourrez ĂȘtre amenĂ© Ă  quitter votre habitation si celle-ci est jugĂ©e insalubre, dangereuse ou portant atteinte Ă  la tranquillitĂ© publique. Sur la base de ces critĂšres, n’importe quel lieu risque l’évacuation en 48h ».

MĂȘme constat d’inquiĂ©tude pour Yabon, coordinateur du Carosse : « Je suis catastrophĂ©. La Marquise et le Gros Belec Ă©taient deux des meilleures adresses de Paris, tenues par des Ă©quipes exemplaires. Loin des clichĂ©s. C’est une rĂ©gression, le symbole du mĂ©pris et de l’incompĂ©tence de la Mairie. Ils avaient les moyens d’intervenir mais quand il faut se mouiller
 L’idĂ©e, c’est d’exiler les artistes ? Qu’on s’y trompe pas, ce climat de tension n’incite personne Ă  baisser les bras. Au contraire, il renforce notre dĂ©termination !»

Mais que fait l’HĂŽtel de Ville ? PrioritĂ© au bling-bling ?

DĂ©clarations d’intentions, dĂ©sirs de rĂ©gularisation ou construction d’ateliers, la Mairie de Paris semble armĂ©e de bonne volontĂ© pour prĂ©server la place de l’art vivant dans la citĂ©.

L’adjoint de Bertrand DelanoĂ« en charge de la Culture, Christophe Girard, rĂ©pĂšte Ă  l’envie les moyens faramineux dĂ©ployĂ©s pour le 59 Rivoli ou le fantomatique 104.

En mai 2009, le conseil municipal, heureux possesseur de lieux inoccupĂ©s(104), avait mĂȘme rĂ©affirmĂ© son souhait de les mettre Ă  disposition des groupes de squatteurs. Depuis ? Rien ou presque. Les artistes restent confrontĂ©s Ă  des loyers exorbitants et Ă  la pĂ©nurie d’espaces disponibles. Et forcĂ©s de mener, tambour-battant, une mini-guĂ©rilla urbaine pour s’exprimer.

Pourtant, depuis les annĂ©es 80, ces nomades revendiquĂ©s ne rĂ©clament « ni places ni prĂ©bendes, juste une forme de tolĂ©rance : exister dans les interstices de la ville, occuper temporairement ses friches, vivre au plus intime des quartiers, sans ĂȘtre attaquĂ©s, traĂźnĂ©s en justice, vilipendĂ©s » (manifeste de la Miroiterie).

HĂ©ritiers contestataires de la Cour des Miracles, les squats sont devenus des zones tampons, des laboratoires pirates et multiformes qui contribuent Ă  restaurer le dynamisme, en vertigineuse perte de vitesse, d’une Ville LumiĂšre assagie. Loin de cette reconnaissance mĂ©ritĂ©e, les cultures populaires naviguent en eaux troubles. Plus que jamais…

Guillaume GOMIS

Pour envoyer un signe fraternel Ă  Joachim Gatti :

http://jesigne.fr/pourjoachimgatti

 

Mercredi 8 juillet 2009 Ă  Montreuil-sous-Bois, « Joachim Gatti, un rĂ©alisateur de 34 ans a reçu une balle de flashball en plein visage alors qu’il manifestait pour soutenir des squatteurs expulsĂ©s.
Il a perdu un Ɠil du fait de la brutalitĂ© policiĂšre. »

Stéphane Gatti

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Candybox expulsé

Évacuation ou PrĂ©texte Ă  une expulsion sans procĂ©dure,

sans relogement ni dignité ?

Le 30 avril un arrĂȘtĂ© du PrĂ©fet de Police de Paris aurait Ă©tĂ© affichĂ© sur les murs de trois bĂątiments sis 10/12 rue de Candie et 161 rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011 Paris que le collectif CANDYBOX occupe en partie depuis janvier 2009. Cet ArrĂȘtĂ© stipule le dĂ©part immĂ©diat de tous les occupants et prĂ©cise que le concours de la Force Public pourra y procĂ©der. Étrangement, cet ArrĂȘtĂ© ne concerne pas l’entreprise « Rennote » pourtant situĂ© au premier Ă©tage d’un des trois immeubles.

Mardi 5 mai 2009 Ă  7 H, le collectif CANDYBOX (occupant sans droit ni titre), un locataire (loi 1948) ainsi que trois autres locataires (ayant signĂ© une Convention d’Occupation Temporaire jusqu’au 15 septembre 2009), ont Ă©tĂ© expulsĂ©s, sans qu’aucun n’ait Ă©tĂ© personnellement prĂ©venu.

Cette Ă©vacuation d’urgence a pris la forme d’une expulsion se dĂ©roulant dans des conditions inacceptables, violentes et comportant de nombreux dysfonctionnements. Une Ă©vacuation n’est pas une expulsion ! Les portes ont Ă©tĂ© dĂ©foncĂ©es Ă  7 H du matin, les occupants ont Ă©tĂ© sommĂ©s de quitter les lieux au plus vite et ont Ă©tĂ© interdit d’utiliser leurs tĂ©lĂ©phones mĂȘme pour appeler leurs avocats ; l’inventaire des biens et effets a Ă©tĂ© fait en Ă  peine deux heures par un seul huissier alors que les bĂątiments de plus de 500 m2 contenaient les affaires, Ɠuvres d’art, meubles et outils de travail des vingt permanents du collectif (dont dix logements) et du locataire loi 1948. Seul les occupants des logements (9 personnes) Ă©taient prĂ©sents. Les dix autres occupants prĂ©venues Ă  7 H 30 (en cachette) s’étant prĂ©sentĂ© sur place n’ont pas Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  rĂ©cupĂ©rer leurs affaires ou d’en faire l’inventaire alors qu’ils se sont prĂ©sentĂ©s Ă  de multiples reprises aux forces de l’ordre. De plus nous avons constatĂ© une diffĂ©rence flagrante de traitement selon le statut des occupants (sans titre et sous convention d’occupation temporaire et sous Bail loi 1948). Rapidement mis dehors, les occupants ont Ă©tĂ© conviĂ©s Ă  quitter les lieux sans proposition de relogement.

« Pas d’expulsion sans relogement » selon Mme Boutin il y a quelques mois, c’est donc une obligation de proposer aux personnes Ă©vacuĂ©es un relogement d’urgence et temporaire. Si le bĂątiment abandonnĂ© depuis plus de sept ans comporte les rĂ©els dangers Ă©voquĂ©s celui-ci aurait du ĂȘtre consolidĂ© ou rapidement dĂ©moli. Or, les dispositions prise dans la journĂ©e n’ont tĂ© que de murer le bĂątiment 
Les occupants ne demandent que la consolidation du bĂątiment la rĂ©intĂ©gration des locaux.

Il faut ajouter que l’état des lieux fait par les architectes et techniciens de la PrĂ©fecture de Police n’a Ă©tĂ© effectuĂ© que visuellement, sommairement, sans document ou expertise Ă  l’appuie, ni mise en place de mesures de mise en sĂ©curitĂ©.

Est-ce que cet arrĂȘtĂ© disant que les occupant courrait un danger n’était en fait que le prĂ©texte Ă  une expulsion sans procĂ©dure ni dĂ©bat public puisque nous discutions avec certains de nos Ă©lus de la signature d’une convention d’occupation temporaire jusqu’au premier coup de pioche.

PrĂ©sentation de l’intersquat

 

BREF HISTORIQUE

 

L’ »intersquat  » existe un peu partout, en Europe et en France. Mais force est de constater que les diffĂ©rentes initiatives se sont souvent heurtĂ©es Ă  d’inĂ©vitables embĂ»ches. Les chartes, la structuration (hiĂ©rarchisation
), l’institutionnalisation, l’instrumentalisation et la rĂ©cupĂ©ration (personnelle, politique ou rĂ©pressive) des initiatives et des lieux sont autant d’enjeux sensibles.

Difficile donc de se dĂ©marquer et d’éviter de s’auto piĂ©ger. Pour Ă©voluer vers un dispositif plus souple, plus fluide et mieux adaptĂ© aux diffĂ©rents projets des acteurs (citadins ou ruraux), il faudra pourtant savoir contourner les obstacles.

Parfois crĂ©Ă©s autour d’axes politiques (autonomes, anarchistes, libertaires, autres
), artistiques ou sociaux, ces expĂ©rimentations ont connues des Ă©checs, et de belles rĂ©ussites.

L’EXPERIENCE PARISIENNE

 

En 2005, les personnes, les acteurs de diffĂ©rents lieux ou collectifs parisiens et d’Ile de France se sont rencontrĂ©s autour de certaines valeurs :

– le respect de chaque entitĂ©, de ses choix organisationnels et identitaires. En bref, l’acceptation de la singularitĂ© de chacun (squat, lieux de crĂ©ation, de production artistique ou culturelle, subventionnĂ©s ou non, groupes informels, collectifs hors les murs 
)
– La libre adhĂ©sion Ă  l’inter squat. Chacun conservant l’entiĂšre maĂźtrise de son rythme et de ses objectifs.
– Le refus de tout dogme, de toute domination. Le dĂ©nie de toute hiĂ©rarchie.

Ce qui a permis de :

– mutualiser nos expĂ©riences et connaissances (en matiĂšre de droit, de politique locale ou sociale, d’organisation
) sur l’évolution d’un lieu, depuis son ouverture jusqu’à sa fermeture.
– nous connaĂźtre les uns les autres, pour ĂȘtre plus performants et solidaires face aux difficultĂ©s parfois rencontrĂ©es
– cerner les problĂšmes, les besoins, les objectifs de chacun : notre place dans la citĂ© (et ailleurs!).
– Penser Ă  la crĂ©ation d’un rĂ©seau rĂ©gional, puis français et regarder un peu vers nos amis europĂ©ens pour mettre en commun les objectifs personnels et collectifs d’acteurs locaux, nationaux et supranationaux.

 

L’OUVERTURE EUROPEENNE

 

En 2008, nous avons réalisé deux FOU (Festival des Ouvertures Utiles), en mai et octobre. Nous avons également rencontré le squat 123 à Bruxelles. Enfin, une équipe est allée visiter un lieu à Rome, une autre à Barcelone et à Berlin. Nous nous sommes réunis et avons travaillé en commun, toujours dans le respect de nos valeurs communes et individuelles.

 

PROJET ROME

 

L’objet de ce texte est de nous permettre de crĂ©er un festival europĂ©en des lieux de vie, squats et autres collectifs associatifs, 16-17-18 octobre 2009 Ă  ROMA (Italia). C’est suite Ă  notre visite Ă  Rome en novembre dernier que l’idĂ©e d’organiser un rassemblement, en partenariat avec nos amis italiens s’est formĂ©.

 

Le but de cette rencontre est de consolider un réseau européen, qui aurait pour objectifs :

– De connaĂźtre et de comprendre les diffĂ©rents contextes sociaux et politiques de nos pays respectifs.
– De favoriser la circulation des personnes, des idĂ©es et des moyens.
– De permettre une harmonisation, un partage et une mutualisation des outils Ă  mettre en Ɠuvre notamment face Ă  la montĂ©e irrĂ©versible du National LibĂ©ralisme, la production croissante de « dommages sociaux Ă©conomiques » collatĂ©raux ou de l’éradication de citoyens autogĂ©rĂ©s « gĂȘneurs et dĂ©rangeants ».
– De faire Ă©merger les politiques ascendantes culturelles, sociales ou de santĂ©, pour permettre aux personnes et aux collectifs d’interpeller les pouvoirs en place pour que les Etats-Unis d’Europe ne soient pas une prison blanche et inhumaine.
– De crĂ©er un moment de production artistique, un festival de network, une occasion pour se confronter sur la scĂšne internationale et reprĂ©senter ses propres expĂ©riences et productions.

ConcrĂštement, un groupe de travail s’est constituĂ© pour l’organisation et la rĂ©alisation de cette rencontre europĂ©enne.

Nous souhaitons dans un premier temps prendre contact avec le maximum de lieux en France et en Europe pour :

– Expliquer notre mode opĂ©ratoire
– Proposer aux diffĂ©rents collectifs, rĂ©seaux ou squats de participer Ă  l’organisation et Ă  l’animation de la prochaine rencontre de Rome

Ces donnĂ©es seront la base de notre organisation pour le festival europĂ©en. Il devrait s’articuler autour de quatre pĂŽles :

– Organisation de forums et ateliers, crĂ©ations de textes et outils
– Organisation des scĂšnes et lieux de production artistique
– Gestion matĂ©rielle et administrative
– Communication avant, pendant et aprĂšs ce premier festival interactionniste.

 

L’experience Parisienne

En 2005, les personnes, les acteurs de diffĂ©rents lieux ou collectifs parisiens et d’Ile de France se sont rencontrĂ©s autour de certaines valeurs :

  • le respect de chaque entitĂ©, de ses choix organisationnels et identitaires. En bref, l’acceptation de la singularitĂ© de chacun (squat, lieux de crĂ©ation, de production artistique ou culturelle, subventionnĂ©s ou non, groupes informels, collectifs hors les murs
)
  • La libre adhĂ©sion Ă  l’inter squat. Chacun conservant l’entiĂšre maĂźtrise de son rythme et de ses objectifs.
  • Le refus de tout dogme, de toute domination. Le dĂ©nie de toute hiĂ©rarchie.

Ce qui a permis de :

  • mutualiser nos expĂ©riences et connaissances (en matiĂšre de droit, de politique locale ou sociale, d’organisation
) sur l’évolution d’un lieu, depuis son ouverture jusqu’à sa fermeture.
  • nous connaĂźtre les uns les autres, pour ĂȘtre plus performants et solidaires face aux difficultĂ©s parfois rencontrĂ©es
  • cerner les problĂšmes, les besoins, les objectifs de chacun : notre place dans la citĂ© (et ailleurs!).
  • Penser Ă  la crĂ©ation d’un rĂ©seau rĂ©gional, puis français et regarder un peu vers nos amis europĂ©ens pour mettre en commun les objectifs personnels et collectifs d’acteurs locaux, nationaux et supranationaux.

C’est quoi ça?

 

Le site de l’Intersquat est nĂ© avec le dĂ©sir de mutualisation des squats de Paris.
Le principe Ă©tant de crĂ©er une plateforme d’Ă©change et d’ouverture, co-construite par les acteurs de l’Intersquat.

Ce site a pour vocation premiĂšre de renforcer les liens entre les diffĂ©rents collectifs, de dĂ©velopper des outils communs mais aussi d’assurer une large visibilitĂ© Ă  tous les squats dĂ©sirant y participer.

 

Amour et Conspiration,
L’Ă©quipe Intersquat.

 

Projets liés :

 

 

– globenet.org 

Association au service des associations ; accÚs à internet sans abonnement.

Fourniture d’accĂšs, HĂ©bergement de sites, HĂ©bergement de serveurs, Mise à disposition de bande passante.

 

– libreacces.org

Libre AccÚs est une coopérative de soutien au mouvement artistique des licences de libre diffusion ayant pour objectif de fournir un cadre économique juste assurant une bonne rémunération des artistes.

 

– no-log.org

AccĂšs Ă  internet sans abonnement et serveur mail.

 

– dogmazic.net

La musique libre sur internet. Association de promotion et de soutient aux créations musicales indépendantes.

 

– lemondedesbaronsperches.com

le Moulin des Barons Perchés, association oeuvrant pour une culture populaire, conviviale et de proximité.
RĂ©sidence d’artistes au vert.