Pour fêter le travail et surtout le repos, le Jardin d’Alice vous invite à une après midi, slow en compagnie des Mortiflettes et de Philippe Borel.
Au programme :
18h- La Compagnie Les Mortiflettes présentent les « Veuves Joyeuses ».
Une fable théâtrale, musicale et clownesque qui a pour enjeu de donner à voir l’absurdité du monde du travail, propos renforcé par la spécificité de l’entreprise : les pompes funèbres.
Les trois personnages évoluent tous azimut dans un espace scénique modulable à vue, où l’objet détourné de son usage quotidien suivant les besoins de la situation s’offre une deuxième vie.
Ces clowns exclusivement féminins ont leurs singularités propres. Leur statut et fonction, préétablis, suivent un schéma hiérarchique rigide, les poussant à la démesure et à l’extrême.
C’est dans un village imaginaire nommé Framboises-les-Noyés que Josette de Ripoulac, une directrice vénale décide d’ouvrir son entreprise de pompes funèbres «Veuves Joyeuses Services ».
A ses côtés, Adélaïde Rondpoint, secrétaire complètement tampon, et Renée Lavergue, thanatopractrice plus que grinçante.
La spécialité de la maison ? La musique ! Ça joue du soufflet et du piston, des claquettes et des percussions, du clavier et de la voix pour le plaisir des conviés.Derrière ce décor fait de bric et de broc, le spectateur découvre la roublardise de cette entreprise. »
Un spectacle de clown musical et burlesque, en grandes pompes d’accordéon pour faire mourir de rire, à la croisée des Deschiens, Charlie Chaplin et Tati.
http://lesmortiflettes.wix.com
19h-Projection d’un documentaire : « L’urgence de ralentir », en présence de Ph. Borel.
Comment, dans un monde où l’accélération s’impose en règle, des initiatives émergent pour redonner sens au temps et inventer de nouveaux modèles pérennes.
« Course suicidaire et inconsciente », selon Edgar Morin, l’accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l’épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre au diktat de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.
Reprendre le contrôle
Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l’ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives font leur preuve pour relocaliser l’économie… À rebours du « train fou » du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, sociologues, économistes et scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système.
La projection sera suivi d’un débat.
Adhésion obligatoire à prix libre // Slow food // Buvette associative